8 décembre – 14 décembre 2012

C’est arrivé au Québec du 8 décembre jusqu’au 14 décembre 2012

Voir aussi : semaine précédente du 1er décembre jusqu’au 7 décembre 2012

8 décembre 2012 : La vague des dons de maisons continue à déferler. Me Jean Bertrand, ­avocat et homme de confiance de l’ancien maire de Laval Gilles Vaillancourt, vient tout juste de donner sa résidence à son épouse. Dans une transaction, Me Jean Bertrand donne à sa femme la résidence d’un peu plus de 330 000 $ sans aucune contrepartie. Bras droit de l’ex-maire Gilles Vaillancourt, Jean Bertrand agissait depuis 1984 comme collecteur de fonds, trésorier et conseiller juridique du maire Vaillancourt et de son Parti PRO des Lavallois. Cette donation survient deux semaines après que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) eut perquisitionné la maison de l’avocat, le 20 novembre dernier. En donnant sa maison à sa femme, Jean Bertrand imite les actions de certains témoins de la commission Charbonneau. Une action futile : le fisc, comme bien d’autres créanciers, peut reculer rétroactivement, au minimum un an en arrière pour faire annuler la transaction. En août 2012, Luc Leclerc, ancien ingénieur pour la Ville de Montréal a vendu sa maison à son ex-femme pour seulement 1 $. Devant la commission, il a avoué avoir touché 500 000 $ en pots-de-vin. Le 19 septembre 2012, peu avant le début de son témoignage à la commission Charbonneau, l’ingénieur à la retraite Gilles Surpenant a vendu sa maison de l’arrondissement de Greenfield Park, à Longueuil pour la somme de 1 $. Lino Zambito, ex-entrepreneur en construction et témoin vedette à la commission, a également cédé sa maison à sa conjointe. Après que Me Bertrand eut rejoint le cabinet en 2006, 11 millions $ en contrats ont été donnés à Dunton Rainville. La firme a également été la seule à soumissionner pour des appels d’offres visant des contrats de gestion des ressources humaines et de services juridiques pour l’administration de la Ville de Laval.

8 décembre 2012 : Un homme lié au crime organisé italien a été retrouvé mort dans un véhicule, dans le secteur d’Ahuntsic, à Montréal. La victime est Émilio Cordeleone, un homme de 50 ans bien connu des policiers. Ce sont des policiers qui patrouillaient dans le secteur qui ont découvert la dépouille, vers 9h30, dans un véhicule utilitaire sport stationné en bordure de la rue Sauriol. Après avoir aperçu le VUS, considéré comme «un véhicule d’intérêt» par le SPVM, les agents ont entrepris de l’inspecter. Ils ont alors découvert le corps inerte d’un homme dans la cinquantaine, a indiqué Dany Richer, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Une fois les portières ouvertes, le décès de l’homme a été constaté. Le corps de l’homme présentait «d’importantes blessures» au haut du corps, dont la nature n’a pas été précisée. L’enquête a été confiée à la Division des crimes majeurs du SPVM. «Une des hypothèses étudiées est que cet homicide serait relié au crime organisé italien», a indiqué l’agent Richer. Il s’agit du 33e homicide à survenir sur le territoire du SPVM depuis le début de l’année.

9 décembre 2012 : La première tempête hivernale touche l’ensemble du Québec, avec 15 à 25 cm de neige et des rafales de vent. Elle laissera place à des pluies verglaçantes dès lundi matin.  L’accumulation de neige sera modérée, à raison d’un ou deux centimètres de neige à l’heure, mais Environnement Canada annonce dimanche soir des averses parfois fortes, jusqu’à l’arrivée d’un front chaud qui devrait balayer le sud-ouest du Québec, lundi matin. La neige devrait alors se changer en pluie verglaçante. Dans certains secteurs, qui pourraient être touchés par la pluie verglaçante, le MTQ va faire du pré-épandage de sels et d’abrasifs pour empêcher le sol de geler ou pour rendre la glace plus facile à dégeler. Du côté de la Ville de Montréal, les équipes étaient également sur le pied de guerre dimanche soir et devaient déverser beaucoup d’abrasifs pour sécuriser les trottoirs et les grandes artères en prévision de la tempête. Par ailleurs, la Ville de Montréal devrait déneiger une partie du réseau cyclable, le Réseau blanc, situé principalement dans les arrondissements de Ville-Marie, Plateau-Mont-Royal, et Rosemont-La Petite-Patrie.

9 décembre 2012 : Un petit singe mystérieux a fait ses emplettes dans un magasin IKEA de Toronto. C’est du moins ce que semblait faire le petit primate, vêtu d’un épais manteau d’hiver, qui déambulait sans supervision dans les allées du magasin, charmant au passage les consommateurs surpris. Le singe a finalement été capturé par les services animaliers de Toronto et ses propriétaires ont par la suite été localisés. Ils ont hérité d’une contravention de 240 $ puisqu’il est interdit d’avoir un singe comme animal de compagnie à Toronto.

10 décembre 2012 : Le grésil et la pluie ont pris le relais de la première bordée de neige dans le sud du Québec, tandis que la tempête se déplaçait vers l’est, laissant partout une dizaine de centimètres de neige qui s’est rapidement transformée en slush. À Montréal, la pluie, possiblement verglaçante, devait cesser dans la soirée. De faibles chutes de neige étaient attendues dans la nuit de lundi à mardi à Sherbrooke, Trois-Rivières et Québec, tandis que des averses, parfois fortes, étaient attendues à Saguenay, Baie-Comeau et Sept-Îles, avec environ 15 cm de neige cumulée prévue avant mardi matin. La Gaspésie devait être partiellement épargnée tandis que l’extrême est de la province devait être touché dans la nuit de lundi à mardi. Contrairement aux craintes des autorités, la circulation n’a pas posé de problèmes majeurs lundi matin dans la grande région de Montréal. Il semblerait que les automobilistes ont suivi les recommandations en partant plus tôt de chez eux, sachant qu’ils rouleraient au ralenti. L’autoroute 40 en provenance de Repentigny et l’autoroute 15 en provenance de Laval ont été les secteurs les plus congestionnés pour se rendre à Montréal. Plusieurs commissions scolaires ont fermé leurs portes dans les régions de Lanaudière, des Laurentides, de la Mauricie et au Centre-du-Québec.

10 décembre 2012 : La cause du concepteur d’effets spéciaux Rémy Couture était de retour devant le tribunal, au palais de justice de Montréal, alors que s’amorçait la sélection du jury. L’homme de 35 ans est accusé de corruption de mœurs après avoir diffusé sur Internet, entre 2005 et 2009, des images d’une fiction dans laquelle on voyait un tueur en série à l’œuvre. C’est Interpol qui avait mis le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) au courant. Couture a par la suite été arrêté, puis accusé de production, possession et distribution de matériel obscène. Le procès devrait commencer mardi devant le juge Claude Champagne. La Couronne a d’ores et déjà annoncé qu’elle fera entendre cinq témoins, trois policiers et deux experts, mais l’on ignore si Rémy Couture témoignera lui-même.

10 décembre 2012 : Les entreprises devront avoir une accréditation pour obtenir des contrats à Montréal, ont annoncé lundi le ministre responsable de la région, Jean-François Lisée, et le maire intérimaire Michael Applebaum. «Nous accorderons des contrats à des entreprises ayant obtenu l’accréditation de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et de l’Unité permanente anticorruption (UPAC)», a précisé le maire de Montréal. Un amendement au projet de loi 1 (sur l’intégrité en matière de contrats publics) contraindra les entreprises qui voudront obtenir un contrat de construction ou de réhabilitation d’infrastructures routières ou souterraines de 100 000 $ et plus à obtenir une accréditation de l’AMF et de l’UPAC. Cette nouvelle mesure s’applique aussi pour les contrats en cours. Les entreprises qui ne décrocheraient pas cette autorisation seront automatiquement inscrites au registre des entreprises non admissibles aux contrats publics. M. Applebaum, a aussi annoncé la création d’un comité-conseil sur l’octroi des contrats municipaux. Il désignera lui-même les membres de ce nouveau comité, dont le mandat consiste à réviser les règles d’attribution de contrats, à revoir leur gestion et à faire respecter les normes éthiques.

11 décembre 2012 : La grève prévue des ambulanciers n’affectera pas les services d’urgence si elle est déclenchée. À moins d’un revirement à la table de négociation, près de 2500 paramédicaux membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) formeront des piquets de grève dès le 24 décembre. Toutefois, les services essentiels visant la population seront offerts à 100% de leur capacité, comme que le prévoit la loi. «L’impact se fera au niveau administratif, au niveau des employeurs, a insisté Dany Lacasse, vice-président responsable du secteur privé à la FSSS-CSN. La population n’a pas à s’inquiéter.» Les moyens de pression mis en branle par les paramédicaux consistent, entre autres, à refuser d’encadrer les élèves stagiaires en soins pré-hospitaliers d’urgence et à cesser de raccompagner le personnel œuvrant à titre d’escorte médicale. Les paramédicaux sont sans contrat de travail depuis mars 2010 et ils sont en négociations avec le gouvernement depuis avril 2011. La dernière offre qui a été déposée sur la table prévoyait des augmentations salariales équivalentes à celles des employés de la fonction publique et parapublique. Elle a été rejetée à 71% par les techniciens ambulanciers membres de la CSN, en juillet dernier. Le syndicat réclame la réduction des échelons salariaux et la bonification du régime de retraite.

11 décembre 2012 : Un violent incendie dans un bâtiment commercial, accompagné d’une déflagration, a tenu en haleine plus de 70 pompiers, dans un secteur industriel de l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil. L’incendie a éclaté vers 19h dans une usine de pneus, sur le boulevard Losch. En plus de grandes quantités d’eau, les pompiers ont dû utiliser de la mousse ignifuge. L’accumulation de fumée a cependant nécessité un retrait préventif des sapeurs en milieu de soirée. Aucune évacuation n’a été nécessaire, le bâtiment étant situé en zone industrielle. Les services environnementaux ont été dépêchés sur place, mais on ne craignait pas de contamination par la fumée. La cause de l’incendie demeurait inconnue en fin de soirée.

11 décembre 2012 : À quelques jours d’entreprendre un troisième voyage à l’étranger en tant que première ministre du Québec, cette fois à New York, Pauline Marois a tracé un bilan des premiers mois de son gouvernement. «Il y avait beaucoup d’enthousiasme, a-t-elle confié lors d’une entrevue à TVA Nouvelles. On était dans l’opposition depuis neuf ans. On avait des idées sur plein de projets et on voulait les faire connaître rapidement.» Selon Mme Marois, ce départ fulgurant et les nombreux projets de loi déposés par son gouvernement sont nés de la volonté de son parti de prouver qu’il était possible d’agir, même en étant minoritaire. Malgré cela, le succès n’a pas toujours été au rendez-vous pour les péquistes au pouvoir depuis un peu plus de trois mois. Dans quelques dossiers, la première ministre a avoué qu’il y avait eu «certains gestes malhabiles» de la part de ses ministres, tout en spécifiant que «c’est un apprentissage pour tout le monde». Le faux pas le plus marquant est sans contredit la double nomination d’André Boisclair, à la fois comme délégué du Québec à New York et sous-ministre au sein de la fonction publique québécoise. Pauline Marois quittera Québec jeudi pour un séjour à New York, où elle prononcera un discours devant les 250 membres du Foreign Policy Association. Alors que l’agence de notation Standard & Poor’s a confirmé la cote AAA du Canada lundi, Pauline Marois a confiance qu’avec le dépôt du budget, le Québec va maintenir sa cote A+.

12 décembre 2012 : L’ex-directeur général de la Sûreté du Québec ainsi que deux de ses anciens bras droits font l’objet d’une enquête criminelle à la suite d’allégations selon lesquelles ils auraient utilisé des fonds d’enquête de façon «inappropriée» et «non-conforme aux politiques de gestion». L’ex-patron Richard Deschesnes, ainsi que l’ancien directeur-général adjoint aux enquêtes criminelles Jean Audette, tous deux toujours officiellement toujours actifs, ont été relevés de leurs fonctions. Quant à Steven Chabot, lui aussi un ancien patron des enquêtes criminelles, il est actuellement à la retraite. Selon les allégations, des dépenses provenant du fond spécial d’opérations auraient été faites de façon inappropriée. Il s’agit d’un fond secret destiné aux enquêtes secrètes et importantes. Selon ce qui transpire de cette affaire, rien n’indiquait que ces fonds auraient été utilisés à des fins personnelles. Mis au fait de ces allégations, le nouveau directeur de la SQ, Mario Laprise, a avisé le ministre de la Sécurité publique, comme le veut l’article 286 de la loi de police. La nouvelle a eu l’effet d’une bombe, mardi, dans le Grand quartier général de la rue Parthenais. Il s’agit d’un second coup d’éclat à la Sûreté du Québec, depuis le renvoi de M. Deschesnes, le 10 octobre dernier.

12 décembre 2012 : Plusieurs perquisitions ont été menées partout dans la province aujourd’hui, dans le cadre d’une enquête sur un «stratagème de fausse facturation lié au domaine de la construction». Plus de 140 policiers de la Sûreté du Québec ont fait des saisies dans le Centre-du-Québec, la grande région de Montréal, à Québec, en Beauce et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. À Québec, l’entreprise Égouts 100 limite, du parc industriel de Val-Bélair, a été visitée par les policiers. «Toutefois, on ne peut pas donner plus de détails pour l’instant, car il s’agit seulement d’une phase de l’enquête», a expliqué la porte-parole de la SQ Martine Asselin. L’entreprise Capitale auto 2007 inc, à Sainte-Marie, a aussi été perquisitionnée.

12 décembre 2012 : Les députés fédéraux ont adopté ce soir le controversé projet de loi C-377 qui vise à forcer les centrales syndicales à démontrer plus de transparence devant leurs membres et le public concernant la gestion de leurs finances. Le projet de loi privé déposé au Parlement par le député conservateur Russ Hiebert, de la Colombie-Britannique, a été approuvé par 147 députés tandis que 135 députés l’ont rejeté lors d’un vote libre. Cinq députés conservateurs se sont opposés au projet de loi, qui sera soumis au sénat pour approbation. «C’est un projet de loi qui est pro-employés, pro-syndiqués, et les gens qui sont syndiqués au Canada veulent plus de transparence. Ils veulent savoir où leur argent va. C’est ce que ce projet de loi fait», a expliqué le ministre d’État à la Petite entreprise et Tourisme, Maxime Bernier. En vertu de ce projet de loi, les syndicats devront dévoiler de manière détaillée l’usage qu’ils font des cotisations de leurs membres en publiant, dans leurs états financiers, les détails des dépenses supérieures à 5000 $ en prenant soin de préciser le nom et l’adresse du payeur et du bénéficiaire ainsi que l’objet de la dépense. Les syndicats devront aussi rendre publics «les versements effectués au bénéfice des cadres, des administrateurs et des fiduciaires, notamment le salaire brut, les allocations, les paiements périodiques, les avantages sociaux (y compris les obligations de prestations de retraite), les véhicules, les primes, les dons, les crédits de service, les paiements forfaitaires et les autres formes de rémunération.» Les syndicats ont décrié le projet de loi, tout comme les partis d’opposition aux Communes.

13 décembre 2012 : Pauline Marois profite de sa première mission économique pour rassurer les investisseurs américains: le Plan Nord n’est pas mort. «Nous continuons de supporter le Plan Nord», a-t-elle lancé lors d’une conférence de presse, peu avant son discours devant la Foreign Policy Association, à New York. Mme Marois a été présentée par le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement, Michael Sabia. Mme Marois a ajouté que les exigences de son gouvernement envers les entreprises seront grandes. Les entreprises «doivent savoir» que le système de redevance va changer, mais de façon «raisonnable».

13 décembre 2012 : Le ministre de l’Immigration, Jason Kenney, et l’ambassadeur américain au Canada, David Jacobson, ont signé une entente sur l’échange de renseignements en matière d’immigration, dans le cadre du Plan d’action sur la sécurité et la compétitivité économique à l’intérieur du périmètre. Avec cette entente, Ottawa et Washington peuvent échanger de manière systématique les renseignements obtenus de ressortissants de tiers pays qui présentent une demande de visa ou de permis en vue de se rendre dans l’un ou l’autre des deux pays. Les renseignements concernant les demandeurs d’asile au Canada ou aux États-Unis seront également partagés. Ces derniers étaient déjà partagés au cas par cas en vertu d’une entente conclue entre les deux pays. «Un échange accru de renseignements sur les étrangers aura pour effet d’assurer la sûreté et la sécurité des Canadiens, du fait que nous serons plus à même d’empêcher d’emblée les terroristes, les criminels violents et les autres individus constituant une menace d’entrer au Canada ou aux États-Unis», a indiqué le ministre Kenney.

13 décembre 2012 : Québec a annoncé que le système québécois de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (GES) s’harmonisera avec celui de la Californie et d’éventuels autres partenaires en vue de la création d’un marché du carbone en Amérique du Nord. La mesure entrera en vigueur le 1er janvier et les entreprises québécoises produisant plus de 25 000 de GES annuellement devront s’y plier. Greenpeace s’est réjouie de l’annonce faisant du Québec la première province à lancer une telle initiative. «Cette annonce est bienvenue, d’autant plus qu’elle survient alors que le gouvernement du Québec lorgne le pétrole et les sables bitumineux et vient d’adopter un budget qui fait abstraction des changements climatiques, a dit le responsable Climat-Énergie à Greenpeace, Patrick Bonin.

13 décembre 2012 : Le service sur la ligne orange du métro de Montréal a été interrompu pendant environ deux heures en fin d’après-midi jeudi en raison d’une intervention des ambulanciers à la station Champ-de-Mars. Le service avait été interrompu entre les stations Lionel-Groulx et Berri-UQAM vers 17h30, puis, un peu plus tard, entre Lionel-Groulx et Montmorency. Le tout est revenu à la normale vers 19h30.

14 décembre 2012 :
Michel Lavoie, le maire de Saint-Rémi, en Montérégie, a été arrêté à sa résidence ce matin, par l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Michel Lavoie est maire de la ville depuis 2005. Des chefs d’accusation d’abus de confiance, de fraude et de complot pèsent contre lui. Son fils, Sébastien Lavoie, ainsi que Dominic Dorais, le président de l’entreprise Construction Dominic Dorais ont également été arrêtés par l’UPAC. Soupçonné d’être impliqué dans un important réseau de corruption et de collusion, le maire Lavoie était dans la mire des policiers de l’escouade Marteau depuis plus de deux ans.

14 décembre 2012 : Le club échangiste Chez Ginger, situé dans un quartier résidentiel de Terrebonne, risque de devoir mettre la clé sous la porte bientôt. La Ville de Terrebonne va s’adresser aux tribunaux pour que ce club échangiste ferme définitivement ses portes.

14 décembre 2012 : Un homme qui aurait tatoué gratuitement des adolescentes en échange de faveurs sexuelles a été formellement accusé ce matin, au palais de justice de Québec. Rémi Roy, 38 ans, doit répondre à dix accusations d’avoir eu des contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, de trafic de stupéfiants et de leurre informatique. Il aurait fait six victimes, dont cinq étaient mineures. Roy, qui exerçait ses talents dans son logement du quartier Giffard, dans l’arrondissement Beauport, recrutait ses victimes via les médias sociaux. Dans certains cas, il leur aurait offert des stupéfiants, en plus de ses services de tatoueur. Malgré des antécédents en matière de trafic de stupéfiants, de fraude et de vol, il a été libéré sous conditions, dont une caution de 2000 $ et l’interdiction d’entrer en contact avec une quinzaine de personnes.

Pour compléter la lecture : la période du 15 décembre jusqu’au 21 décembre 2012.

neige
La neige sur le balcon, hiver québécois. Photo : GrandQuebec.com.

Nos sources :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Branchez-vous
  • Radio-Canada
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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