C’est arrivé au Québec du 8 août au 14 août 2012
Voir aussi : semaine précédente du 1er août au 7 août 2012.
8 août 2012 : Jean Charest propose que les soins dentaires de base pour les jeunes Québécois soient couverts par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) jusqu’à 16 ans. À l’heure actuelle, l’État défraie les coûts reliés aux soins dentaires des enfants jusqu’à l’âge de 10 ans. Un gouvernement libéral promet de faire passer à 16 ans cette couverture, a annoncé mercredi matin le premier ministre sortant. Il estime à 58 millions par an le coût de cette mesure. Une visite par année chez le dentiste serait ainsi remboursée pour les jeunes adolescents. Jean Charest s’engage également à publier sur le web les listes d’attentes des médecins spécialistes pour les chirurgies. Le chef libéral croit que cette mesure permettra aux Québécois de choisir le médecin spécialiste en fonction du délai d’attente pour les interventions. Le premier ministre promet aussi d’investir 47 millions $ pour les malades chroniques.
8 août 2012 : La Coalition avenir Québec promet de sanctionner les enseignants qui ne se présenteront pas au travail dans les cégeps et les universités où la grève étudiante se poursuivra. Quoiqu’il advienne avec les votes de grèves, les professeurs doivent être à leur poste. Entente ou pas, «les enseignants doivent enseigner». «On ne peut pas payer un enseignant qui refuse d’enseigner», a martelé François Legault, lors d’un point de presse en Montérégie. Le chef de la CAQ a invité une fois de plus les étudiants à rentrer en classe.
8 août 2012 : Une des premières batailles que mènerait un gouvernement du Parti québécois sera le rapatriement du programme d’assurance-emploi. Pauline Marois a réitéré son engagement à mettre en place un régime québécois d’assurance-emploi, car elle estime que les travailleurs ne sont plus assez protégés. Mme Marois compte utiliser la possibilité de retrait des programmes fédéraux, aussi appelée le «opting out».
8 août 2012 : Après avoir fait la manchette en raison de l’insalubrité de ses logements, un propriétaire de taudis du quartier Parc-Extension, à Montréal, a subi un cuisant revers devant la Régie du logement. Le propriétaire négligent a été condamné à verser à cinq locataires des sommes qui varient de 5700 $ à 9000 $. Claudio Di Giambattista avait été expulsé le mois dernier de la Régie du logement en raison de son comportement explosif, agressif et inapproprié. Les locataires étaient privés d’eau chaude, le système de chauffage ne fonctionnait pas dans certains appartements et l’apparence des lieux laissait fortement à désirer, à cause de trous dans les murs ainsi que dans les plafonds. La présence de moisissure avait également été décelée. D’ailleurs, au printemps, l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension avait inspecté l’immeuble concerné. À la suite de ces visites, l’arrondissement avait déclaré l’immeuble impropre à l’habitation en raison de la moisissure. Dans son rapport, on pouvait lire entre autres que le propriétaire n’avait fait aucune des réparations demandées par la Ville antérieurement. Des fils électriques sur lesquels de l’eau tombe pendaient toujours du plafond du sous-sol. Des rats et des blattes fourmillaient dans l’immeuble et certains logements étaient infestés de moisissures et de champignons. En mai dernier, les locataires ont dû quitter d’urgence leur logement à la suite d’un ordre de la Ville de Montréal. Claudio Di Giambattista a reçu 250 avis d’infraction assortis d’amendes de plus de 110 000 $. Il a toujours un délai d’appel de 30 jours. Il doit adresser sa demande à la Cour du Québec; ce tribunal statuera si l’appel est recevable ou non.

8 août 2012 : François Legault a confirmé qu’il voterait «non» à un référendum sur la souveraineté. «S’il y avait un référendum ce matin, ce serait oui ou ce serait non?», lui a demandé un journaliste. «Ce serait non», a-t-il laissé répondu du tac au tac. Le chef de la Coalition avenir Québec répète sans cesse que son parti ne fera jamais la promotion de la souveraineté. Cette fois-ci, sa réponse était sans équivoque. L’ex-péquiste, qui veut mettre en veilleuse le projet souverainiste pendant 10 ans, est fier de présenter son parti comme une «alternative» sérieuse aux libéraux, pour la communauté anglophone. «C’est possible pour les anglophones, le 4 septembre, de voter pour la Coalition et d’avoir, enfin, une alternative à un parti qui ne mérite pas d’être appuyé.»
8 août 2012 : Des milliers d’étudiants étrangers vivent la rentrée scolaire québécoise dans l’incertitude. La confusion entourant le conflit avec le gouvernement ne fait qu’empirer leur insécurité. Des milliers d’étudiants venant de l’étranger, subissent les contres coups de la grève. Du côté des universités, on tente par tous les moyens de venir en aide aux étudiants. À l’Université du Québec à Montréal (UQAM), il a même fallu trouver des arrangements pour remettre leurs diplômes aux finissants de la session du printemps qui ne pouvaient pas revenir au pays. On estime qu’il y a près de 20 000 étudiants étrangers se trouvant à Montréal et chacun d’entre d’eux a un cas particulier.
9 août 2012 : La Fédération des cégeps compte annuler la session en cas de poursuite de la grève étudiant, même si elle ne dure que quelques jours. « Nous avons joué notre dernière carte. Il n’y a plus d’autre alternative possible », a dit Jean Beauchesne, PDG de la Fédération des cégeps du Québec. Alors que les votes sur la poursuite de la grève débutent dans les cégeps un peu partout au Québec, ce dernier tient à mettre en garde les étudiants sur les « conséquences » qui les attendent s’ils décident de poursuivre le boycottage de cours. « Nous devrons annuler la session et les étudiants se retrouveront avec une mention d’échec sur leur relevé de notes. Nous n’avons pas le choix », insiste M. Beauchesne. L’annulation de la session pourrait avoir des impacts importants sur l’avenir de certains étudiants, puisqu’elle affectera leur cote R, qui est prise en considération par les universités lors de l’admission. Les assemblées générales prévues dans les cégeps au cours des prochains jours seront donc décisives. Lourdement affectée en raison de la grève étudiante, la session d’hiver 2012 sera reprise dans les prochains jours dans les 14 cégeps et les facultés de 11 universités qui sont toujours en grève. La session d’automne débutera ensuite en octobre. Selon la Fédération des cégeps, la reprise des cours a été minutée à la journée près et ne peut souffrir d’aucun retard.
9 août 2012 : Soucieuse d’améliorer son image auprès du public, l’Association canadienne de pipelines d’énergie annonce un programme destiné à améliorer la sécurité et la performance environnementale du transport de pétrole et de gaz naturel par pipelines. Entre 2002 et 2011, les incidents graves touchant les pipelines des compagnies membres de l’association canadienne se sont élevés en moyenne à un peu plus de trois par an. Le programme Integrity First doit aider à éliminer totalement de tels incidents. Le programme est centré sur la prévention, l’intervention d’urgence, la remise en état après un incident et l’éducation. Les sociétés membres de l’Association canadienne de pipelines d’énergie exploitent environ 109 000 kilomètres de pipelines au Canada et aux États-Unis. Elles transportent 97 % de la production quotidienne de gaz naturel et de pétrole brut intérieur du Canada.
9 août 2012 : À la suite de l’arrestation de Tony Accurso, la Ville de Montréal a annoncé qu’elle suspend l’étude de plusieurs contrats avec les entreprises de l’homme d’affaires. Toutefois, Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, a indiqué que ce «temps d’arrêt» n’est pas en lien avec le coup de filet de la GRC. De leur côté les porte-parole de Vision Montréal, la mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Mme Chantal Rouleau, ainsi que le maire de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, M. Réal Ménard, se sont dits consternés d’apprendre qu’au même moment, deux des compagnies de Tony Accurso, en l’occurrence Louisbourg SBC s.e.c. et Gastier M.P. inc., sont sur le point de mettre la main sur 16 nouveaux contrats de travaux publics à la Ville de Montréal. Richard Bergeron, chef de Projet Montréal, a soutenu que «le maire a le choix de ne pas donner suite à un appel d’offres, et il n’a pas de raisons à donner pour ce faire». La loi 35, qui a récemment été adoptée à l’Assemblée nationale, prévoit que les entreprises dont les dirigeants sont reconnus coupables d’infraction ne peuvent pas se voir accorder des contrats publics. Près de 30 % de la valeur des mandats de la Ville de Montréal sont réalisés par les entreprises de Tony Accurso.
10 août 2012 : Selon les plus récents résultats publiés dans différents quotidiens, le Parti québécois détiendrait une mince avance sur le Parti libéral, mais la Coalition Avenir Québec a gagné du terrain depuis le déclenchement de la campagne électorale. Dans un sondage CROP réalisé pour le compte du quotidien «La Presse», si des élections avaient eu lieu cette semaine, le PQ aurait reçu l’appui de 32 % des Québécois, suivi de près par le PLQ avec 29 % des suffrages. La Coalition Avenir Québec arrive au troisième rang avec 21 %, loin devant Québec solidaire à 8 %. La marge d’erreur dans ce sondage est de 3 %. Un autre sondage de la firme Léger-Marketing, dont les résultats ont été publiés dans le quotidien «Le Devoir», arrive sensiblement aux mêmes résultats, à une exception près. Les péquistes récolteraient 32 % des appuis contre 31 % pour les libéraux. La Coalition Avenir Québec obtiendrait quant à elle l’appui de 27 % des électeurs, soit 6 % de plus que dans le sondage de CROP. Québec solidaire, une fois de plus, arrive loin derrière avec seulement 6 %. La marge d’erreur est évaluée à 2,5 %.
10 août 2012 : Statistique Canada a fait savoir que le nombre d’emplois à temps partiel a fortement chuté au Québec en juillet, plus de 35 000 postes ayant été supprimés alors que le taux de chômage au pays augmentait d’un dixième de point de pourcentage, pour se fixer à 7,3 %. Ces pertes d’emplois ont été partiellement compensées par la création de 6800 emplois à temps plein. Le taux de chômage a diminué d’un dixième de point de pourcentage pour s’établir à 7,6 %. La diminution s’explique par un moins grand nombre de personnes à la recherche d’un gagne-pain. Les fortes pertes d’emplois au Québec ont contribué à assombrir le bilan national, alors que l’économie canadienne a perdu 30 400 emplois, toujours en juillet. L’agence de statistiques rapporte ainsi que 51 600 emplois à temps partiel ont été éliminés au pays, alors que 21 300 emplois à temps plein ont été créés. Le taux de chômage au Canada a augmenté d’un dixième de point de pourcentage, à 7,3 %. Les données ont complètement déjoué les prévisions des économistes, qui tablaient sur une création de 5500 emplois et un taux de chômage stable à 7,2 %.
10 août 2012 : Un homme est mort et un autre a subi des blessures après avoir tous deux été atteints par des projectiles d’arme à feu, dans un stationnement des Galeries d’Anjou, dans l’est de Montréal. Alertés vers 18 h 50 par des témoins qui ont entendu des coups de feu, les policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont trouvé une première victime dans le stationnement extérieur attenant à un restaurant situé dans les Galeries d’Anjou. L’homme est mort des suites de ses blessures au cours de la soirée. Une des victimes a été atteinte alors qu’elle se trouvait à bord d’un VUS de marque Volvo dont la fenêtre a été fracassée par un ou des projectiles. La deuxième victime a été retrouvée à l’intérieur du restaurant, où elle s’était réfugiée. Cette deuxième victime souffre de blessures au haut et au bas du corps, mais on ne craint pas pour sa vie. Les témoins, qui ont collaboré avec la police et qui étaient toujours rencontrés en soirée, ont également signalé que deux Noirs ont été aperçus quittant la scène de crime à pied, dans une direction inconnue. Les deux victimes, également deux Noirs, sont connues des policiers, mais les enquêteurs ne savent pas pour l’instant leur lien avec leurs agresseurs, ni le motif du crime.

11 août 2012 : Un meurtre a été commis dans le penthouse d’un immeuble à condos du chemin de la Côte-des-Neiges, à Montréal. C’est vers 14h20 que les policiers se sont rendus sur les lieux à la suite d’un appel d’urgence concernant un homme trouvé mort dans un appartement situé sur le chemin de la Côte-des-Neiges, à proximité de l’avenue Summerhill. À leur arrivée, «les policiers ont constaté que l’homme avait été blessé par balle au haut du corps et qu’il gisait dans son appartement, a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Daniel Fortier. Il s’agit d’un penthouse dont l’ascenseur s’ouvre dans l’appartement de la victime», a-t-il précisé. La mort de l’homme, âgé de 33 ans, remontait à plusieurs heures selon les premières constatations. Les enquêteurs des crimes majeurs du SPVM se sont rendus sur les lieux en milieu d’après-midi, afin de recueillir davantage d’informations sur les circonstances entourant le décès de l’homme. La victime aurait été atteinte d’au moins un projectile d’arme à feu. Questionné sur de possibles liens entre cet événement et les deux autres meurtres survenus à Montréal et à Laval, M. Brabant a indiqué que «ce ne serait pas lié». Les résidants de l’immeuble rencontrés sur place étaient surpris d’apprendre qu’un tel événement se soit produit. «C’est très tranquille, a indiqué un homme qui demeure au 9e étage de l’édifice. Pour pouvoir accéder (à l’intérieur), il faut connaître quelqu’un de l’immeuble.» «C’est tranquille, mais non ça ne me surprend pas», a pour sa part commenté une femme qui réside sur l’avenue Summerhill, ajoutant qu’elle voyait souvent des voitures suspectes garées devant l’immeuble où l’homme a été retrouvé sans vie.
11 août 2012 : Jean Charest et François Legault se lancent dans une guerre de chiffres. Ils s’accusent mutuellement de faire des promesses bâclées aux Québécois. «C’est un comptable qui ne sait pas compter. On ne peut pas lui faire confiance», a tonné le premier ministre samedi, lors d’un discours qu’il livrait devant quelque 350 jeunes de la Commission jeunesse du PLQ réunis à Victoriaville. Pour éviter des émeutes comme lors du dernier conseil général libéral de mai dernier, l’endroit était barricadé et plus d’une centaine de policiers avaient été déployés pour l’évènement. Une poignée de manifestants s’y sont rendus. Le premier ministre s’est engagé à consacrer la totalité des revenus nets tirés des redevances minières, pétrolières et gazières au Fonds des générations. Un gouvernement libéral projette ainsi mettre 200 millions $ annuellement pour réduire le poids de la dette. C’est 150 millions $ de plus que ce qui était prévu dans le dernier budget Bachand. M. Legault veut aussi réduire la dette du Québec grâce aux revenus de l’exploitation pétrolière. Pour le premier ministre, cette promesse est totalement farfelue. «Je n’ai pas croisé beaucoup de puits de pétrole sur la route de Victoriaville, a-t-il ironisé. Allons-nous retirer des revenus du pétrole dans les cinq prochaines années? Je ne pense pas. C’est comme un gars qui se présente avec son billet de 6/49 pour payer son hypothèque. Bonne chance, c’est le mieux qu’on puisse dire!» M. Legault réplique qu’il n’a rien oublié dans ses calculs et qu’un gouvernement caquiste aura une plus grande marge de manœuvre grâce notamment à l’abolition des commissions scolaires et des agences de santé.
12 août 2012 : Plus de 4 000 fugues ont été répertoriées dans les centres jeunesse du Québec au cours de la dernière année, certains jeunes prenant la clé des champs pratiquement une fois par mois.
12 août 2012 : Une femme de 21 ans a été tuée dans une histoire qui a toutes les apparences d’un drame conjugal, dans l’arrondissement Ahuntsic–Cartierville, à Montréal. C’est une dispute entre un homme et une femme qui a nécessité l’intervention des policiers dans un logement de la rue Millen, près de la rue Legendre, peu après 23 h 30. À leur arrivée sur les lieux, ils ont retrouvé la dame inconsciente, gisant au sol, à l’intérieur de l’appartement. Les manœuvres de réanimation ont été pratiquées sur le corps de la victime, mais en vain. Son décès a été constaté sur place par les médecins d’Urgences-santé dépêchés sur la scène de crime. Selon les policiers, la dame a été poignardée à au moins une reprise. Un homme de 32 ans, qui se trouvait toujours sur place, a été arrêté et doit être rencontré par les enquêteurs de la Section des crimes majeurs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Il s’agit du conjoint de la victime. Une enquête a été ouverte et un périmètre de sécurité érigé. Il s’agit du 19e homicide à survenir sur le territoire de la Ville de Montréal en 2012 et du troisième en un peu plus de 24 heures.
12 août 2012 : Un jeune golfeur de 18 ans a perdu la vie écrasé par un arbre, au Club de golf de Rosemère. Matthew Salsa a été retrouvé mort par les policiers de la Régie intermunicipale de police Thérèse-de-Blainville, tard en soirée. Il s’était rendu seul au Club de golf dont il était membre, vers 17 h. Il a commencé sa partie avant que le gérant du terrain ne décide de fermer le golf, aux environs de 18 h, en raison du mauvais temps. Le responsable du club a patrouillé le terrain pour aviser les membres de partir, mais n’aurait pas aperçu le jeune homme. Une alarme sonore avait été déclenchée pour avertir les golfeurs de s’en aller. De plus, des messages SMS sont envoyés sur les téléphones cellulaires de tous les membres du golf, lorsque le terrain ferme pour une raison quelconque. Le jeune homme serait peut-être mort alors qu’il tentait de regagner le chalet, puisqu’il est mort à proximité.
13 août 2012 : Une controverse a éclaté lorsque la chef péquiste Pauline Marois a affirmé qu’un ministre de la Santé devait montrer l’exemple en ayant de bonnes habitudes de vie Le ministre de la Santé, Yves Bolduc est propriétaire avec sa famille du restaurant Chez Goofy, à Alma. Le candidat de la CAQ, le Dr Gaétan Barrette, qui est doté d’un solide physique, s’est senti visé. Il a soutenu que Mme Marois avait insulté la moitié de la population québécoise.
13 août 2012 : L’exercice de révision de la liste électorale en prévision du scrutin du 4 septembre a débuté et se tiendra jusqu’au 30 août. Les citoyens doivent consulter l’avis à l’électeur, distribué par la poste, et vérifier si les renseignements sont exacts. Les citoyens peuvent également vérifier leur inscription sur la liste électorale et trouver l’adresse des commissions de révision en consultant le monvote.qc.ca, sous la rubrique «Suis-je inscrit?», sur la page d’accueil. Un électeur dont le nom n’apparaît pas sur la liste électorale de sa section de vote n’a tout simplement pas le droit de voter, a souligné le directeur général des élections du Québec (DGE), Jacques Drouin. Le constat de renseignements inexacts sur la liste électorale peut également entraîner des difficultés lors du vote. On doit donc vérifier si l’on est bien inscrit et ne pas négliger de vérifier si les renseignements qui nous concernent sur la liste électorale sont exacts». Une première «opération révision» sera menée du 13 au 21 août dans les 125 circonscriptions électorales du Québec. Par la suite, une période de révision spéciale, du 22 au 30 août, donnera une dernière chance aux personnes de mettre à jour les informations les concernant. Lors des dernières élections générales, en décembre 2008, près de 107 000 changements ont été apportés à la liste électorale. Il y en avait eu environ 140 000 aux élections générales de 2007.
14 août 2012 : La candidate péquiste Djemila Benhabib estime que le crucifix n’a pas sa place à l’Assemblée nationale et elle compte relancer ce débat controversé au sein de son parti, qui ne partage pas son opinion. La candidate et auteur du livre «Ma vie à contre-Coran» a rappelé en marge de l’annonce, au Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac, près de Trois-Rivières, de la création d’une charte de la laïcité par le Parti québécois qu’elle s’inscrivait en faux contre la position du PQ en tant qu’intellectuelle qui privilégie la neutralité de l’état. «L`Assemblée nationale doit représenter la volonté du peuple et le peuple n’a pas à être assujetti à une quelconque religion», a-t-elle plaidé. Mme Benhabib a cependant indiqué qu’elle se ralliait pour le moment à la position du PQ qui veut le maintien du crucifix pour des raisons historiques et patrimoniales, mais elle débattra de cette idée avec ses collègues en caucus. Pauline Marois a rappelé pour sa part que les Québécois avaient un «attachement profond» aux symboles religieux. En 2008, les députés de l’Assemblée nationale ont adopté à l’unanimité une motion en faveur du maintien du crucifix qui trône au Salon bleu depuis 1936, alors que la Commission Bouchard-Taylor réclamait son retrait. La chef du Parti québécois n’a pas rabroué Mme Benhabib sur ce sujet et a vanté les mérites de sa candidate, dont la nomination ne fait pas l’unanimité dans Trois-Rivières. «Il y a ici une candidate exceptionnelle, a dit Pauline Marois. C’est une Québécoise qui a choisi le Québec pour cet espace de liberté que nous offrons.» Mme Benhabib a par ailleurs soutenu que le PQ doit adopter une charte de la laïcité pour parer le Québec contre les dérives religieuses rétrogrades. «Le Québec est situé dans le monde et le monde aujourd’hui est particulièrement traversé par des courants rétrogrades, a dit Mme Benhabib. La charte intègrera deux principes : la neutralité de l’état et l’égalité hommes-femmes. La chef du PQ a souligné que la charte stipulera également que les représentants de l’état devront s’abstenir de porter tout signe religieux ostensible, comme une croix ou un voile Ce sera un guide pour prendre des décisions dont les tribunaux devront tenir compte lors des demandes d’accommodements raisonnables.
14 août 2012 : Un autobus de la STM se renverse et l’accident cause deux morts. La collision, qui s’est produite à Dorval, a fait d’ailleurs 14 blessés, dont deux graves. L’accident est survenu vers 18 h sur la 55e avenue, à l’intersection de l’avenue Lindsay, dans un secteur industriel. L’impact a été violent puisqu’une voiture de marque BMW a été lourdement endommagée lors de la collision avec l’autobus de la STM qui s’est par la suite renversé sur le côté. Les circonstances exactes de l’accident étaient toujours inconnues quelques heures après le drame, mais tout porte à croire que le feu de circulation était vert pour l’autobus de la STM qui roulait en direction ouest sur l’avenue Lindsay. Au total, trois véhicules ont été impliqués et deux personnes ont perdu la vie, selon le porte-parole de la police de Montréal, Daniel Fortier. La conducteur de l’autobus a péri tout comme la passagère du véhicule qui a heurté l’autobus. Les pompiers ont dégagé vers 21h le chauffeur d’autobus qui était coincée sous l’autobus renversé. Cinq autres personnes ont également été transportées à l’hôpital pour traiter des blessures mineures.

Voir aussi :
la période du 15 août jusqu’au 21 août 2012.
Les sources d’infos pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Branchez-vous
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse