C’est arrivé au Québec du 29 octobre jusqu’au 31 octobre 2012
Voir aussi : semaine précédente du 22 octobre jusqu’au 28 octobre 2012
29 octobre 2012 : Le Directeur général des élections du Québec (DGE) a annoncé la mise en place d’une ligne téléphonique dédiée à la dénonciation en matière de financement politique. L’objectif est d’obtenir des renseignements afin de mieux exercer les pouvoirs de contrôle en matière de financement politique aussi bien sur la scène provinciale, municipale que scolaire. Concrètement, le DGE pourrait être en mesure de déclencher des vérifications ou de procéder à des enquêtes sur des faits ou des situations possiblement illicites. «On entend souvent que « tout le monde est au courant » de pratiques de financement illégal des partis politiques, mais bien peu de gens nous font part de faits concrets qui nous permettraient d’exercer davantage notre pouvoir de contrôle et de poursuivant public», a expliqué le Directeur général des élections du Québec, Jacques Drouin. Les usagers peuvent faire part de leur témoignage en composant le numéro de téléphone 1-855-644-9529 ou le 418-644-9529. Au bout du fil, les usagers auront un interlocuteur spécialement formé pour recueillir les informations, désigné par le DGE.
29 octobre 2012 : Deux corps complètement carbonisés ont été trouvés ce matin à l’intérieur d’une fourgonnette de marque Dodge Caravan, incendiée, garée en bordure de la rue Champagneur, tout près de l’intersection de l’avenue d’Anvers, dans le quartier Parc-Extension, à Montréal. Il s’agirait d’un meurtre suivi d’un suicide. En début de soirée, la police de Montréal a d’ailleurs confirmé qu’elle enquêtait désormais sur le 25e meurtre de l’année dans la métropole. «À ce stade-ci, le meurtre suivi du suicide est la principale thèse retenue par les enquêteurs des crimes majeurs», a indiqué l’agent Daniel Lacoursière, porte-parole du Service de police de Montréal. Les pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour éteindre le feu qui faisait rage dans la fourgonnette. Une fois le brasier maîtrisé, les pompiers ont constaté la présence de deux corps calcinés à l’intérieur du véhicule. Les autorités ont fait savoir que l’homme et la femme se connaissaient, mais qu’ils n’étaient pas en couple.
29 octobre 2012 : Alors que six grands détaillants contestent en cour certains articles de la Charte de la langue française, le Conseil du patronat du Québec a tenu un colloque pour vanter les avantages d’investir dans le français comme langue de travail et de service. Selon le Conseil du patronat, il est «assurément payant et avantageux» pour une entreprise d’investir dans le français comme langue de travail et de service, «ne serait-ce que pour démontrer son attachement à l’endroit des consommateurs, des travailleurs et des citoyens québécois», a expliqué son président, Yves-Thomas Dorval. Le Conseil du patronat s’est dit ainsi heureux de constater que l’Office de la langue française (OQLF) s’engage à prioriser une «approche souple et flexible» dans la recherche de solutions qui tiennent compte de la réalité propre de chaque employeur. Le Conseil a profité de l’occasion pour lancer une vidéo promotionnelle qui présente les avantages pour les employeurs de mettre en place de bonnes pratiques en matière de francisation. En juin dernier, l’OQLF a servi des mises en demeure aux compagnies Best Buy, Costco, Gap, Old Navy, Guess et Walmart parce qu’elles n’affichent pas de générique français (comme «quincaillerie» ou «magasin») sur la devanture de leurs magasins. Ces multinationales américaines ont répliqué en demandant à la Cour supérieure de statuer sur le sens des articles auxquels se réfère l’OQLF pour appuyer sa demande. Pour sa part, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles et ministre responsable de la Charte de la langue française, Diane De Courcy, a demandé aux gens d’affaires de se mobiliser face à l’enjeu de société lié à la protection de la langue française au Québec.
30 octobre 2012 : Gérald Tremblay n’a plus la confiance de ses électeurs dont il a besoin pour s’accrocher à ses fonctions de maire de Montréal, selon les résultats sans équivoque d’un sondage Léger Marketing pour le Journal de Montréal. Trois Montréalais sur quatre estiment qu’il devrait remettre sa démission.
31 octobre 2012 : Deux tentatives de meurtre ont eu lieu à quelques heures d’intervalle, dans l’arrondissement de Lachine, à Montréal. La première agression a eu lieu dans un immeuble à logements de la rue Duff Court. L’agression serait survenue à l’intérieur d’un des appartements, a indiqué Anie Lemieux, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Un homme de 30 ans a été blessé au dos. Il a été transporté à l’hôpital, où on ne craignait pas pour sa vie. «Il s’agirait d’un conflit avec un autre homme qui se trouvait dans l’appartement», a expliqué Mme Lemieux, avant d’ajouter que la victime ne collaborait pas avec les enquêteurs. Aucun suspect n’a été arrêté. Moins de trois heures plus tard, sur la rue Louis-Paré, un conflit a éclaté entre trois hommes qui se connaissaient. «Deux d’entre eux se chicanaient. Le conflit a dégénéré et l’un des deux voulait s’en prendre à l’autre», a relaté la porte-parole du SPVM. C’est finalement cet homme qui a été la victime, ayant subi des blessures à l’œil et au dos.
31 octobre 2012 : Le gouvernement Marois a déposé tel que promis le projet de loi visant à resserrer les règles d’attribution des contrats publics. Le président du Conseil du trésor Stéphane Bédard a signifié jeudi matin, à l’Assemblée nationale, que les entreprises désirant soumissionner sur des appels d’offres publics devront démontrer leur probité et leur solvabilité à l’Autorité des marchés financiers. Le projet de loi sera débattu en commission parlementaire au cours de l’automne. «Le projet de loi propose un système permettant que soit vérifié si les entreprises qui désirent contracter avec un organisme public (ou) avec une municipalité satisferont aux conditions d’intégrité requises», a précisé le président du Conseil du trésor à l’Assemblée nationale. L’Autorité des marchés financiers pourra refuser d’autoriser une entreprise à soumissionner «si elle considère que la confiance du public est affectée en raison du manque d’intégrité de l’entreprise, d’un de ses associés, d’un de ses administrateurs ou d’un de ses dirigeants ou encore d’une personne ou d’une société qui en a, directement ou indirectement, le contrôle juridique ou de facto», a exposé M. Bédard. Le commissaire associé à la lutte contre la corruption sera chargé d’effectuer les vérifications nécessaires aux autorisations qui seront demandées à l’AMF. De plus, le projet de loi élargit le champ d’application de la Loi sur les contrats des organismes publics «de façon à ce que certaines entités de l’État soient désormais incluses dans la notion d’organisme public, aux fins de l’assujettissement à cette loi».
Pour compléter la lecture : la période du 1er novembre jusqu’au 7 novembre 2012.

Nos sources :
- fr.canoe.ca/infos
- Branchez-vous
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse