Ligne du temps : 2014

22 septembre – 30 septembre 2014

22 septembre – 30 septembre 2014

C’est arrivé au Québec entre le 22 septembre et le 30 septembre 2014

Voir aussi : les événements qui ont eu lieu du 15 septembre jusqu’au 21 septembre 2014

22 septembre 2014 : La tension monte entre Aéroports de Montréal (ADM) et Mirabel. Dans une lettre envoyée par huissier au président-directeur général James Cherry, la ville met en demeure l’organisation aéroportuaire et la somme de respecter son règlement municipal de démolition concernant l’aérogare de Mirabel. La ville menace de poursuivre ADM dans trois jours si l’organisation va de l’avant avec cette intention, soutenant qu’ADM doit d’abord se procurer une demande d’autorisation de démolition. «ADM a manifesté son intention (…). Or, malgré qu’ADM soit du ressort fédéral, la démolition de l’aérogare ne concerne pas une activité essentielle et intégrante de l’activité aéronautique et en conséquence, le règlement municipal de démolition no 1848 de la Ville de Mirabel s’applique à une telle démolition», est-il écrit. La semaine dernière, le PDG James Cherry avait annoncé son désir de procéder à la démolition de l’édifice lors d’une réunion en conseil d’administration. Cette fin de semaine, sur le réseau social Twitter, plusieurs résidents ont affirmé que de la machinerie – dont des pelles mécaniques qui pourraient servir à d’éventuels travaux de démolition – avait fait son apparition aux alentours des installations. C’est l’entreprise Services Environnementaux Delsan-AIM Inc. qui a obtenu le contrat de démolition par ADM. Le site devra aussi être décontaminé avant d’entamer les travaux. La Ville de Mirabel ainsi qu’un groupe de promoteurs et de décideurs – incluant le maire Jean Bouchard et l’ancien premier ministre Bernard Landry – souhaitent utiliser l’aérogare pour mettre en place un centre de foires. Un projet qui n’a pas encore été détaillé par le groupe.

22 septembre 2014 : Deux automobilistes sont morts dans une double collision survenue lundi matin à Upton, en Montérégie. Une collision frontale entre deux véhicules est survenue dans une courbe de la route 116 vers 7 h 15. Une voiture qui circulait en direction ouest sur la route 116 a dévié de sa voie et est entrée en collision avec un poids lourd qui venait à contresens, a expliqué Joyce Kemp, porte-parole de la Sûreté du Québec. Une deuxième voiture, qui circulait aussi en direction ouest, a ensuite percuté le côté du camion. Les deux conducteurs des voitures ont été gravement blessés lors de l’impact. Elles ont été transportées à l’hôpital, où leur décès a été constaté. Le conducteur du camion ainsi que le passager du deuxième véhicule ont été transportés à un centre hospitalier pour des blessures qui ne mettent pas leur vie en danger. La route 116 était fermée dans les deux directions en avant-midi afin que les enquêteurs spécialisés en collision de la SQ établissent le déroulement exact de l’accident.

23 septembre 2014 : «Je suis un monstre. J’ai fait mal aux deux dans la chambre à Laurie», a déclaré François Tartamella lors de son interrogatoire par la police, après les meurtres de son ex-conjointe et de la fille de celle-ci. En pleurs, l’accusé a raconté comment il a tué Emmanuelle et Laurie Phaneuf, tôt le 4 novembre 2011 dans leur logement. Cette rencontre entre lui et le capitaine Pierre Marchand s’est déroulée près de 18 heures après le drame. La vidéo de cet interrogatoire qui a duré 3 heures 47 minutes a été présentée au jury. Le récit des faits de Tartamella est très confus. Si au début de la rencontre, l’accusé dit ne pas se rappeler comment les meurtres ont été commis, il réussit à donner plusieurs détails après plus de trois heures. Il a raconté à l’enquêteur Marchand ce dont il se souvient. C’est dans la chambre de Laurie, la fille d’Emmanuelle, que l’attaque aurait débuté. Selon Tartamella, les deux victimes s’y trouvaient alors. Mais le couteau qu’il avait pris dans la cuisine a cassé. «Le couteau casse. Je me vois aller en chercher un autre», a-t-il raconté, lentement. Selon le pathologiste judiciaire venu témoigner la semaine dernière, un bout de lame a en effet été retrouvé dans le front de l’adolescente. Laurie a été assassinée de 23 coups de couteau, alors que sa mère en a reçu 10. À l’arrivée des policiers, les deux enfants du couple, âgés de un et trois ans, étaient au pied de leur mère. Ils n’ont pas été blessés.

23 septembre 2014 : Un homme a été atteint par au moins un projectile d’arme à feu lors d’une tentative de meurtre dans le quartier Saint-Michel, à Montréal. L’attaque est survenue vers 23 h 50 dans un immeuble du boulevard Pie-IX, près de l’intersection avec la 55e rue. L’homme de 32 ans a été atteint au haut du corps, a expliqué le porte-parole de la police de Montréal, Daniel Lacoursière. Le ou les suspects ont ensuite pris la fuite. La victime a été transportée à un centre hospitalier, où le personnel médical ne craignait pas pour sa vie. Les enquêteurs du Service de police de la Ville de Montréal étaient sur les lieux dans la nuit de mardi à mercredi afin de faire la lumière sur les causes et les circonstances de l’attaque, a mentionné M. Lacoursière.

24 septembre 2014 : Des chercheurs de l’Université de Victoria, en Colombie-Britannique, ont découvert ce qu’ils croient être la plus ancienne preuve de la présence humaine au Canada. Il s’agirait d’un ruisseau artificiel fabriqué pour le passage des poissons afin de les capturer. Le canal a été découvert dans le parc national Gwaii Haanas. L’archéologue Quentin Mackie a indiqué que les informations récoltées avec un sonar semblent montrer des images d’un passage pour les poissons qui remonterait à 14 000 ans. «Voir ces images et imaginer que nous regardons ce qui serait une preuve que des humains ont vécu ici, capturant du saumon, avant même qu’il n’y ait une forêt puisqu’il n’y avait que des pâturages, il y a près de 14 000 ans, est une expérience très émouvante», a indiqué Quentin Mackie, qui compte retourner sur les lieux l’année prochaine pour mener d’autres recherches.

25 septembre 2014 : La Ville de Montréal a envoyé un grief patronal à la Fraternité des policiers afin de recouvrer les sommes perdues cet été en raison, prétend-elle, des moyens de pression exercés par les policiers. Ceux-ci auraient émis beaucoup moins de constats d’infraction qu’à l’habitude, selon la Ville. Plusieurs chiffres circulent depuis quelques semaines au sujet du manque à gagner que représente la baisse de contraventions émises aux Montréalais. Un montant de 3 millions $ est notamment avancé. De son côté, le maire Denis Coderre parlait récemment d’une diminution radicale de 50 % pour juillet seulement. Le dépôt de ce grief survient alors que la Ville de Montréal s’était entendue avec ses policiers, vendredi dernier, à propos du litige devant la Commission des relations du travail. Le président de la Fraternité des policiers, Yves Francœur, est furieux de la démarche de la Ville. « C’est clair qu’il s’agit d’une déclaration de guerre de la part de la Ville. On trouve que (ce chiffre de 3 millions $) est absolument farfelu », a-t-il affirmé sur les ondes de LCN. M. Francœur a d’ailleurs souligné que le bilan routier de Montréal s’était amélioré durant la période où moins de constats d’infraction ont été donnés. La Fraternité prépare sa riposte, c’est certain qu’on ne se laissera pas faire », a-t-il poursuivi. De son côté, le maire de Montréal, Denis Coderre, a réfuté l’idée qu’il cherche à renflouer les coffres de la Ville en envoyant un grief à la Fraternité des policiers. « Ce n’est pas une question d’argent. C’est une question de relations de travail », a-t-il soutenu. Le grief patronal sera entendu par le tribunal d’arbitrage si la Ville ne parvient pas à récupérer ces sommes. En 2013, la Ville a perçu presque 106 millions $ en amendes de stationnement et de circulation.

25 septembre 2014 : Le maire d’Amos, Ulrick Chérubin, est mort subitement ce matin à la suite d’un malaise subi à sa résidence. L’homme de 70 ans a rapidement été transporté par ambulance à l’Hôpital Hôtel-Dieu où son décès a été constaté. Originaire d’Haïti, il était maire depuis 2002 et s’était fait connaître au Québec par sa participation à l’émission «Le banquier» où il avait amassé de l’argent pour le 100e anniversaire de sa ville. Ulrick Chérubin était très respecté, même par ses adversaires politiques. « Il n’avait pas d’ennemis. Il était dévoué pour sa ville et très près des citoyens. Il allait pratiquement à tous les mariages ou les anniversaires de mariage. C’est très rare que l’on voit ça d’un maire », a indiqué le directeur général de cette municipalité d’Abitibi, Guy Nolet. Le maire Chérubin avait charmé tout le Québec lors de son passage au Banquier à TVA l’an dernier lorsqu’il avait remporté plus de 222 000 $ pour la programmation du 100e anniversaire d’Amos, qui a lieu en 2014. « Le 100e, c’était son dada. Il était prêt à faire n’importe quoi pour faire vivre une grande année à ses concitoyens. Il venait d’Haïti et il disait souvent que par le 100e, il voulait que les Amossois se rendent compte de la chance qu’ils ont de vivre ici », a indiqué M. Nolet. « Les membres du conseil municipal, la direction et les employés de la Ville d’Amos désirent transmettre leurs plus sincères condoléances à la famille Chérubin ainsi qu’à leurs proches», a affirmé la municipalité.

27 septembre 2014 : La présence d’un colis suspect a forcé l’évacuation, en pleine nuit, de quelques dizaines de résidents du quartier Saint-Henri, à Montréal. L’engin a finalement été neutralisé ce matin. «On a reçu un appel peu avant 2 h du matin pour un colis suspect retrouvé en bordure de rue au coin de l’avenue de Carillon et de la rue Sainte-Marie», a indiqué l’agent Raphaël Bergeron, du Service de police de la Ville de Montréal. Un périmètre de sécurité a été mis en place et les policiers ont évacué le voisinage, le temps de l’opération. Les artificiers du SPVM ont été demandés sur place et ont neutralisé l’engin. Les policiers n’étaient pas en mesure de dire, si l’objet présentait réellement une menace. «Les débris seront analysés pour savoir réellement ce qui en retourne», a précisé Lynn Duncan du SPVM. Elle a ajouté que les résidents ont pu regagner leur domicile vers 9 h 30 et que les rues ont été rouvertes à la circulation dans le secteur. Les spécialistes en identité judiciaire ont notamment passé au peigne fin une cabine téléphonique du secteur puisque l’appel pour signaler le colis suspect provenait d’un téléphone public. L’enquête a été confiée à la Section des incendies criminels du SPVM.

27 septembre 2014 : Un homme est mort noyé, lorsque la chaloupe dans laquelle il se trouvait avec sa conjointe a chaviré, dans un lac du Bas-Saint-Laurent. Selon la Sûreté du Québec (SQ), le couple se trouvait sur le Grand lac Squatec, dans la municipalité de Lejeune, lorsque l’embarcation s’est renversée. Des citoyens sont allés porter secours au couple. Ils sont parvenus à ramener l’homme de 48 ans et la femme de 47 ans sur la terre ferme. L’homme, qui ne portait pas de veste de flottaison, était inanimé. Son décès a été constaté à l’hôpital. La femme, qui elle portait une veste, a souffert d’un choc nerveux. Elle a aussi été conduite à l’hôpital. La SQ a ouvert une enquête pour comprendre pourquoi la chaloupe s’est renversée.

27 septembre 2014 : Saputo confirme la fermeture de son usine de produits laitiers La crèmerie des Trois- Rivières. La fermeture est prévue pour le mois d’août 2015, date à laquelle 61 personnes auront perdu leur emploi. L’usine de Trois-Rivières ensache et embouteille les produits sous la marque Nutrilait et des jus de fruits sous la marque Sunny Delight. « On n’a eu aucun signe qui nous laissait croire que ça allait fermer. Les gens ont été très très surpris», explique Jocelyn Gélinas, conseiller syndica à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD). La compagnie explique que ses installations sont vétustes. Il aurait fallu investir pour moderniser, mais comme l’usine est enclavée en plein centre-ville, il est impossible de prendre de l’expansion ou d’ajouter de nouveaux équipements. La Crèmerie des Trois-Rivières avait été créée en 1908. Elle est passée aux mains du Groupe Saputo en 1997. Les employés, qui seront rencontrés individuellement, profiteront d’un sursis de onze mois. Il sera question d’indemnité de départ et de possibilités de relocalisation dans une autre usine du Groupe Saputo. Après La Coop Fédérée la semaine dernière, cette annonce de Saputo porte un autre dur coup à l’économie trifluvienne. Le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque comprend tout de même la décision de Saputo « Un contexte de coûts d’opération: ils veulent augmenter leur efficacité. C’est sûr et certain qu’ils ont d’autres usines ailleurs, plus modernes. »

27 septembre 2014 : Le maire de Québec, Régis Labeaume, n’a pas raté son effet, au congrès de la Fédération québécoise des municipalités, lorsqu’il a laissé entendre à la blague que les Nordiques seraient de retour dans trois mois. Cela s’est passé au cours d’un échange avec Denis Coderre, maire de Montréal, sur l’utilisation de Twitter. La maire Coderre, fervent utilisateur de Twitter, a invité son collègue à rallier les rangs, ajoutant que M. Labeaume serait fort heureux de tweeter durant les matchs des Nordiques. « Ça veut dire que je commence dans trois mois », a répliqué Régis Labeaume, provoquant l’hilarité générale. En impromptu de presse, il s’est empressé de préciser, deux fois plutôt qu’une, qu’il s’agissait d’une blague. « Non, non, c’est une blague. Je sais que ça nous rend nerveux, mais c’est une blague. » « J’ai le goût, mais il y a un complot dans mon bureau. Ils ne veulent pas. Je vais me faire coacher par Denis », a-t-il ajouté en riant.

28 septembre 2014 : Un homme de 51 ans se trouvait entre la vie et la mort après être demeuré sous l’eau et secouru par un passant, dans le bassin Louise au Vieux-Port de Québec. Selon le lieutenant Pierre Fortin du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), l’homme s’est aventuré dans l’eau en état d’ébriété avec une autre personne vers 14 h. L’un d’eux se serait éloigné du bord avant de se retrouver en détresse et c’est alors qu’un bon Samaritain, qui pêchait tout près avec un ami, a sauté à l’eau pour lui porter secours. « Ce n’était pas la première fois que je voyais des gens se baigner dans le bassin, mais à un moment, ils se débattaient et n’avaient pas l’air se savoir nager, a précisé Charles Giguère. Après, je voyais juste la tête puis plus rien. J’ai couru le plus vite que j’ai pu. » Selon M. Giguère, une trentaine de personnes regardaient sans broncher l’homme qui se trouvait en danger. « Je n’en revenais pas, a-t-il avoué. Dans l’eau, je n’avais plus assez de souffle et je n’ai pas été capable d’aller plus creux qu’un mètre. J’ai repris mon souffle et je suis allé le chercher par le bras pour le remonter. Le monde faisait rien et j’ai fait ce que j’ai pu. » La victime a ensuite été prise en charge par les services ambulanciers qui ont effectué les manœuvres nécessaires de réanimation. Elle a été transportée en arrêt cardiorespiratoire à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu. Les enquêteurs cherchaient à comprendre les circonstances de cet événement en interrogeant des témoins.

29 septembre 2014 : Un motocycliste a succombé à ses blessures peu avant 23 h, ce soir, après avoir effectué une violente chute au sol sur la rue Saint-Denis, dans le Quartier latin, à Montréal. L’accident est survenu juste avant 21 h entre la rue Ontario et le boulevard De Maisonneuve. « L’homme de 28 ans a commencé à perdre la maîtrise de son véhicule à partir de la rue Ontario et est tombé», a expliqué Danny Richer, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Les premiers policiers arrivés sur les lieux lui ont prodigué les premiers soins, puis il a été rapidement transporté à l’hôpital, a précisé M. Richer, lui-même un des premiers à arriver sur place. L’homme a subi plusieurs blessures graves et n’y a pas survécu. La victime roulait en compagnie d’un autre motocycliste qui s’est arrêté sur les lieux de l’accident et a pu répondre aux questions des policiers. La cause de l’accident n’était pas connue en fin de soirée.

29 septembre 2014 : À l’instar des arrondissements du Plateau, d’Outremont et du Sud-Ouest, d’autres arrondissements montréalais pourraient imposer ou maintenir une taxe locale pour remédier aux impacts de la réforme du financement des arrondissements. C’est le cas à Anjou où le maire Luis Miranda a confirmé que la taxe locale serait maintenue pour la prochaine année, et ce malgré le fait que la réforme «avantage» son arrondissement. «C’est ridicule de nous dire que la réforme nous avantage. À Anjou, on parle d’une augmentation de 180 000 $ de notre budget alors que dans les faits, seulement en masse salariale, ça nous coûtera pour plus de 400 000 $ que l’an dernier. Le manque à gagner, il faut qu’on aille le chercher quelque part», dit M. Miranda, qui soutient que s’il pouvait inscrire «taxe Coderre» sur les talons des citoyens, il le ferait. Luc Ferrandez, maire du Plateau, Benoît Dorais, maire du Sud-Ouest et Marie Cinq-Mars, mairesse d’Outremont, ont annoncé que leurs résidents doivent s’attendre à non seulement une compression des services, mais surtout à l’implantation d’une taxe «Coderre». Celle-ci pourrait même s’échelonner sur les dix prochaines années. Avec la réforme, les arrondissements du Sud-Ouest, du Plateau-Mont-Royal et d’Outremont perdent chacun plus de 10 % de leurs budgets, alors que LaSalle et Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles reçoivent des augmentations frôlant et même dépassant les 20 %. Au cours des prochaines semaines, les arrondissements déposeront leur budget. C’est à ce moment qu’on pourra avoir un portrait plus juste de la situation qui attend les contribuables montréalais pour l’année 2015. À Saint-Léonard, on pourra s’attendre à un scénario similaire, puisque la dotation de l’arrondissement a été revue à la baisse de plus de 7 %. Les trois élus optent pour la «solution facile» en blâmant l’administration d’être responsable de l’imposition d’une nouvelle taxe, dit Pierre Desrochers, président du comité exécutif de la Ville de Montréal.

30 septembre 2014 : L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a arrêté un employé de la firme de construction québécoise Pomerleau qui aurait tenté de vendre des informations stratégiques à un concurrent, SNC-Lavalin, en échange de plusieurs millions de dollars. « Il allait divulguer au soumissionnaire concurrent, SNC-Lavalin, des informations relatives aux méthodes et aux techniques d’élaboration des plans contenus dans la soumission de son propre employeur », a expliqué le capitaine André Boulanger, de l’UPAC, lors d’un point de presse. « Le stratagème élaboré par Éric Carbonneau visait essentiellement son bénéfice personnel », croient les policiers, qui indiquent que l’accusé aurait agi de son propre chef, à l’insu de son employeur. D’ailleurs, SNC-Lavalin, une entreprise à la réputation entachée par de multiples scandales de corruption au cours des dernières années, aurait pleinement collaboré avec la police et aidé à l’arrestation du suspect. Éric Carbonneau a comparu et a été accusé de fraude et de commissions secrètes. « Il a été intercepté juste avant de prendre l’argent qui lui était destiné », a précisé le commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrennière. Trois consortiums sont toujours en lice pour reconstruire l’échangeur, et Québec devait annoncer le gagnant avant la fin 2014.

Voir aussi les événements les plus importants qui ont eu lieu dans la semaine entre le  1er octobre et le 7 octobre 2014 :  1er octobre – 7 octobre 2014.

jardins Montmorency

Le jardin du parc de la Chute de Montmorency. Photo : GrandQuebec.com.

Nos sources pour ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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