Ligne du temps : 2012

22 mai – 28 mai 2012

22 mai – 28 mai 2012

C’est arrivé au Québec du 22 mai au 28 mai 2012

Voir aussi : semaine précédente du 15 mai au 21 mai 2012

22 mai 2012 : Devant un logement impayé pendant deux mois, la Régie du logement a ordonné l’expulsion de Gabriel Nadeau-Dubois, le grand leader des manifestations étudiantes, et condamné celui-ci à payer 1900$ à son propriétaire. Dans sa décision, le juge administratif Robin-Martial Guay a jeté aussi tout un doute sur la crédibilité du porte-parole de la CLASSE et de son colocataire, questionnant la véracité et la vraisemblance de leurs propos devant le tribunal. Le juge a rendu cette décision après que les colocs n’eurent vraisemblablement pas payé les loyers de mars et avril 2012 de leur logement de Montréal. Traîné devant la Régie par son propriétaire, Gabriel Nadeau-Dubois a affirmé au tribunal avoir bel et bien payé ces deux mois de loyer, en argent comptant, dans une enveloppe, dans la boîte aux lettres de son propriétaire (!), sans obtenir de reçu (!!). Une version qui ne tient pas la route aux yeux des propriétaires ni aux yeux de toute personne normale. (Laisseriez-vous une enveloppe contenant 1000 $ dans une boite aux lettres à l’extérieur comme ça vous?). Devant la Régie du logement, le fardeau de preuve est sur les épaules des locataires, qui doivent prouver avoir payé leur dû. Nadeau-Dubois a présenté en preuve deux relevés bancaires faisant état de deux retraits totalisant 1 000 $ le 12 mars dernier, ainsi que de deux autres retraits, deux semaines plus tard, pour le paiement du mois d’avril. Tout au plus, ces relevés prouvent les retraits, mais non les paiements. Le juge Guay a mis en doute cette version, se disant «aussi songeur que perplexe», trouvant «étonnant» que deux personnes «instruites» n’aient pas pris de plus grandes précautions. Précisant que la boîte aux lettres dans laquelle les enveloppes d’argent auraient été laissées n’est pas munie d’un verrou et est située en plein centre-ville, le propriétaire a dit n’avoir jamais autorisé un de ses 61 locataires à procéder ainsi. «Le tribunal n’a pas jugé crédibles les locataires», a écrit le juge.

22 mai 2012 : Un semi-remorque a heurté, ce matin, un cycliste et s’est arrêté un kilomètre plus loin avec la bicyclette toujours accrochée à un essieu, dans l’arrondissement de Ville-Marie à Montréal. L’accident s’est produit vers 7 h 30 sur la rue d’Iberville, près de l’intersection avec la rue Ontario. Le camion et la bicyclette roulaient en direction sud lorsque l’impact a eu lieu. Le cycliste est passé sous les roues du semi-remorque, a indiqué le SPVM. Il a été transporté à l’hôpital où on craignait pour sa vie. Son état se détériorait rapidement. Quant à lui, le conducteur s’est arrêté au croisement des rues Notre-Dame et Fullum, soit plus d’un kilomètre plus loin du lieu de l’impact. D’importants embouteillages ont été causés par la forte présence policière sur les lieux de la collision.

22 mai 2012 : Une recette de cuisine, une valeur diététique ou toute autre information sur un objet pourront facilement être obtenues en le photographiant avec son téléphone portable: tel est le but de services en ligne basés sur la reconnaissance d’images que va lancer au Japon le groupe NEC. L’entreprise japonaise d’équipements informatiques et de télécommunications a présenté une plateforme appelée «Gaziru» à travers laquelle les utilisateurs pourront effectuer des recherches grâce à des photos. Il leur suffira de saisir un cliché d’un objet avec un téléphone intelligent, via une application spéciale, pour interroger une base de données distante et recevoir des informations afférentes. NEC cite en exemple la possibilité de se renseigner sur le modèle, le prix et les caractéristiques techniques d’une automobile photographiée dans la rue ou d’obtenir le nom d’un arbre ou d’une fleur rencontré au hasard d’une balade. Ces services gourmands en ressources logicielles sont rendus possibles par la rapidité des réseaux cellulaires, une faculté qui permet de déporter tous les procédés complexes de reconnaissance d’images et d’analyse sur un serveur distant capable de renvoyer très vite le résultat des recherches.

22 mai 2012 : Des promeneurs qui longeaient le fleuve Saint-Laurent, dans la région du Bas-Saint-Laurent, ont fait une découverte inhabituelle, croisant sur leur passage un béluga échoué. La carcasse de la créature, baptisée « canari des mers » en raison de son chant caractéristique, a été aperçue à Baie-des-Sables, une municipalité située entre les villes de Rimouski et Matane. En après-midi, les autorités ont procédé au dégagement de la carcasse, sous le regard de nombreux curieux venus assister à cette opération délicate. Ce genre de trouvaille est plus fréquent au printemps, alors que les berges redeviennent praticables et que les marcheurs réinvestissent les plages. Une carcasse de baleine a d’ailleurs été retrouvée à Pointe-Lebel, sur la Côte-Nord, au cours de la fin de semaine.

22 mai 2012 : Une course entre trois véhicules, sur l’autoroute 10, s’est soldée par une collision, à la hauteur de Chambly, en Montérégie, faisant deux blessés. Trois conducteurs coursaient sur l’autoroute, vers 21h, lorsque l’un d’eux a perdu la maîtrise de son volant. Il a alors heurté un quatrième véhicule. Sous l’impact, les deux voitures ont fait une sortie de route, a souligné la porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ) Ingrid Asselin. Souffrant de blessures mineures, les deux conducteurs ont été conduits dans un centre hospitalier.

22 mai 2102 : Vingt feux de forêt se sont déclarés depuis dimanche en Abitibi-Témiscamingue. Partout au Québec, l’état de sécheresse rend le danger d’incendie extrême. Le temps chaud, l’ouverture de la pêche, la foudre, tous les facteurs sont rassemblés pour que la forêt soit la proie des flammes. Onze incendies ont été enregistrés dimanche dans la région. « Ce sont des feux de cause humaine, causés notamment durant des activités récréatives », selon Robert Lemay, porte-parole de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). Lundi, les courts orages de la fin de l’après-midi ont été suffisants pour allumer neuf nouveaux incendies. « Nous avons aussi eu 14 alertes qui restaient à vérifier, a-t-il ajouté. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a rien de dramatique en superficie. Tout devrait être réglé d’ici mercredi ou jeudi. » La situation est toute autre à 100 km au nord de Senneterre, où 17 000 hectares de forêt ont été ravagés par les flammes. « Nous avons attaqué par avions-citernes, mais l’intervention n’a rien donné, a déploré M. Lemay. Les conditions météorologiques de la fin de semaine n’ont fait qu’aggraver les choses. » Dans le secteur des incendies, il y a de nombreuses pourvoiries.

23 mai 2012 : Une portion de la rue Sherbrooke entre McGill College et University, à Montréal, est fermée à la circulation en raison d’un énorme trou dans la chaussée. Le trou d’environ 3 mètres carrés se serait formé à la suite du passage de milliers de manifestants qui ont déferlé dans les rues de Montréal. L’affaissement dans ce secteur névralgique du centre-ville où il y a de nombreux bureaux et commerces pourrait avoir comme origine l’érosion du sol ou un problème avec l’égout collecteur.

immeuble quebec

Une maison résidentielle à Québec. Photo : © GrandQuebec.com.

23 mai 2012 : Un accident majeur impliquant un autobus scolaire et quatre autres véhicules est survenu sur le chemin des Patriotes, à Sainte-Victoire-de-Sorel, en Montérégie. Un homme dans la soixantaine a été blessé, mais on ne craint pas pour sa vie. Quant aux neuf élèves de niveau secondaire qui se retrouvaient dans l’autobus scolaire, ils ont légèrement été blessés. Certains d’entre eux avaient des raideurs au cou, alors que d’autres marchaient en titubant légèrement. Un autre autobus a été mis à la disposition des enfants voulant retourner chez eux. Selon la porte-parole de la Sûreté du Québec, Martine Asselin, l’autobus a d’abord heurté un véhicule qui s’est retrouvé projeté dans le sens inverse. Ce véhicule a ensuite heurté d’autres véhicules et ainsi provoqué un carambolage. L’homme dans le véhicule frappé par l’autobus a été transporté à l’hôpital. Les occupants des autres voitures s’en sont sortis indemnes ou avec quelques égratignures. Le chemin des Patriotes était encore fermé à toute circulation vers 18 h. Le détour se faisait par la rue Sylvio-Dufault, à proximité de l’accident.

24 mai 2012 : Un violent incendie a causé d’importants dommages à une résidence du secteur de La Plaine, à Terrebonne. Les causes de l’incendie sont inconnues, mais la résidence, située sur la rue du Caroubier, s’est embrasée très rapidement, dégageant un imposant panache de fumée. Le brasier pourrait avoir pris naissance à l’arrière de la maison. Les pompiers sont arrivés sur les lieux peu avant 15 h 30, mais la résidence était déjà complètement embrasée. Ils n’ont pas tenté d’y entrer. Un homme était dans la maison lorsqu’elle a pris feu, a indiqué le chef de division du Service des incendies de Terrebonne, Éric Harnois.

24 mai 2012 : En vertu des nouvelles règles d’assurance-emploi annoncées par le gouvernement fédéral, les chômeurs qui reçoivent à répétition des prestations d’assurance-emploi seront dorénavant contraints d’accepter un emploi même si celui-ci est moins payant que celui qu’ils occupaient précédemment. La ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley, a ainsi mis fin aux rumeurs et dévoilé les détails de la réforme annoncée par son gouvernement dans le dernier budget fédéral. Les modifications devraient entrer en vigueur à compter de 2013. Le gouvernement évalue que moins de 1 % des chômeurs perdront leurs prestations avec ces nouvelles règles. Essentiellement, les chômeurs devront à l’avenir faire la preuve qu’ils sont actifs dans leur recherche d’emploi et accepter un travail jugé «convenable» même si celui-ci peut être jusqu’à 30 % moins payant que leur emploi précédent. Le gouvernement dit ainsi vouloir «jumeler les Canadiens aux emplois disponibles ». L’une d’elles vise à renforcer les obligations des prestataires en définissant ce qu’est un « emploi convenable». Six critères ont été établis, dont l’un obligeant un chômeur à accepter un emploi même si celui-ci est situé à une heure de route de son domicile. Le gouvernement a aussi créé trois catégories de prestataires. On retrouve les «travailleurs de longue date», qui auront plus de temps pour dénicher un emploi avant d’être forcés d’élargir le cercle de leur recherche. Les «prestataires fréquents» devront pour leur part, dès le départ, trouver un emploi que le gouvernement juge «semblable» à celui qu’ils occupaient. Enfin, on retrouve les «prestataires occasionnels» qui, après 18 semaines de prestations, devront accepter un travail pour lequel ils se qualifient. Dans les trois cas, les prestataires pourraient éventuellement avoir à se trouver un emploi et subir une baisse salariale significative. «Les prestataires obligés d’accepter un emploi disponible auront toujours des revenus plus élevés que ceux des prestations d’assurance-emploi», a pour sa part fait valoir la ministre Finley. Cette dernière fait référence au fait que les prestations auxquelles les chômeurs ont droit ne représentent de toute façon que 55 % du salaire qu’ils gagnaient avant de perdre leur emploi. Par ailleurs, le gouvernement veut aussi définir ce qu’est une «démarche de recherche d’emploi raisonnable». Les prestataires devront faire la preuve qu’ils sont actifs dans leurs démarches, et ce, sur une base quotidienne. Le porte-parole du Conseil national des chômeurs (CNC), Pierre Céré, a affirmé qu’il s’agissait d’une «déclaration de guerre aux travailleurs saisonniers», qui représentent 34 % des prestataires d’assurance-emploi au Québec. Le secrétaire général de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Daniel Boyer, a, pour sa part, qualifié cette réforme de «recul». M. Boyer indique que les modifications de la définition «d’emploi convenable» toucheront les travailleurs saisonniers, soit dans le domaine de la construction, des pêches ou autre, ainsi que ceux qui occupent des emplois plus précaires.

25 mai 2012 : Les policiers de Trois-Rivières ont dû faire une intervention plutôt inusitée. Un serpent des blés d’un mètre et demi de long rampait librement sur la rue Tonancourt, dans le quartier Sainte-Cécile. Les policiers l’ont encerclé, jusqu’à l’arrivée des employés de la Société protectrice des animaux (SPA) de la Mauricie, qui ont capturé le serpent. Les autorités ignorent pour l’instant comment la bête a pu se retrouver ainsi dans la rue. Un spécialiste des reptiles a examiné l’animal en début d’après-midi vendredi. Selon lui, la bête est âgée de quatre ou cinq ans. Elle pèse un kilo et est en excellente santé. Le serpent des blés provient du sud-est des États-Unis et n’est pas venimeux. Il est permis d’en détenir un chez soi au Québec.

25 mai 2012 : Le service de police de Gatineau a confirmé la thèse du triple meurtre en lien avec la découverte de trois corps dans une résidence de l’Outaouais. Les corps avaient été découverts au 64, rue Félix-Leclerc, dans le secteur Aylmer, à Gatineau. Les policiers ont également dévoilé l’identité des victimes. Il s’agit de Louise LeBœuf, 63 ans, son conjoint Claude Lévesque, 58 ans, et sa fille Anne – Catherine Powers, 21 ans. Le conjoint de cette dernière et leur enfant vivait également dans la maison mais ils n’étaient pas sur les lieux du crime à l’arrivée des policiers. Des autopsies ont été pratiquées ce matin, à Montréal. Un homme de 28 ans a été arrêté jeudi après-midi en lien avec cette histoire au club de golf Rivermead, à proximité de la résidence où les policiers ont fait la macabre découverte. L’homme était en présence d’un enfant de 15 mois au moment de son arrestation. Le suspect n’a offert aucune résistance. Il était toujours interrogé par les policiers et l’enfant a été confié à la Direction de la protection de la jeunesse.

26 mai 2012 : Les citoyens du quartier des Cent maisons à Sainte-Thérèse pourraient freiner l’adoption par la Ville du projet de développement de logements derrière la Place Élite. Mardi, la municipalité a dû tenir un registre sur ce projet en vertu des lois sur l’aménagement et l’urbanisme et sur les élections et référendums dans les municipalités. À la suite de ce registre, la Ville de Sainte-Thérèse est obligée d’aller en référendum ou encore d’annuler le projet, puisque 51 personnes y ont apposé leurs signatures. Le seuil minimal requis de signataires est de 24. Le 26 mars dernier, la Ville avait présenté un projet de 102 unités de logements derrière la Place Élite sur le boulevard Curé-Labelle, pour la plupart des quatre et demi d’environs 1000 pieds carrés ainsi qu’une quinzaine de trois et demi.

26 mai 2012 : La police enquête sur l’enlèvement d’un homme et de son fils, à Montréal. Vers 13h30, un homme a appelé les policiers pour leur dire que son frère et son fils avaient été enlevés par des individus et que ceux-ci voulaient une rançon d’un montant indéterminé. «Comme le veut le protocole, l’enquête a aussitôt été confiée aux enquêteurs des Crimes majeurs de la police de Montréal. L’homme âgé de 37 ans a été retrouvé vers 19h hier à Montréal alors que l’enfant, âgé de 10 ans, a été retrouvé vers 20h à Laval», a raconté l’agent Daniel Lacoursière de la police de Montréal. On ignore les circonstances exactes dans lesquelles les deux victimes, qui sont d’origine arabe, ont été retrouvées.

26 mai 2012 : Un jeune homme de 17 ans, Patrick Jobin, a perdu la vie, sur la route 265, à Plessisville, dans les Bois-Francs, après avoir été heurté par un cheval qui a traversé l’habitacle de la voiture dans laquelle il était passager. L’adolescent originaire de Saint-Louis-de-Blandford dans les Bois-Francs était sur la banquette arrière d’une Oldsmobile Alero conduite par une amie. Une autre adolescente se trouvait assise à l’avant. L’automobile a frappé un cheval qui se trouvait sur la chaussée. L’animal a fracassé le pare-brise avant pour se retrouver à l’arrière du véhicule. Les deux jeunes femmes âgées également de 17 ans ont subi des blessures mineures et ont été conduites à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska de Victoriaville. L’animal est mort sur le coup et a été transporté à la caserne des pompiers.

26 mai 2012 : Un jeune voyou a eu l’idée de crever les pneus de plus de cinquante voitures dans un secteur résidentiel de Val-Bélair, dans la nuit de vendredi à samedi. Le nombre de véhicules vandalisés pourrait atteindre près de 75, a indiqué le lieutenant Stéphane Labrecque du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) Les incidents sont survenus dans les rues de l’Équinoxe, de l’Emblème, de l’Égypte, Etna ainsi que sur le boulevard Pie XI.

26 mai 2012 : Un motocycliste de 21 ans est décédé après avoir perdu la maîtrise de son engin dans la bretelle de sortie 281 à Neuville, dans la grande région de Québec. Peu avant l’accident, le jeune homme roulait à plus de 200 km/h sur l’autoroute 40 en direction est. Un policier de la Sûreté du Québec ayant capté sa vitesse dans le secteur de Donnacona a tenté de le rattraper. Il l’a toutefois perdu de vue. Un appel d’urgence logé quelques instants plus tard pour signaler une sortie de route impliquant un motocycliste a permis de retrouver le conducteur. Ce dernier a été conduit à l’hôpital où son décès a été constaté.

26 mai 2012 : Joël Gauthier, l’homme de 18 ans frappé par la foudre, à Ottawa, lors des violents orages qui ont sévi dans la région, a succombé à ses blessures. Le jeune homme faisait du vélo en compagnie d’une amie dans le parc Vincent-Massey. Les deux s’étaient arrêtés sous un arbre pour enfiler des vêtements de pluie lorsque la foudre a frappé le jeune homme et l’arbre. Lorsque les ambulanciers sont arrivés, il était inconscient et en arrêt cardiaque. L’homme a été transporté à l’hôpital, où il est décédé. La jeune femme qui était avec lui a aussi été emmenée à l’hôpital. Elle se serait plainte d’un engourdissement aux bras, mais on ignorait si elle avait également été touchée par la foudre. Les orages ont causé d’importants dégâts dans le secteur. Une partie de toit d’un immeuble à logements a notamment été arrachée.

27 avril 2012 : Une équipe de plongeurs de la Sûreté du Québec était en direction du réservoir Pipmuacan, à 150 km au nord de Saguenay, afin de retrouver le pilote d’un avion disparu depuis vendredi. Les plongeurs de la SQ ont passé la barrière de la Zec Martin-Valin dans le Parc national des Monts-Valin en direction du lieu d’écrasement de l’avion de type Piper. Les débris de l’avion ont été localisés. Le pilote de 59 ans de la région du Lac-Saint-Jean a décollé du Lac Damasse, vendredi matin pour aller chercher deux chasseurs, un voyage d’environ une heure. Le pilote n’était toutefois pas de retour vendredi soir, plus de 12 h après son départ. Un hélicoptère Griffon des Forces armées canadiennes de la base militaire de Trenton a survolé le secteur en plus d’un avion hercule et d’un hélicoptère privé. L’épave d’un avion avec un pilote à son bord a été retrouvée par les plongeurs de la Sûreté du Québec dans le lac Pipmuacan en fin d’après-midi dimanche, à 150 km au nord de Saguenay. Le Bureau de la sécurité des transports a ouvert une enquête.

27 avril 2012 : Le pilote d’un petit avion ultra léger est mort dans l’écrasement de son appareil, cet après-midi, dans la région de Bécancour. L’identité de la victime était toujours inconnue dimanche soir, ainsi que les circonstances dans lesquelles s’est produit l’accident.

28 mai 2012 : L’entreprise d’abattage de bovins Levinoff-Colbex, établie à Saint-Cyrille-de-Wendover, a annoncé qu’elle suspendait ses opérations pour une durée indéterminée, en raison de sa situation financière difficile. Ce sont 270 travailleurs qui perdront leur emploi, du moins temporairement, selon Sonia Dumont de la Fédération des producteurs de bovins du Québec (FPBQ). L’entreprise a suspendu ses achats d’animaux et des rencontres avec ses créanciers sont prévues. La FPBQ est devenue actionnaire de l’abattoir Levinoff-Colbex en janvier 2006 pour une somme de 62,5 millions $, après que le marché de la vache de réforme – des vaches en fin de carrière de production laitière – se soit totalement effondré au Québec en raison de la crise de la vache folle.

28 mai 2012 : Gabriel Nadeau-Dubois, le porte-parole de la CLASSE, doit comparaître demain matin au palais de justice de Québec pour outrage au tribunal. Le porte-parole étudiant doit répondre à la plainte déposée par Jean-François Morasse, un étudiant de l’Université Laval qui a obtenu, en avril, une injonction pour assister à ses cours en arts visuels malgré le conflit. L’étudiant de 25 ans reproche à Gabriel Nadeau-Dubois d’avoir incité ses membres à défier les injonctions émises par les tribunaux, notamment en maintenant des piquets de grève. Dans une entrevue diffusée le 13 mai à RDI, le co – porte-parole de la CLASSE avait indiqué : «C’est tout à fait regrettable qu’il y ait une minorité d’étudiants et d’étudiantes qui utilisent les tribunaux pour contourner la décision collective qui a été prise. Nous, on trouve ça tout à fait légitime que les gens prennent les moyens nécessaires pour faire respecter le vote de grève. Et si ça prend des piquets de grève, on croit que c’est un moyen tout à fait légitime de le faire.» Jean-François Morasse estime que ces propos sont inacceptables et violent l’article 761 du Code de procédure civile. Il a déposé une plainte contre le porte-parole de la CLASSE deux jours après la diffusion de l’entrevue de Gabriel Nadeau-Dubois. Il a indiqué être conseillé dans ses démarches par l’avocat Yvon Garneau. S’il était reconnu coupable d’outrage au tribunal, M. Nadeau-Dubois s’exposerait à une amende maximale de 50 000 $ et à une peine d’emprisonnement maximale d’un an. L’attaché de presse de la CLASSE, Renaud Poirier St-Pierre, a indiqué lundi que Gabriel Nadeau-Dubois respectera l’ordonnance de la cour et sera présent au palais de justice.

Voir aussi : la période du 29 mai au 31 mai 2012.

Voici nos sources d’infos pour cette semaine :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Branchez-vous
  • Radio-Canada
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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