
C’est arrivé au Québec du 15 avril au 21 avril 2012
Voir aussi : semaine précédente du 8 avril au 14 avril 2012
15 avril 2012 : BIXI est de retour dans les rues de Montréal avec un réseau qui, une fois de plus, prend de l’expansion. Désormais, les résidents de la ville de Longueuil pourront eux aussi profiter du service grâce à l’introduction de six stations et de 70 vélos dans leur municipalité. Ces bicyclettes pourront être utilisées dans les stations de Montréal et vice-versa. Les ports d’attache seront situés à des endroits stratégiques, tels que le Métro de Longueuil et le Cégep Édouard-Montpetit. Sur l’île de Montréal, neuf arrondissements et la ville de Westmount verront le retour des vélos argentés. Au total, le réseau comptera cette année 411 stations et 5120 bicyclettes et certains arrondissements, tel Ahuntsic, ont accueilli de nouvelles stations. L’ajout de deux stations dépôts dans l’arrondissement de Ville-Marie devrait permettre d’augmenter la capacité d’accueil au centre-ville. Les responsables de BIXI promettent aussi de revoir la redistribution des vélos dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, afin de diminuer l’engorgement en soirée. Une application pour le réseau de vélos en libre-service devrait être lancée en cours d’année. Offerte gratuitement, cette application permettra aux utilisateurs de connaître la disponibilité des vélos et des stations en temps réel.
15 avril 2012 : Un homme d’une quarantaine d’années a été blessé à la suite d’une agression à l’arme blanche, dans le quartier Saint-Michel, à Montréal. Les policiers ont reçu un appel, peu avant minuit, pour deux hommes qui se bagarraient à l’intersection de la rue Legendre et de la 6e avenue. À l’arrivée des policiers, ces derniers ont retrouvé un homme blessé par un objet tranchant. La victime a été rapidement transportée à l’hôpital, où l’on craignait d’abord pour sa vie. Vers 4 h, son état n’inspirait plus aucune crainte. « Selon de nombreux témoins, il s’agirait d’une histoire de triangle amoureux », rapporte Daniel Fortier, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Les deux hommes et la femme impliqués dans ce triangle amoureux sont connus des policiers, qui ont été appelés à intervenir auprès de ces individus, dans le passé, pour divers dossiers.
16 avril 2012 : La station Berri-UQAM, point de ralliement des lignes orange, verte et jaune du métro de Montréal, a été évacuée vers 14.30. Des ambulances, la police ainsi que les pompiers ont été appelés à se rendre sur place. Selon la police de Montréal, un «engin fumigène» a été lancé à l’intérieur de la station. Personne n’a été blessé selon les premières informations fournies par Urgence-Santé. Dès ce matin, le service est perturbé dans le métro de Montréal, après que de lourds sacs eurent été jetés sur les voies des lignes bleue, verte et orange. C’est aux alentours de 7 h 15 que, simultanément, les freins de secours placés sur les quais ont été actionnés dans cinq stations du réseau. «Pour nous, il est clair qu’il s’agit d’un acte de vandalisme concerté», a déclaré la porte-parole de la Société de transport de Montréal, Isabelle Tremblay. Dans les stations Frontenac, Préfontaine, Université de Montréal, Mont-Royal et Georges-Vanier, de lourds sacs verts ont été retrouvés sur les voies par les équipes de la STM. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) s’est occupé de retirer les sacs pour permettre la reprise de la circulation. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont été touchées par ces actes puisqu’il s’agissait de l’heure de pointe.
16 avril 2012 : Un incendie a touché un édifice à logements de la rue Waverly, à Montréal. Les flammes ont pris naissance peu avant minuit dans un logement du deuxième étage d’un immeuble situé près de la rue Bernard dans le Mile-End. L’incendie a été maîtrisé en environ une heure. Or, il semble qu’aucun des six appartements n’était muni d’avertisseur de fumée. Environ 25 personnes ont été évacuées. Certains résidents devront être relocalisés. La cause du brasier n’est pas encore connue.
16 avril 2012 : Accusé d’avoir commis plusieurs fraudes informatiques et d’avoir eu en sa possession les informations personnelles de centaines de personnes, Sébastien Massicotte-Lalumière a plaidé coupable à une partie des chefs qui pesaient contre lui jeudi dernier. Qualifiée de « crime de l’heure » par la juge Lise Gaboury, l’arnaque du pirate informatique de 23 ans lui aurait permis de mettre la main sur plus de 452 000 $. Il aurait aussi essayé de mettre la main sur 700 000 $, une manœuvre qui a été bloquée par des institutions financières méfiantes. En envoyant plus d’un million de courriels frauduleux à l’image de différentes institutions financières qui demandaient à leurs clients de mettre leur profil à jour, il a mis la main sur une impressionnante quantité de renseignements personnels qui lui ont permis d’activer un grand nombre de téléphones cellulaires, de commander des cartes de crédit, d’ouvrir des comptes bancaires sous de fausses identités avec l’aide de complices et de procéder à des transferts d’argent. En se faisant passer pour un technicien en informatique, il a aussi réussi à s’introduire dans les systèmes informatiques de magasins et de restaurants à distance et a mis la main sur des numéros de cartes de crédit de clients. Selon le témoignage de l’enquêteur principal au dossier, l’individu avait en sa possession près de 200 000 profils personnels. La Sûreté du Québec, qui avait repris l’enquête du Service de police de Laval, n’a toutefois pu déterminer ce qui était advenu de l’argent du crime. La couronne a demandé une peine de 36 mois d’emprisonnement.
17 avril 2012 : Pour une deuxième fois cette semaine, la présence de fumée a forcé l’évacuation d’une station de métro et un arrêt du service à Montréal. Vers 7 h 20, le Service de police de la Ville de Montréal a reçu des appels selon lesquels une importante fumée se dégageait sur la ligne verte, entre les stations Papineau et Beaudry, a indiqué le porte-parole Daniel Fortier. Immédiatement, le service sur cette ligne a été interrompu, entre les stations Honoré-Beaugrand et Berri-UQAM et un service de navette a été mis en place. Un colis suspect a ainsi été trouvé et le service a pu reprendre sur la ligne verte aux alentours de 8 h 15.
Une maison à Québec. Photo : © GrandQuebec.com.
17 avril 2012 : Les 14 suspects, dont l’entrepreneur Tony Accurso, arrêtés lors de l’opération policière Gravier menée par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) comparaîtront le 19 juin prochain. Quarante-sept chefs d’accusation ont été déposés contre les personnes arrêtées, notamment en lien avec des cas de fraudes, de fraudes envers le gouvernement, d’abus de confiance par un fonctionnaire public, d’actes de corruption dans les affaires municipales, d’influence d’un fonctionnaire municipal, de complot et d’utilisation de documents contrefaits. Le commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafernière, et le chef du Service des enquêtes sur la corruption, Denis Morin, ont dévoilé les détails de l’opération : Deux entreprises font l’objet d’accusations criminelles: BPR Triax inc. et Transport et excavation Mascouche. Il s’agit de Antonio Accurso, Normand Trudel et Jean Leroux, de Terrebonne, Sylvie Chassé, de Mascouche, Luc Tremblay, de Saint-Lambert, André De Maisonneuve, de Laval, Rosaire Fontaine, de Saint-André-d’Argenteuil, de Deux-Montagnes, Jacques Audette, de Verdun, Gaétan Biancamano, de Saint-Mathieu-de-Belœil, Claude Duchesne, de Repentigny, Serge Duplessis, 58 ans, de Sainte-Thérèse, Pierre Raymond, Pierre Lamarche et Louis-Georges Boudreault, de Montréal. Un mandat d’arrestation a également été lancé contre le maire de Mascouche Richard Marcotte qui se trouverait présentement à Cuba.
17 avril 2012 : Jean-Bernard Devilmé, père de quatre enfants, sans statut de résidence depuis son ordre de déportation en décembre dernier, a été arrêté à son domicile et pourrait être déporté malgré une demande de parrainage. L’homme de 37 ans, qui a d’abord émigré aux États-Unis avec sa famille à l’âge de 13 ans, a perdu il y a quelques années son statut de résident permanent américain lorsqu’il s’est établi au Canada afin d’être près de ses enfants nés d’une première union. L’organisme Solidarité sans frontières dénonce le fait que M. Devilmé se trouve sous le coup d’une déportation en raison d’infractions commises au début des années 2000. «… Toutes les infractions de Devilmé ont été commises il y a plus de dix ans et n’ont jamais mérité une peine plus lourde qu’une amende», a précisé Rosalind Wong, de Solidarité sans frontières.
Grève étudiante au Collège Saint-Laurent. Photo : © GrandQuebec.com.
17 avril 2012 : Une série d’incendies criminels sème l’inquiétude dans l’arrondissement de Beauport, à Québec. Depuis quelques semaines, on compte à Beauport une quinzaine d’incendies d’origine douteuse, qui ont été allumés dans des poubelles et des conteneurs, mais aussi, dans des résidences en construction. Une résidence en construction de la rue Marcoux a été incendiée mardi soir, ainsi qu’une pelle hydraulique. L’entrepreneur Richard Brochu, de l’entreprise Harfang construction, qui a été deux fois victime d’un incendie criminel dans les résidences qu’il construisait, parle de dommages totalisant 70 000 $ jusqu’ici.
18 avril 2012 : Une délégation de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) a remis à l’Office québécois de la langue française (OQLF) une liste de plus de 850 plaintes contre des entreprises montréalaises ne respectant pas la loi 101. Des membres de la SSJB ont parcouru les arrondissements de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent, afin de vérifier l’étendue du respect de la loi qui oblige l’affichage en français, en particulier dans ces quartiers multiculturels. «Dans Côte-des-Neiges, il y a très peu d’anglophones et il devrait être essentiel de faire un effort pour éviter que les nouveaux arrivants s’anglicisent ici», a donné en exemple Mario Beaulieu, président général de la SSJB. Il déplore le laxisme qui permet à de plus en plus de commerçants de bafouer la langue nationale. «On devrait tout mettre en œuvre pour respecter notre langue nationale, a dit M. Beaulieu. On n’est pas contre la connaissance de l’anglais, mais il faut favoriser le français.» «Le parc industriel de Saint-Laurent est, avec celui de Dorval et de Lachine, le plus important au Québec et pourtant, la majorité des compagnies fonctionnent en langue anglaise», s’est-il indigné.
18 avril 2012 : Le contrôleur de la Ville de Montréal aurait remis un rapport à la police concernant un immense terrain de l’arrondissement Rivière-des-Prairies vendu à prix d’aubaine à un promoteur privé par la Ville. Le contrôleur Alain Bond s’est penché sur l’acquisition du site Marc-Aurèle Fortin au consortium Petra-St-Luc qui n’a déboursé que 1,5 million $, alors que la Ville de Montréal l’avait payé 7,7 millions $ 15 ans auparavant à la fin des années 1980. Selon Radio-Canada, le contrôleur aurait aussi noté que durant cet appel d’offres, deux terrains appartenant au groupe Petra, membre du consortium et dirigé par Giuseppe Borsellino, ont été vendus à rabais aux deux enfants de Pierre Santamaria, alors directeur général de l’arrondissement Rivière-des-Prairies. Au total, les enfants Santamaria auraient payé de 200 000 $ de moins que l’évaluation municipale. Pierre Santamaria considère qu’il n’y a aucun lien entre la vente de terrains de la Ville au consortium et les transactions dont ont profité ses enfants avec l’entrepreneur faisant partie du consortium.
19 avril 2012 : Les policiers de Québec ont procédé à plus d’une dizaine d’arrestations lors d’une manifestation d’étudiants, au Cégep de Limoilou. La manifestation qui réunissait environ 200 étudiants a débuté peu après l’annonce de l’annulation par la direction d’une activité de désobéissance civile que devait présenter un professeur du cégep. La direction aurait indiqué au professeur que des sanctions seraient prises s’il poursuivait son initiative. Il n’est pas clair, pour l’instant, si la manifestation a été organisée en réaction à cette décision de la direction. Les manifestants ont marché autour du cégep, sous surveillance policière, mais les esprits se sont échauffés et les policiers ont procédé à plus d’une dizaine d’arrestations.
19 avril 2012 : Des locataires s’opposant à la démolition d’un bâtiment centenaire, dernier vestige du «Faubourg à M’lasse», célèbrent leur première victoire. Gilles-Mario Lauzon et Rémy Thomas se sont présentés à la consultation publique tenue par l’arrondissement de Ville-Marie pour y dénoncer le projet particulier en construction proposé par leur propriétaire. Celui-ci demandait la permission de construire une tour à condominiums d’une hauteur de six étages, ce qui n’est pas en accord avec la réglementation de l’arrondissement en temps normal. En plus de craindre d’être expulsés de leur domicile, les locataires s’opposent à ce projet qui détruirait un bâtiment d’une grande valeur historique. «L’édifice a été érigé en 1885 et il est en excellent état», a souligné Gilles-Mario Lauzon, ajoutant qu’il trouverait dommage de voir les derniers vestiges du Faubourg à M’lasse disparaître. Le logement de M. Lauzon est situé sur la rue Dorion, dans le quartier Sainte-Marie. Les lieux étaient alors mieux connus sous le nom de Faubourg à M’lasse, possiblement nommé ainsi parce que les cargos déversaient leur précieux chargement de mélasse dans les conteneurs à proximité. Le secteur fut presque entièrement rasé en 1963, la Ville de Montréal délocalisait alors près de 5000 personnes afin de permettre la construction de la tour de Radio-Canada et le prolongement de l’autoroute Ville-Marie. À cette époque, la conservation des bâtiments historiques ne faisait pas partie des priorités de la Ville, a expliqué Catherine Charlebois, muséologue du Centre d’histoire de Montréal. Contrairement à une légende urbaine qui circule encore aujourd’hui, un déversement monstre de mélasse n’a jamais tué des résidents du quartier Sainte-Marie. Cependant, un incident similaire s’est réellement produit le 15 janvier 1919 dans la ville de Boston. Une citerne remplie de 8 700 000 litres de la substance sucrée s’est déversée dans le quartier du North End de la métropole, faisant 21 morts et 150 blessés.
19 avril 2012 : Près de 300 manifestants opposés à la hausse des droits de scolarité se sont réunis à Montréal, pour faire entendre leur cause. Ils se sont rassemblés au square Phillips. Plusieurs étaient masqués et vêtus de noir. Les manifestants se sont séparés en deux groupes. Le premier groupe a entrepris de marcher vers l’est, et l’autre vers l’ouest. Ce deuxième groupe s’est dirigé vers une succursale de la Banque CIBC située au 1010 Sherbrooke Ouest, à l’intersection de la rue Metcalfe. Ils ont ensuite entouré le bâtiment, dans lequel se trouvent également les bureaux du Conseil du patronat du Québec. Le SPVM a déclaré la manifestation illégale vers 8 h 30 et a entrepris de disperser les manifestants. Lors de leur intervention, les policiers ont procédé à deux arrestations. Les deux personnes appréhendées ont reçu des constats d’infraction. Par ailleurs, la police est à la recherche d’individus qui s’en seraient pris à une automobiliste. Coincée au milieu de la manifestation, une dame qui se trouvait au volant de sa voiture aurait été contrainte de la quitter lorsque des individus ont forcé ses portières. Les trouble-fête se seraient ensuite emparés de son véhicule, certains utilisant son klaxon et d’autres sautant à pieds joints sur son toit.
20 avril 2012 : Il est de la responsabilité des gens qui organisent des manifestations d’avoir le contrôle sur les gens qui y participent», a exposé le patron de la SQ, Richard Deschênes. Appelé lui aussi à réagir aux affrontements qui ont opposés des groupes d’étudiants et des policiers, Robert Dutil a signalé que ce sont les établissements qui ont requis la présence de policiers et d’agents de sécurité. Le ministre de la Sécurité publique a rappelé que les tribunaux avaient confirmé aux étudiants qui ne sont pas en grève le droit d’assister à leurs cours. «Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord avec l’augmentation des droits de scolarité qu’on doit s’opposer par la violence à des décisions des tribunaux», a-t-il plaidé. Les interventions policières reliées au conflit ont nécessité 28 000 heures supplémentaires et une facture de 1,5 million $, a précisé le patron de la SQ. L’association CLASSE, qui regroupe environ 50 % des grévistes, n’a toujours pas dénoncé la violence.
20 avril 2012 : La neige a commencé à tomber dans certains secteurs du Québec, notamment dans la région du Saguenay où de 10 à 15 cm étaient attendus durant la nuit. Une accumulation de 5 à 10 cm était par ailleurs prévue pour la journée de samedi, toujours à Saguenay. Plusieurs autres régions situées au nord du Saint-Laurent, dont la Gaspésie, Baie-Comeau et Manicouagan, entre autres, doivent recevoir de la neige au cours de la fin de semaine.
20 avril 2012 : Montréal pourrait être le théâtre du plus grand rassemblement environnemental de l’histoire du Québec lors des célébrations du 22 avril. Le rendez-vous est à 14 h, sur la place des Festivals et 100 000 personnes sont attendues. Le 22 avril est «un moment d’espoir», a rappelé Pierre Lussier, vice-président de l’association Le Jour de la Terre Québec, qui coordonne les célébrations. «Il y a des signes positifs au Québec, comme la mise en place d’un marché du carbone ou l’objectif d’une diminution de 20% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020», a-t-il noté. Les célébrations du Jour de la Terre servent à rappeler à chacun que les grands changements commencent souvent par les petites actions. La santé est d’ailleurs le thème du Jour de la Terre, cette année. Une question qui concerne bien les 7 millions de Québécois.
20 avril 2012 : Les immigrants qui espèrent devenir citoyens canadiens devront désormais démontrer qu’ils sont aptes à s’exprimer adéquatement dans une des deux langues officielles du pays, soit l’anglais ou le français, a annoncé le ministre de l’Immigration, Jason Kenney. «On va mettre en place une obligation que les demandeurs de la citoyenneté obtiennent une preuve qu’ils ont fait une évaluation auprès d’un organisme pour démontrer leur compétence linguistique», a annoncé M. Kenney. M. Kenney a fait cette annonce lors d’un discours portant sur les réformes fédérales en matière d’immigration. M. Kenney a reconnu qu’un des plus gros problèmes auxquels doivent faire face les immigrants en arrivant ici est le manque d’équivalence des diplômes et des formations qu’ils ont obtenus dans leur pays d’origine.
20 avril 2012 : Une mère dont la fille de neuf ans est victime d’intimidation a livré un émouvant témoignage sur la situation de sa fille qui fréquente l’école Saint-Sacrement, le même établissement où un autre élève s’est retrouvé à l’hôpital après s’est faire battre par deux autres camarades de classe. La mère s’est manifesté au lendemain d’un reportage diffusé sur TVA qui montrait le calvaire d’un élève de 5e année qui s’est retrouvé à l’hôpital après avoir été intimidé par deux élèves et ce, en présence d’un enseignant dans cette école de Saint-Hyacinthe. La fillette, qui fréquente également l’école Saint-Sacrement, est harcelée par des camarades. «Un papier est tombé du matelas, et quand j’ai pris la peine de le lire, il était écrit: « Ça ne me donne rien de vivre, l’école c’est plate, c’est moche, je ne suis juste bonne à rien et j’aimerais qu’on me dise comment mourir »», a confié la mère de l’enfant. «On est en train de scrapper cet enfant-là, a réagi Jasmin Roy, qui a rencontré la mère de la fillette. Ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas de mesures d’urgence pour encadrer un enfant qui montre de tels signes de désespoir profond», a ajouté celui qui a créé la Fondation Jasmin Roy dans le but de lutter contre la discrimination et l’intimidation. Une réunion d’urgence s’est tenue avec la direction de l’école, qui s’est engagée à élaborer un autre plan pour aider la jeune fille.
21 avril 2012 : Un adolescent de 16 ans a succombé à ses blessures, après avoir été happé par une voiture vendredi, vers 23 h, à Montréal. La collision est survenue à l’intersection du boulevard Saint-Michel et de la rue Denis-Papin. Le jeune homme traversait Denis-Papin d’ouest en est et l’automobiliste qui circulait en direction sud, sur Saint-Michel, n’a pu l’éviter. Le chauffard, un homme de 40 ans, a pris la fuite à la suite de l’accident. Il a été arrêté environ 30 minutes plus tard, à deux kilomètres de l’endroit, à l’intersection de la rue Villeray et de la 6e avenue. Il devrait faire face à des accusations de délit de fuite et de conduite avec facultés affaiblies causant la mort.
21 avril 2012 : La deuxième journée du Salon Plan Nord, un «franc succès» selon ses organisateurs, s’est déroulée sous haute surveillance policière, au Palais des congrès de Montréal. En mettant le pied dans l’enceinte du Palais des congrès, on apercevait le groupe d’intervention du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), des policiers en uniforme avec des dossards et des casques ainsi que des membres de l’escouade antiémeute qui patrouillaient en rang serré. Il y avait même des agents de sécurité de l’entreprise privée B.E.S.T. – propriété de Garda –, qui a fait les manchettes pour sa présence à l’Université de Montréal la semaine dernière. Pour arriver au 7e étage, où se trouvait le Salon, les visiteurs devaient d’ailleurs traverser quatre «checkpoint» où il fallait montrer patte blanche. Près de 800 personnes – sans compter les exposants – vaguaient d’un kiosque à l’autre, rencontrant des hommes d’affaires ou des représentants de villes nordiques. Plusieurs dizaines de personnes attendaient devant le stand d’ArcelorMittal, curriculum vitae en main. La minière a annoncé qu’elle allait ouvrir 1000 postes en 2012 seulement. «On cherche des cuisiniers, des soudeurs, des mécaniciens, des gestionnaires de projets», a expliqué Pierre Fouquet, directeur du développement des réseaux de la minière. D’autres entreprises, comme Rio Tinto ou Blackrock Metals, cherchaient aussi de la main d’œuvre. Et il y avait des gens en masse. Vers 13 h, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a dû mettre fin à l’inscription, le salon ayant atteint sa pleine capacité. Plusieurs milliers de personnes faisaient déjà la file en espérant pouvoir entrer. Le franc succès du Salon Plan Nord fait miroiter une deuxième édition, cette fois avec un volet international.
21 avril 2012 : Un grand rassemblement auquel quelque 100 000 personnes sont attendues aura lieu, dimanche, à Montréal, pour souligner le Jour de la Terre. Jeunes et moins jeunes, artistes, personnalités publiques, représentants de divers groupes environnementaux et simples citoyens ayant à cœur le bien-être de leur planète sont invités à marcher pour la Terre. Pauline Marois, Thomas Mulcair, Françoise David, entre autres, et plus de 200 personnalités publiques du Québec ont notamment confirmé leur présence à l’événement. «C’est une marche familiale, pour l’environnement, a expliqué Vanessa Roland, responsable des communications pour Jour de la Terre Québec. C’est apolitique. C’est positif.» Depuis quelques semaines, des personnalités publiques et des artistes comme Fred Pellerin, Gilles Vigneault, Richard Desjardins et plusieurs autres invitent la population à se mobiliser en vue du Jour de la Terre. Des activités auront également lieu à Québec où les cloches des églises de la région résonneront à 14 h afin de souligner le départ de la marche montréalaise. Des artistes feront une lecture publique de la déclaration du 22 avril sur le parvis de l’église Saint-Jean-Baptiste, au même moment. Le Jour de la Terre a été souligné la première fois le 22 avril 1970. À cette époque, le sénateur américain Gaylord Nelson encourageait ses étudiants à mettre sur pied des projets au sein de leur communauté afin de sensibiliser les gens à l’environnement. L’événement est devenu planétaire en 1990 et le Québec s’est joint au mouvement en 1995.
21 avril 2012 : Jérémy a huit ans et rêve de participer un jour aux Jeux olympiques. Il fait du patin artistique, collectionne les médailles d’or et est un bon élève. À son école, on le harcèle et on l’intimide pour ça. Jérémy ne comprend pas. Il a peur. Les sarcasmes et les insultes ont fait place à la violence. Le garçon a été agressé par ses camarades de classe le 14 octobre dernier sur l’heure du midi alors qu’il jouait au soccer. On l’a projeté par terre et on lui a sauté dessus à pieds joints à deux reprises. Des blessures sévères au dos l’ont écarté de la compétition pour plusieurs semaines. Sa maman Josée qui travaille à la même école au service alimentaire a aussi été victime de harcèlement de façon plus sournoise et insidieuse. Ses services ont été de moins en moins requis lors d’événements spéciaux. Elle en a assez. Le 6 mai, une grande marche s’organise dans les rues de Sainte-Angèle pour que cela cesse. Difficile de croire à l’histoire du petit Jérémy. Une rencontre avec Jasmin Roy qui était venu prononcer une conférence à Saint-Césaire lui a donné le courage de poser des gestes pour faire cesser l’intimidation dont il est victime et aussi pour aider tous les autres enfants qui font du sport et qui en sont victimes. L’intimidation a commencé à l’école alors que Jérémy avait six ans quand certains des enfants avaient appris qu’il faisait du patin artistique. Parce qu’il ne fait pas du motocross ou qu’il ne joue pas au hockey, on se moque de lui, on lui lance des roches et on lui donne des jambettes. Ça va être quoi la prochaine étape? Le pire c’est qu’on est en 2012 et qu’il y a des adultes qui encouragent ça. Le dimanche 6 mai, à compter de 13 h, une marche de 3 kilomètres se tiendra dans les rues de Sainte-Angèle. Les gens sont attendus au centre communautaire Charles-d’Auteuil, situé tout près de l’école Jeanne-Mance. Jasmin Roy, fondateur et porte-parole de la Fondation Jasmin Roy qui œuvre dans la prévention, la sensibilisation et le combat à l’intimidation au Québec, sera présent. Élus municipaux, députés et membres de la Commission scolaire des Hautes-Rivières seront également au rendez-vous. Le public est invité à prendre part à la marche pour soutenir la cause.
Voir aussi : 22 avril au 21 au 30 avril 2012.
Voir aussi :
Voici nos sources d’infos pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Branchez-vous
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse
Bonjour.
Concernant la plainte de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) et l’Office québécois de la langue française (OQLF), je suis allée magasiner hier à l’épicerie russe Crazy Chris, au 4571, Van Horne. À ma question de pourquoi l’épicerie n’affichait aucun prix en français, j’ai eu le droit à une drôle de réponse qu’on m’a donnée en russe également : On est des Russes et on ne se pliera pas aux exigences des fascistes québécois!!!!! Le vendeur a ajouté avec une fierté que même les francophones devaient parler le russe ou l’anglais dans cette épicerie et sinon ils pouvaient aller acheter ailleurs.
Je suis une Russe, mais j’ai choisi le Québec pour y vivre ma vie, je suis lasse de ce manque de respect des épiceries ethniques de la Côte-des-Neiges qui s’affichent en toutes les langues à l’exception de la langue française et pour lesquels les Québécois francophones sont des fascistes. Je ne connais aucune épicerie russe qui affiche leur menu en français.
Envoyez votre représentant chez Crazy Chris pour vous convaincre de cette situation.