Ligne du temps : 2012

1er septembre – 7 septembre 2012

1er septembre – 7 septembre 2012

C’est arrivé au Québec du 1er septembre au 7 septembre 2012

Voir aussi : semaine précédente du 29 août au 31 août 2012

1er septembre 2012 : La maladie de la légionellose a fait une nouvelle victime, portant à 10 le nombre de décès survenus depuis le début de l’épidémie à la mi-juillet. La Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale (DRSP) a confirmé la triste nouvelle, soulignant qu’à ce jour, on avait recensé 165 cas de légionellose, dont 10 décès. La victime, un homme de 57 ans, est décédée à l’Hôtel-Dieu de Québec. Le défunt habitait le quartier Saint-Sauveur à Québec, où des inspections ont eu lieu au cours des derniers jours. Ce matin, la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale a assuré, par voie de communiqué, que « tous les moyens sont actuellement mis en œuvre pour confirmer la source probable de la contamination ». La DRSP estime qu’il faudra attendre jusqu’à la mi-septembre avant de recevoir « des confirmations des laboratoires sollicités ».

1er septembre 2012 : Pour le long congé de la fête du Travail, le ministère des Transports (MTQ) a déployé, depuis vendredi, des radars photo dans certains de ses chantiers routiers. Annoncée à la fin juin, l’adoption de la loi 57 a pour but de diminuer les excès de vitesse à l’approche de zones de travaux et ainsi protéger les travailleurs et les signaleurs sur les chantiers. Une nouvelle signalisation sera mise en place afin d’avertir les automobilistes de la présence d’un radar photo dans un secteur précis. Un panneau orange utilisant le pictogramme du radar photo déjà connu des usagers de la route les informera donc qu’ils doivent réduire leur vitesse dans ce secteur. Bien qu’aucun point d’inaptitude n’est enlevé au dossier du conducteur pour une infraction détectée par un radar photo, le non-respect de la limite de vitesse sur les zones de chantiers du Québec peut entraîner une amende salée, soit le double du montant de la contravention habituelle. La présence accrue de policiers dans ces zones spécifiques, en plus d’une campagne publicitaire « Opération orange », a également été employée par le MTQ afin de réduire les risques de danger sur les chantiers routiers.

1er septembre 2012 : Chose rarissime sinon unique dans l’histoire du Québec, deux chefs de parti ont rendu publiques leurs déclarations provinciales de revenus en pleine campagne électorale : Pauline Marois a déclaré pour 2011 un revenu total de 156 231,04 $. Ses impôts et cotisations pour 2011 se sont pour leur part élevés à 25 200,02 $. Dans sa déclaration, François Legault a, de son côté, indiqué un revenu total de 165 318,24 $ pour 2011. Ce montant comprend des revenus d’emploi de 9000 $, des prestations d’un régime de retraite, d’un REER, d’un FERR ou de rentes de 36 744,40 $, des dividendes de sociétés canadiennes imposables de 53 553,60 $ et « autres revenus » de 62 701,94 $. Le total des impôts provinciaux payés par M. Legault en 2011 s’élève à 20 838,60 $. Pour sa part, le chef libéral, Jean Charest, n’a pas dévoilé sa déclaration de revenus. Il a déjà dit à plus d’une reprise, par le passé, qu’il ne dévoilerait pas sa déclaration de revenus et qu’il avait soumis l’équivalent au Commissaire à l’éthique. Il refuse d’en faire plus.

election provinciale

Élections provinciales de 1960: le gouvernement abandonne à leur sort 332,071 délaissés. Un chèque briserait leurs chaînes. Affiche de l’époque.

2 septembre 2012 : Une onzième personne est décédée dans la région de Québec des suites de la légionellose. C’est ce qu’a annoncé dimanche la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale (DRSP). Pascale St-Pierre, porte-parole de la DRSP, a précisé que l’âge moyen des personnes décédées des suites de la maladie est de 77 ans. Le dernier bilan de la DRSP fait état de 169 cas, dont 11 décès. Cela représente quatre cas de plus que la veille, et un décès supplémentaire.

2 septembre 2012 : Malgré la lutte serrée dans les sondages, les trois chefs de parti gardent espoir de remporter le pouvoir mardi et d’être nommés à la tête du gouvernement du Québec. En entrevue à TVA Nouvelles, dimanche, Pauline Marois était visiblement heureuse d’être en tête des intentions de vote. Même si elle ne tient rien pour acquis, elle accueille favorablement le nouveau sondage Léger Marketing – Agence QMI. Après répartition des indécis, le sondage place le PQ au premier rang avec 33 % des intentions de vote. La CAQ en récolte 28 % et le PLQ 27 %. Si elle est élue, Mme Marois promet d’abolir la Loi 12 (connue aussi sous le nom de Loi 78) et la hausse des droits de scolarité dès ses premiers jours en poste. De son côté, François Legault avoue que les résultats du scrutin seront très serrés, mais il est tout de même fébrile; le chef de la CAQ se voit déjà comme le nouveau premier ministre du Québec. La CAQ possède le plus grand élan dans les derniers jours de la campagne, estime M. Legault. Il note que l’appui des femmes et des familles a augmenté au cours de dernières semaines. «Les sondages ne sont pas fiables», a déclaré de son côté Jean Charest, rappelant que des milliers d’électeurs sont toujours indécis.

2 septembre 2012 : Les policiers de la couronne nord de Montréal ont vécu une nuit particulièrement mouvementée, cette nuit, alors que des coups de feu ont retenti dans un quartier résidentiel de Mascouche, suivis d’une embardée dans le même secteur, et d’une sortie de route à Terrebonne qui s’est terminée en poursuite à pied. Un lien entre ces évènements n’est d’ailleurs pas écarté par les différents corps policiers. Peu après 2h, dimanche, des dénotations ont été entendues sur la rue Papineau, dans un secteur résidentiel habituellement paisible de Mascouche. Ce sont des résidants du quartier qui ont signalé le 9-1-1. Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, une cinquantaine de personnes quittaient une résidence où avait eu lieu une fête, ce qui a compliqué l’enquête des policiers puisqu’ils n’ont pas pu avoir accès à des témoins importants. Une demi-heure plus tard, des policiers ont tenté d’intercepter une voiture filant à haute vitesse sur l’autoroute 640, dans le secteur de Terrebonne, mais en vain. Quelques mètres plus loin, l’automobiliste a voulu emprunter la bretelle de sortie pour l’autoroute 40 Ouest et c’est à ce moment qu’il a perdu la maîtrise de son véhicule et a fait une sortie de route. Un passager de 20 ans est resté sur place, alors qu’un autre homme a été localisé par les policiers non loin de l’accident. Selon des éléments trouvés sur place par les policiers, d’autres personnes se trouvaient probablement à l’intérieur du véhicule. Puisque les trois évènements ont eu lieu en moins d’une heure sur un territoire rapproché, il y aurait possiblement un lien entre ce qui s’est passé à Mascouche et à Terrebonne. Chose certaine, la fusillade suivie de l’embardée du véhicule devant une résidence inquiète les résidents du secteur.

hospitalisation

Hospitalisation. Québec donne 40 millions pour soigner… les autres. C’est l’temps qu’ça change. Affiche électorale de 1960.

3 septembre 2012 : Le passager d’un taxi a été la cible de tireurs, dans le secteur de Pointe-aux-Trembles, à Montréal. L’événement s’est produit vers 3h15, alors que le taxi circulait sur la rue Notre-Dame Est, près de la 39e Avenue. Munis d’une arme à air comprimé, les suspects auraient ouvert le feu en direction du taxi alors qu’ils étaient à bord d’un véhicule noir. Selon Daniel Fortier, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), il s’agirait de trois hommes Noirs, âgés d’une vingtaine d’années. Malgré que plusieurs coups de feu aient été tirés en direction du taxi, aucun de ses occupants n’a été blessé. La vitre arrière droite a cependant éclaté. Selon les informations recueillies par les policiers, le passager du taxi aurait eu une altercation avec un des suspects, plus tôt dans la nuit.

3 septembre 2012 : Deux suspects ont été arrêtés en lien avec la mort de Dave Bonsant, 21 ans, survenue après une dispute dans l’arrondissement de Jonquière, à Saguenay. Les deux jeunes hommes dans la vingtaine ont été interceptés, à Belœil, sur la Rive-Sud de Montréal. Un des individus devrait faire face à la justice à Chicoutimi, pour répondre à des accusations de meurtre au second degré. L’autre accusé a été libéré sous promesse de comparaître ultérieurement. Rappelons que cinq individus originaires de Montréal avaient décidé de faire un périple au Saguenay pour sortir dans les bars du coin. Pour une raison que les autorités ignorent encore, une violente bagarre a éclaté entre deux membres du groupe. La victime, originaire de la Rive-Sud de Montréal, avait été retrouvée seule et inconsciente, samedi soir, dans un stationnement derrière un bâtiment de la rue Saint-Dominique, dans le secteur des bars de Jonquière.  Les autorités ont d’ailleurs lancé un appel à tous les individus qui auraient été témoins de cette dispute survenue soit au bar Campus, La Voie maltée ou la P’tite Grenouille.

3 septembre 2012 : Les libéraux ont porté plainte à la Sûreté du Québec et au Directeur général des élections au sujet d’«appels robotisés» en anglais logés auprès d’électeurs de la région de Québec. Les dits appels portaient un message enregistré identifié au Parti libéral. De tels appels auraient été adressés exclusivement à des électeurs des comtés de Taschereau et de Rivière-du-Loup, a confirmé le directeur des communications au Parti libéral, Michel Rochette. «Ces appels sont frauduleux et émanent visiblement d’adversaires mal intentionnés. Nous avons porté plainte auprès de la Sûreté du Québec. Nous avons également alerté la compagnie téléphonique (Iristel) qui prête ses lignes pour cette opération ainsi que le Directeur général des Élections», a fait savoir le PLQ par voie de communiqué. D’autres appels présumément frauduleux auraient été faits par des personnes réelles, à des électeurs des circonscriptions de Vimont et Fabre, à Laval. Sur un ton agressif, les appelants prétendaient faussement être du Parti libéral et sommaient les gens d’aller voter le 4 septembre.

3 septembre 2012 : La station WKND 91,9 FM, une radio musicale de Québec, a joué un tour à Pauline Marois et Jean Charest en leur organisant un rendez-vous surprise sur ses ondes, lundi, ce qui a donné lieu à un échange amical, qualifié de «love-in» par les deux co-animateurs. Alors que Pauline Marois donnait une entrevue dans les locaux de WKND 91,9 FM, Jean Charest a été joint au téléphone par les recherchistes de la station. Les deux protagonistes ont alors accepté de discuter en direct sur les ondes. Ce qui a donné lieu à un échange très contrasté par rapport à leur face-à-face présenté sur les ondes de TVA, il y a deux semaines. Interrogée sur la plus grande qualité de Jean Charest, Mme Marois a indiqué que «M. Charest est un grand résilient […] et il a un grand sens de l’humour». Questionnée sur la plus importante réalisation du premier ministre sortant, la chef péquiste a mentionné qu’il a fait «un réel effort pour augmenter la place des femmes dans les conseils d’administration et qu’il a même eu pendant un temps un conseil des ministres paritaire». De son côté, M. Charest a également qualifié Mme Marois de «personne résiliente» et il a souligné le fait qu’elle a contribué à la mise sur pied d’un réseau de garderie, ce qu’il a jugé comme étant «très bon». L’un des animateurs a demandé au premier ministre s’il apprécie Pauline Marois. «J’apprécie Mme Marois, j’ai du respect pour elle et je ne sous-estime jamais la valeur de mes adversaires», a répondu Jean Charest. Ce à quoi la chef péquiste a répondu : «je ne suis pas souvent d’accord avec lui et il le sait, mais j’apprécie le fait qu’il assume ses responsabilités à sa manière. Je pense que les personnes qui s’engagent en politique, elles le font pour servir leurs citoyens. […] Il fait son possible, même s’il ne réussit pas toujours». C’est alors que Jean Charest s’est spontanément écrié : «ça fait longtemps qu’on n’a pas eu du plaisir de même!» Amusés devant ces échanges de bons mots, les animateurs ont demandé aux deux aspirants au poste de premier ministre s’ils avaient déjà mangé en tête-à-tête. La réponse n’a pas tardé à fuser : «Non » ont-ils affirmé de concert.

elections quebec

Élections au Québec. Caricature de 1960.

4 septembre 2012 : Le Parti québécois a gagné les élections et aura 54 députés à l’Assemblée nationale, contre 50 pour le Parti libéral, 19 pour la Coalition avenir Québec et deux pour Québec solidaire. Pauline Marois réalise son rêve d’écrire une page d’histoire et d’accéder au poste de première ministre du Québec. Le Parti québécois n’a toutefois pas remporté la majorité abolue. « Ce soir, une autre page s’ouvre dans l’histoire de notre peuple. Pour la première fois, le gouvernement du Québec sera dirigé par une femme. Je suis très émue d’être la première à qui incombe cette responsabilité », a dit Mme Marois à la foule de centaines de partisans venus l’acclamer au Métropolis.  Elle a salué le travail accompli par Jean Charest, la performance de François Legault et l’arrivée de Françoise David à l’Assemblée nationale. « Les Québécois ont fait leur choix, nous allons respecter ce choix en gouvernant avec tous les élus de l’Assemblée nationale », a-t-elle ajouté. La chef péquiste a dit qu’elle serait en mesure de trouver des compromis avec ses opposants pour gouverner le Québec. « Le cynisme a perdu et c’est l’espoir qui a gagné », a indiqué la chef péquiste.

4 septembre 2012 :
Le discours de victoire de la chef a été interrompu par un incident. Les gardes du corps de la chef l’ont rapidement escorté hors de la scène lorsqu’une balle assourdissante a été projetée. Mme Marois a gardé son calme et invité les militants à quitter dans le calme la salle, avant de se raviser pour dire que l’incident avait été maîtrisé.

5 septembre 2012 : Avec dignité et émotion, Jean Charest a annoncé son retrait de la vie publique. Pour mesurer l’envergure de cette remarquable carrière commencée il y a 28 ans, il faut prendre un peu de distance par rapport à l’insatisfaction, atteignant chez plusieurs un niveau irrationnel, qu’en étaient venus à ressentir plusieurs Québécois à l’égard du premier ministre sortant.

5 septembre 2012 : La personne qui est tombée soir sous les balles d’un forcené lors de l’attentat perpétré au Métropolis, à Montréal, était un technicien en éclairage travaillant pour le compte des Productions du Grand Bambou, partenaires de l’Équipe Spectra. Denis Blanchette, âgée de 48 ans, se trouvait aux abords de l’édifice lorsqu’elle a été touchée. « Son décès a été constaté sur place », a indiqué un porte-parole d’Urgences santé. L’autre victime, un homme de 27 ans, serait aussi un employé des Productions du Grand Bambou, une entreprise basée à Verdun. Il a été touché dans le bas du corps et repose maintenant hors de danger à l’hôpital. Un individu sous protection policière, qui serait vraisemblablement l’homme de 62 ans suspecté d’être l’auteur de la fusillade, Richard Henry Bain, a été amené à l’Hôpital du Royal Victoria pour une évaluation médicale.

5 septembre 2012 : Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le suspect aurait d’abord tenté d’accéder à la scène par une porte qui était barrée. Il se serait ensuite dirigé vers l’entrée des artistes, à l’arrière, où il aurait été intercepté par les techniciens. Des témoins rencontrés sur place ont affirmé que l’homme aurait lancé un cocktail Molotov contre la porte de l’entrée. Les policiers ont d’ailleurs confirmé qu’un accélérant avait été utilisé. Un véhicule utilitaire sport de marque GMC Yukon, qui appartiendrait au tireur, a fait l’objet d’une fouille par les policiers, tôt mercredi matin. Les images captées par l’hélicoptère TVA Nouvelles laissaient croire qu’un bidon de carburant a été retrouvé dans la voiture. Le suspect aurait pu utiliser cette substance comme accélérant afin de démarrer l’incendie à l’arrière du Métropolis. Le suspect était vraisemblablement en possession d’un puissant fusil d’assaut de type Kalachnikov. Plus d’une arme a été saisie par les policiers, selon l’agent du SPVM Ian Lafrenière.

5 septembre 2012 : Même si elle est minoritaire, Pauline Marois a la ferme intention d’agir rapidement pour annuler la hausse des droits de scolarité, abroger la loi spéciale et renforcir la loi 101. La première ministre élue a donné un aperçu mercredi des premiers gestes qu’elle veut poser. «Mon gouvernement va annuler la hausse des droits de scolarité par décret. La loi 78 n’aura donc plus lieu d’être», a-t-elle dit, soutenant qu’elle espérait obtenir l’appui des partis d’opposition. Même si un décret est adopté par le gouvernement pour annuler la hausse, une motion de non-confiance pourrait être déposée par ses adversaires.

5 septembre 2012 : La nouvelle loi 101 sera adoptée par le gouvernement minoritaire du PQ. Pauline Marois, la première ministre élue du Québec a indiqué qu’elle allait réclamer la collaboration des autres partis pour mener à terme d’autres de ses engagements, dont l’adoption d’une nouvelle loi 101. «Cela demeure au centre de mes préoccupations, il faut agir (…) Je suis sûre que nous saurons trouver un terrain d’entente avec l’opposition pour avancer sur cette question tellement importante», a-t-elle dit. Elle risque d’avoir plus de difficulté à négocier avec les libéraux et la CAQ qui ont exprimé leur désaccord face aux propositions du PQ en matière de langue. Mme Marois a soutenu qu’elle présenterait intégralement sa nouvelle mouture de la loi 101 qui s’étendrait aux entreprises de moins de 50 employés et aux cégeps et écoles professionnelles. Elle veut aussi accélérer le développement du réseau de services de garde et faire des modifications à la loi 35 pour empêcher que des entreprises en construction condamnées puissent obtenir des contrats de l’État.

6 septembre 2012 : Le futur chef du Parti libéral du Canada (PLC) élu en avril 2013 devra avoir une sensibilité pour le Québec, de l’avis de plusieurs candidats pressentis pour se lancer dans la course. Au terme d’une rencontre du caucus libéral de trois jours à Montebello, le parti a dévoilé, jeudi, les règles qui encadreront la course devant officiellement être lancée le 14 novembre prochain. Le choix du successeur de Bob Rae, l’actuel chef intérimaire, sera ensuite révélé le 14 avril, à Ottawa. Ces règles étant maintenant connues, aucun des candidats potentiels, à savoir les députés Denis Coderre, Marc Garneau, Justin Trudeau et Dominic LeBlanc, n’a profité de la rencontre à Montebello pour se jeter dans la mêlée.

6 septembre 2012 :
Sur la vingtaine d’armes que possédait Richard Bain, il en avait apporté cinq lors de la soirée électorale au Métropolis, a indiqué jeudi la procureure à la Couronne, juste après la comparution de l’accusé. Près de 36 heures après l’attentat perpétré au Métropolis, Richard Bain a comparu au palais de justice de Montréal, pour répondre à pas moins de 16 chefs d’accusations, dont un de meurtre au premier degré et trois de tentatives de meurtre. Menotté et flanqué de trois agents des services correctionnels, l’accusé de 61 ans a comparu en anglais, bien que la dénonciation ait été rédigée en français. Bain est également accusé d’avoir causé par le feu des dommages au Métropolis et de possession de dispositifs incendiaires, soit de bidons d’essence et de fusées routières. Il fait en plus face à neuf chefs concernant l’usage illégal d’armes à feu. Il est à noter que de toutes ses armes, une seule, à son domicile de La Conception, avait été acquise illégalement. Aucune accusation concernant la classe politique, dont la première ministre Pauline Marois, n’a encore été déposée. Le soir des élections provinciales, Bain est accusé d’avoir fait irruption au Métropolis au centre-ville de Montréal, par l’entrée des artistes situés à l’arrière de l’édifice. Habillé d’un peignoir et d’une cagoule, il aurait tiré une balle avec un fusil automatique de marque Ceska Zbrojovka avant que le fusil ne s’enraye. Deux techniciens ont été touchés. Denis Blanchette est décédé tandis que Dave Courage en est sorti blessé.

6 septembre 2012 : Les forces policières ont procédé à l’arrestation de quatre personnes, dont un Québécois, qui sont soupçonnées d’être membres d’un réseau de migration clandestine et de traite de personnes. Emmanuel Stanley Omoghan et Felix Omoghan, de Brampton (Ontario), Seth Lazore d’Akwesasne (Ontario) et Oren Lazore de Snye (Québec) auraient participé à la migration clandestine et au trafic d’une famille de cinq personnes des États-Unis vers le Canada, dans la région de Cornwall (Ontario). Tous font face à diverses accusations en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés et du Code criminel. D’après les services policiers, les membres de la famille ont été transportés par voie terrestre des États-Unis jusqu’à l’île Cornwall, puis ont été conduits à Cornwall par bateau sur le fleuve Saint-Laurent. La famille était composée de deux adultes et de trois enfants. Les autorités policières canado-américaines, dont la GRC, la police mohawk d’Akwesasne et le Homeland Security Investigations (HSI), de même que l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), sont au nombre des organismes qui ont participé à l’enquête de trois mois, qui a débouché sur ces arrestations.

6 septembre 2012 : La région de Saint-Hyacinthe a été frappée par un violent orage accompagné de vents très forts et de grêle. Plusieurs arbres se sont retrouvés dans les rues, des résidences ont été endommagées et de nombreux fils électriques ont été arrachés. «Je ne me souviens pas d’avoir vu autant de grêle en si peu de temps», a déclaré le météorologue de la région maskoutaine, Michel Morissette. Selon Environnement Canada, des grêlons de 3 cm de diamètre sont tombés, principalement entre 16 h 15 et 16 h 45. «À deux centimètres (de diamètre) ont considère ça violent. C’est donc une coche de plus», a indiqué la météorologue Rebecca Schneider. Des vents allant jusqu’à 64 km/h ont également été enregistrés. En soirée jeudi, les pompiers et employés municipaux de Saint-Hyacinthe étaient au travail afin de rouvrir plusieurs rues qui étaient obstruées en raison des débris présents sur la chaussée.

7 septembre 2012 : Le couperet est tombé tard jeudi soir pour environ 400 étudiants en anthropologie et en sociologie de l’Université de Montréal : huit cours du trimestre d’hiver sont annulés et devront être repris. Dans un communiqué publié sur son site web, l’Université explique n’avoir eu d’autres choix que d’annuler ces cours qui faisaient pourtant « l’objet de rattrapage depuis le 27 août ». « Cette décision est effectivement dès aujourd’hui (jeudi) et toutes les séances de rattrapage prévues dans ces cours sont en conséquence définitivement annulés, » peut-on notamment lire. « Il s’agit de 1 % de tous les cours qui font l’objet de rattrapage et une infime minorité des quelque 14 000 cours donnés chaque année à l’UdeM », poursuit-on. La direction explique que dans le cas des cours annulés, « les plans de rattrapage n’ont pas pu être mis en œuvre ». C’est pourquoi la direction de la Faculté des arts et sciences a jugé « qu’il était impossible d’atteindre, d’ici le 28 septembre, les objectifs pédagogiques fixés dans les huit cours visés. On ajoute également qu’il n’y aura pas de remboursement, mais qu’une « somme équivalente aux droits de scolarité liés au cours annulé sera automatiquement créditée à leur compte ». De plus, aucune mention d’échec ne sera inscrite aux relevés de notes, de sorte à ne pas causer d’impact sur la moyenne cumulative.

7 septembre 2012 : L’éclosion de légionellose est maîtrisée à Québec, ont affirmé les autorités de santé publique. Depuis le 29 août, personne n’a développé de nouveaux symptômes, ce qui montre bien l’efficacité des actions prises, a déclaré le directeur de la santé publique de Québec, le Dr François Desbiens. Le bilan est maintenant de 176 cas et 11 décès. Chez les dernières personnes touchées, leur exposition à la bactérie remonte au 17 ou 18 août, soit peu avant qu’on ait entrepris la désinfection systématique des tours de refroidissement du centre-ville de Québec. Au total, les inspecteurs de la Ville de Québec, de la Santé publique et de la Régie du bâtiment ont visité 127 tours de 79 édifices. Les analyses bactériologiques se révèlent complexes et ne seront pas terminées avant deux à trois semaines. Selon un médecin-expert en santé publique, la Dre Isabelle Goupil-Somany, il n’est pas certain qu’on puisse débusquer hors de tout doute la bactérie legionella en cause. « Nous n’avons pas encore pu identifier la source de la contamination. Cette bactérie est fréquente dans les tours, même quand l’entretien est bien fait. Notre défi est de trouver celle responsable des gens qui ont été malades », a précisé la Dre Goupil-Somany.

Voir aussi : la période du 8 septembre jusqu’au 14 septembre 2012.

Les sources d’infos pour cette semaine :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Branchez-vous
  • Radio-Canada
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse

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