
C’est arrivé au Québec du 1er avril au 7 avril 2012
Voir aussi : semaine précédente du 29 mars au 31 mars 2012
1er avril 2012 : La taxe sur les carburants a augmenté d’un cent aujourd’hui pour la troisième année de suite, tel que prévu dans le budget 2010-2011 du ministre des Finances, Raymond Bachand. Le gouvernement de Jean Charest avait en effet décidé de hausser le prix de l’essence de 4 cents en quatre ans, à raison d’un cent dès le 1er avril 2010, puis d’un cent à chaque 1er avril jusqu’en 2013 pour financer le développement du transport en commun et l’amélioration des routes. À l’époque, l’association canadienne des automobilistes (CAA-Québec) avait réagi en prévenant que cette augmentation de la taxe sur l’essence d’un cent par année, échelonnée sur quatre ans, et soumise à la hausse de la taxe de vente du Québec, aurait un impact au bout du compte d’environ 6,5 cents le litre de carburant. Une taxe urbaine additionnelle de 3 cents le litre s’applique par ailleurs sur l’essence vendue à la grande région de Montréal et les municipalités avoisinantes, situées sur le territoire couvert par l’Agence métropolitaine de transport. Le gaz naturel et le gaz propane, les solvants dérivés du pétrole, l’essence destinée à des usages chimiques, et le mazout coloré acquis afin d’alimenter un moteur non propulsif ou certains moteurs propulsifs ne sont pas assujettis à la taxe sur les carburants.
1er avril 2012 : Des femmes autochtones ont entrepris dimanche matin, vers 9 h, une marche pour dénoncer le Plan Nord et d’autres gestes du gouvernement Charest qu’elles estiment abusifs en regard des droits des Innus. Parti du campement des Premières Nations aux abords de la route 138 à Maliotenam, le groupe d’une douzaine de femmes a traversé Sept-Îles dimanche midi et prévoit arriver à Montréal pour la marche du Jour de la Terre le 22 avril. Ces femmes participaient au Blocus de la route 138, près de Maliotenam, démantelé par les policiers à la suite d’une injonction accordée à Hydro-Québec pour permettre la poursuite du chantier La Romaine. Des femmes innues de La Romaine, de Natashquan et du Labrador doivent s’ajouter au groupe qui prévoit parcourir de 40 à 70 km par jour. Les marcheuses souhaitent prendre le temps de distribuer de l’information en traversant les villes de Sept-Îles, Port-Cartier et Baie-Comeau. Elles veulent aussi participer à des rencontres d’information dans les communautés autochtones. «Nous marchons de la guerre à la paix, a affirmé Clémence Simon. Nous sommes porteuses de la voix du peuple des Premières Nations. Nous luttons pour la reconnaissance de nos droits, afin que naisse une société nouvelle juste et équitable pour les générations qui suivront. Nous marchons pour construire le chemin de nos enfants afin de leur léguer un avenir meilleur. Nous crions haut et fort contre toute destruction et violation du Nitassinan.»
2 avril 2012 : Le nombre de médecins de famille qui ont quitté le régime public pour le privé a plus que doublé en cinq ans au Québec. Et ceux qui font ce choix sont loin de manquer de travail. En date du mois de mars 2012, 160 omnipraticiens se sont désaffiliés du régime d’assurance maladie du Québec. Il s’agit d’une augmentation de 246 % depuis cinq ans.

Vêtements pour enfants, Souris Mini. Photo de GrandQuebec.com.
2 avril 2012 : La nomination d’unilingues anglophones à d’importants postes a soulevé les passions au cours des derniers mois. Impératif français est revenu à la charge en décernant aux sociétés impliquées des prix « citron ». « Jamais, en aucune circonstance, on ne devrait embaucher quelqu’un qui sera en relation avec la société québécoise dans le cadre de ses fonctions et qui ne parle qu’anglais », martèle le président de l’organisme Jean-Paul Perreault. Il n’hésite pas à taxer le geste d’« agression linguistique ». Ainsi, Geoff Molson s’est mérité un prix citron pour la nomination d’un entraîneur-chef unilingue anglophone à la tête du Canadien de Montréal. Il en va de même pour la Caisse de dépôt et placement du Québec et la Banque Nationale du Canada qui ont respectivement nommé deux cadres et un vice-président incapables de converser dans la langue de Molière. D’ailleurs, HEC Montréal, le premier ministre Jean Charest et la ministre de l’Éducation Line Beauchamp ont reçu des prix « citron » à cet effet.
2 avril 2012 : La Sécurité publique de Trois-Rivières tente toujours d’obtenir des informations relativement à la vague d’incendies criminels qui a touché la ville le week-end dernier. En à peine deux heures dans la nuit de vendredi à samedi (du 30 au 31 mars), neuf incendies ont été allumés en différents endroits de la ville. Plusieurs l’ont été dans des conteneurs à déchets ou encore dans des abris pour voiture. Un seul bâtiment a été endommagé. La police affirme avoir très peu d’informations actuellement et se demande même si les incendies ont tous été allumés par une seule personne. « C’est quand même assez concentré comme laps de temps, ce qui fait qu’on se questionne à savoir s’il y aurait un individu ou plusieurs individus », a expliqué le porte-parole, Michel Letarte. Les autorités demandent aux commerces situés à proximité des lieux où se sont déclarés les incendies de vérifier les vidéos captées par les caméras de surveillance afin d’obtenir des indices.
3 avril 2012 : La situation est sur le point de devenir critique dans les cégeps où les étudiants sont en grève depuis un mois ou plus. Certains établissements collégiaux en sont à élaborer des scénarios de reprise des cours avant les vacances d’été. Dans au moins une quinzaine de cégeps sur 48, les étudiants sont en grève depuis un mois ou plus. Reprendre la session d’études à la rentrée de septembre n’est pas exclu, a confirmé le ministère de l’Éducation (MELS). Suivant un tel scénario, les étudiants devant terminer leurs études collégiales à la session d’hiver 2012 devraient côtoyer les nouveaux arrivants. «Nous devrions accueillir le double d’étudiants, ça ne s’est jamais produit», a précisé Caroline Tessier. Les cégeps devraient aménager les horaires en conséquence. En date d’hier, environ 191 000 étudiants, dont 91 000 de 24 cégeps étaient en grève. Des votes de reconduction de la grève sont prévus dans 11 cégeps, cette semaine.
3 avril 2012 : Le juge Robert Godbout a donné raison à un étudiant qui demandait une injonction interlocutoire contre l’Université Laval, le syndicat des professeurs et des chargés de cours ainsi que trois associations étudiantes de cet établissement de Québec. Laurent Proulx, étudiant en sciences sociales, souhaitait faire lever les piquets de grève pour avoir accès à ses cours. Il s’est dit satisfait du jugement: «Ça ouvre la porte à beaucoup d’étudiants à m’imiter. J’invite d’ailleurs ceux qui sont brimés dans leurs droits à faire de même.» Toutefois, la Coalition large de l’ASSÉ, la CLASSE, déplore le recours aux tribunaux.
3 avril 2012 : Le gouvernement fédéral a annoncé la suppression de Droits et Démocratie, un organisme d’aide internationale, basé à Montréal. Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a affirmé que cette décision a été prise afin de «réaliser des économies tout en maximisant notre efficacité». L’organisme a fait les manchettes alors que l’ancien président de Droits et Démocratie, Rémy Beauregard, est mort d’une crise cardiaque, en janvier 2010, après une réunion du conseil d’administration particulièrement houleuse. Un conflit avait éclaté à l’interne concernant l’orientation de l’organisme dans les dossiers du Moyen-Orient, notamment sur la question palestinienne. Ces querelles ont ensuite conduit à la démission de deux membres du conseil d’administration qui s’opposait au président du c.a., Aurel Braun, nommé par le gouvernement Harper et perçu comme voulant favoriser davantage Israël. Cet organisme, créé en 1988 par le Parlement canadien, emploie une quarantaine de personnes à temps plein. Il remet le prix John-Humphrey qui honore un organisme ou une personne pour sa contribution à la promotion du développement démocratique ou du respect des droits de la personne.
3 avril 2012 : Québec a déposé une requête en injonction en Cour supérieure pour empêcher le gouvernement fédéral de détruire les données des citoyens québécois du registre des armes à feu. Le projet de loi C-19, décrétant l’abolition du registre des «armes à feu sans restriction» et la destruction des données qui y sont contenues, recevra sous peu la sanction royale autorisant le gouvernement Harper à donner suite à ses intentions. Selon le ministre Fournier, Ottawa s’apprête ainsi à brimer les droits fondamentaux du Québec. Les Québécois ont contribué par leurs impôts et par leurs enregistrements à la création du registre, a-t-il plaidé. «Le Québec a droit à ces données pour prévenir la criminalité et le suicide au moyen des armes à feu sans restriction», a-t-il ajouté. Québec souhaite ainsi constituer son propre registre avec les données existantes. L’article 29 de la loi C-19 autorise Ottawa à détruire les données du registre. Pour sa part, le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a signalé que la loi C-19 supprimera le contrôle sur 1 563 873 armes d’épaule enregistrées au Québec. En 2010, le registre a permis de retirer 2561 de ces armes du territoire québécois.
4 avril 2012 : Lucien Nault, un Montréalais de 77 ans, qui a gagné 16,9 millions $ à la loterie, il y a trois ans, en a dépensé près du tiers pour gâter amis et voisins, dont Erika Palacios, la propriétaire d’une agence d’escorte qui devra se battre pour conserver ses cadeaux. Le fils du multimillionnaire, Daniel Nault, vient d’intenter une poursuite civile de 537 730 $ contre cette dame, estimant qu’elle a «exploité» le septuagénaire et que ce dernier devrait être remboursé.
4 avril 2012 : La Ville de Charlemagne, où a vécu Céline Dion durant sa jeunesse, s’est débarrassée ces derniers jours de la fameuse sphère réalisée en hommage à la chanteuse québécoise la plus connue à travers le monde. La sphère était installée sur le boulevard Céline Dion, qui fera l’objet de travaux au cours des prochains mois. La structure était devenue vétuste el la ville promet de rendre hommage à Céline Dion sous une autre forme, mais l’endroit et la forme ne sont pas encore déterminés. Il y a de grandes chances que cet hommage sera installé pas tellement loin de l’endroit où était la sphère. Cette sphère avait originalement été réalisée en 2000 dans le cadre des Floralies de Montréal. La métropole en avait ensuite fait cadeau à la Ville de Charlemagne, qui lui avait redonné une toute nouvelle apparence.
4 avril 2012 : Deux chercheurs ont créé un site web afin de fournir des services de soutien en ligne et des ressources aux personnes qui s’automutilent. Nancy Heath, professeure à l’Université McGill, et Stephen Lewis, professeur adjoint à l’Université de Guelph, ont développé le site Self-injury Outreach and Support (SiOS), un projet destiné aux personnes qui s’automutilent, mais aussi à leurs proches ainsi qu’aux intervenants en milieu scolaire, aux professionnels de la santé et aux spécialistes en santé mentale. Des études ont révélé qu’entre 14% et 24% des adolescents se sont automutilés au moins une fois dans leur vie. Environ le quart d’entre eux l’ont fait plus d’une fois, et plus de la moitié n’en ont jamais parlé à un adulte ou à un professionnel en santé mentale. L’automutilation est un acte délibéré, sans intention suicidaire, qui vise à détruire ses propres tissus corporels et qui exclut les tatouages et les piercings. Le plus souvent, la personne s’inflige des coupures, des brûlures ou des coups.
4 avril 2012 : « Vision Montréal n’est pas en faillite et respecte tous ses engagements financiers », a fait savoir Louise Harel, chef de Vision Montréal, au lendemain du dépôt des états financiers des partis municipaux. Mme Harel a réfuté les propos qu’aurait tenus Richard Bergeron, chef de Projet Montréal, voulant que Vision Montréal soit en faillite technique. Selon les rapports financiers déposés à l’Hôtel de Ville de Montréal et obtenus par les médias, la dette du parti de Mme Harel s’élevait à 709 815 $ en 2011. Pour rembourser sa dette à long terme, Vision Montréal devra avancer 145 000 $ en 2012, 390 000 $ en 2013 et 105 000 $ en 2014.
4 avril 2012 : Des milliers d’étudiants venus de partout au Québec ont manifesté à Sherbrooke pour dénoncer la hausse des frais de scolarité mercredi après-midi. D’autres manifestations ont eu lieu simultanément ailleurs dans la province. Pour l’occasion, l’université a annulé les cours en après-midi. Cette manifestation survient au 52e jour de la grève étudiante. Selon une représentante des étudiants universitaires de Sherbrooke, le mouvement continuera à mettre de la pression sur le gouvernement, tant que les élus n’accepteront pas de discuter de tous les aspects de l’éducation.
5 avril 2012 : Convaincu d’être celui qui a abattu un orignal mythique surnommé le monstre de Matane, un chasseur poursuit un guide de la SEPAQ, qu’il accuse de lui avoir volé l’animal et de l’avoir privé de son incroyable panache, pour lequel des collectionneurs seraient, semble-t-il, prêts à payer dans les six chiffres. La poursuite a été déposée au palais de justice de Mont-Laurier. Jérémy Boileau réclame le panache incroyable de cet animal atypique, en plus de dommages et intérêts de 96 000 $.
5 avril 2012 : Un travailleur tombe de trois étages et s’en tire miraculeusement. Alors qu’il réparait des tôles de la toiture, Sylvain Gauthier est tombé du haut de son échafaudage alors qu’il consolidait la toiture d’un immeuble à Repentigny.
5 avril 2012 : Au cours du premier trimestre de 2012, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a enregistré la création de 15 800 emplois de plus par rapport à la même période l’an dernier. Avec un taux de chômage se situant à 5,1 %, Québec fait l’envie de plusieurs autres villes canadiennes.
5 avril 2012 : On apprend qu’un présumé tortionnaire, qui fait face à des accusations criminelles pour avoir agressé sexuellement, battu et menacé à de multiples reprises sa belle-fille âgée de six ans, a pu retrouver sa liberté pour toute la durée des procédures judiciaires. C’est ce qu’a révélé un jugement de la Cour supérieure rendu au début de mars par le juge Jacques Lévesque. Le magistrat ainsi renversé la décision de détention prise par le juge Louis Dionne, en février, qui avait qualifié les faits présumés de «mauvais film d’horreur». Le tortionnaire de 35 ans, de Québec – qu’on ne peut identifier pour protéger l’identité de sa victime – est accusé d’une kyrielle de chefs de voies de fait armées, voies de fait causant des lésions, contacts sexuels, incitations à des contacts sexuels, méfaits et menaces envers la fillette pour des gestes commis entre 2009 et 2011. Les autorités n’avaient été avisées de la situation qu’en décembre dernier, alors que la petite accompagnait sa mère à l’hôpital. Les ecchymoses qui couvraient son corps et son visage avaient inquiété le personnel hospitalier, qui avait alors contacté les policiers. Une enquête avait été instituée. Fait à noter, le patron de l’accusé, âgé de 72 ans, a lui aussi été traduit en justice relativement à cette même affaire. Les deux pervers auraient amené la fillette à l’automne 2009 dans un chalet du lac Clément, propriété du septuagénaire, en prétextant la tenue d’une fête d’enfants. À leur arrivée sur place, ils auraient plutôt forcé la fillette à enfiler un déshabillé et à les masturber.
6 avril 2012 : Des manifestants envahissent les rues de Chicoutimi et les étudiants en grève disent chercher d’autres solutions pour faire entendre leur voix, après qu’une injonction ait été accordée, interdisant les manifestations à moins de 25 mètres de l’université. Les étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) ont pris d’assaut le centre-ville de Chicoutimi, à Saguenay. Une cinquantaine d’entre eux se sont d’abord réunis au centre Georges-Vézina. Ils n’avaient pas remis les informations sur leur trajectoire aux policiers. Les manifestants ont décidé de s’assoir au centre de la chaussée et se sont immobilisés ainsi pendant une dizaine de minutes. Les policiers ont menacé de procéder à l’arrestation de tous les manifestants. Sans tarder, les étudiants ont repris leur marche, empruntant le pont Dubuc, une artère importante pour la circulation à Chicoutimi.
6 avril 2012 : Un nouveau parc situé aux abords du canal Lachine, à l’angle des rues Saint-Patrick et Atwater, à Montréal, portera le nom de l’ancienne syndicaliste Madeleine Parent. Le conseil de l’arrondissement du Sud-Ouest a adopté, mardi dernier, une résolution visant à honorer la mémoire de l’ancienne syndicaliste décédée le 12 mars 2012. Cette figure de proue du syndicalisme et de la lutte contre les inégalités est «une femme d’exception que l’on associe à la grève des employés de la Dominion Textile, en 1946», a indiqué le maire de l’arrondissement.
6 avril 2012 : Devant la grève étudiante qui perdure, les ministres de l’Éducation et des Finances, Line Beauchamp et Raymond Bachand, ont tenté de calmer le jeu, en annonçant de nouvelles mesures visant à offrir un meilleur soutien à la classe moyenne. Déterminé à ne pas reculer sur sa hausse de 1625 $ sur cinq ans des droits de scolarité, Québec entend élargir le programme de prêts et de mettre sur pied, dès septembre 2013, un régime de remboursement proportionnel au revenu. Les trois associations étudiantes ont rejeté en bloc cette annonce, la qualifiant «d’insultante».
7 avril 2012 : Les policiers de Lévis enquêtent au sujet d’un incendie qui a complètement détruit une voiture et une résidence de la rue des Camomilles, à Lévis. Ce sont des voisins qui ont contacté les pompiers, après avoir aperçu l’abri-auto en feu, peu après 3h. À l’arrivée des 30 sapeurs provenant de quatre casernes, la toiture de la résidence était également la proie des flammes. Selon François Dubé, chef de division du Service de sécurité incendie de Lévis, «la voiture est une perte totale et la résidence est lourdement endommagée». Personne n’a été blessé. L’enquête a été transférée au Service de police de Lévis, qui devra déterminer si le brasier a été allumé par une main criminelle.
7 avril 2012 : Les personnes âgées qui souffrent d’une maladie mentale, comme la dépression et l’anxiété, n’osent pas demander de l’aide par crainte de se faire juger ou de déranger, selon la Fondation des maladies mentales. «Se sentir déprimé, triste ou perdre tout intérêt pour les choses que l’on aimait faire n’est pas du tout normal», a expliqué Lucie Brais, directrice des programmes pour adultes à la Fondation des maladies mentales, en marge de la journée mondiale de la santé. Près de 40 % des personnes âgées sont atteintes de dépression, a indiqué Louis Plamondon, président de l’Association de défense des droits des retraités et préretraités. «Souvent, les gens banalisent la dépression et disent que cet état est normal à cause de l’âge, a fait savoir M. Plamondon. L’ancien directeur du programme de gérontologie de l’Université de Montréal a réalisé en 2007 une étude sur les aînés vulnérables vivant dans des habitations à loyer modique, qui trace un portrait alarmant des difficultés vécues par ces personnes. Selon cette étude, 21 % d’entre elles pleurent souvent, 34 % disent se sentir souvent très seules et 36 % ont de la difficulté à communiquer leurs émotions. Au Québec, près de 100 000 personnes âgées qui vivent à domicile sont atteintes de maladies mentales, comme la dépression, selon la Fondation des maladies mentales.
7 avril 2012 : Un séisme d’une magnitude de 3,1 sur l’échelle de Richter s’est produit près de La Pêche, en Outaouais. Le tremblement de terre est survenu à 17 h 47 dans le secteur de Wakefield, selon le système de détection automatique de Séismes Canada et a été ressenti. C’est la deuxième fois, cette année, que la terre tremble en Outaouais. Le 28 février, un séisme de magnitude 3,2 s’est produit dans le secteur de Buckingham, à Gatineau. Un autre, plus puissant, à 4,1, a été enregistré près de Thurso le 18 septembre 2011. Les séismes de cette magnitude ne sont pas rares dans ce secteur.
Voir aussi : 8 avril au 14 avril 2012.
Voir aussi :

Parade à Montréal. Photo : GrandQuebec.com.
Voici nos sources d’infos pour cette semaine :
- fr.canoe.ca/infos
- Branchez-vous
- Radio-Canada
- Journal de Québec
- Cyberpresse
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