
Ligne du temps : Le Québec au XIXe siècle
Cette rubrique présente une relation des événements qui ont eu lieu au Québec au cours du XIXe siècle, du 1er janvier 1800 au 31 décembre 1899.
Soulignons qu’il s’agit d’un exposé chronologique des événements, hors contexte, sans aucun commentaire, sans analyse des faits, sans voir les effets à long terme d’un épisode, et qui sera toujours incomplète.
De plus, toute ligne du temps reste toujours subjective, en raison des omissions et de la diffusion médiatique au moment de l’événement.
Néanmoins, cette ligne du temps permet de se faire une idée générale de ce qui s’est passé au Québec au cours du XIXe siècle, de se rappeler des faits tombés dans l’oubli…
Si un nom est mal orthographié, si un chiffre est erroné, bref, si vous apercevez une erreur, n’hésitez pas à nous contacter.
Cette ligne du temps reproduit des nouvelles parues dans différentes publications québécoises au moment de l’événement correspondant.

Abreuvoir des colibris. Photographie de GrandQuebec.com.
Vidéo : Poète Ivan Bielinski nous donne son poème La Première Fois (source: youtube.com/voyageCanada)
Comme dans un poème
Je veux parler de la première fois
Pas de la première pelletée de terre
Ni du premier abri
Pas de la folie qui pris
Le premier d’entre nous
De s’établir ici
Ni du comment, ni du pourquoi
De la première question
Des premières nations
Du premier Acte
Au dernier pacte
De l’Union
De nos oignons
Des Hurons
Aux iroquois
De quoi?
De rien
Je parle de rien
De tout ça
On pourrait faire le tour
Du propriétaire
Des profondes rivières
Aux gorges glaciaires
S’étrangler
Devant tant de beauté
Du sous-sol aux étages
On ferait le grand ménage
Et de bien beaux détours
Pour marcher la Terre
Du père
Comme sur un nuage
En se faisant à croire
Que c’est peut-être la dernière fois
Qu’on fait ça ensemble, P’pa
Non moi
C’est de LA première fois
Dont je veux vous parler
Pas de la première nuit
Sur le Cap Diamant
Les premiers fruits
Tachant les gants blancs
Élégants
Qu’on mis
Une première fois
Pour serrer la main des indiens
Ni du premier ours
Surpris
En pleine cambrousse
Dans sa course aux bleuets
Pas du premier jouet
Rapporté d’Europe
Et perdu en forêt
Pas d’la première varlope
Autour du feu de joie
Allumé par les violons
Des premiers colons
Ni de la première truite
Dans le premier filet
Parler de ça tout de suite
Epuiserait le sujet
Avant qu’on y habite
Fallait un premier jet
Ça va de soi
Y aurait tant à dire
Tant l’hiver dur
Du premier surgelé
Au dernier contenant
Du survenant
À la première bordée de neige
En famille
Des filles en quadrilles
Qui sautillent
Depuis la Nouvelle-France
Jusqu’à sa survivance
Joyeuse
Comme une scie sauteuse
A quatre pattes
Sur un deux par quatre
C’est dingue
Tous ce bois
Arpenté
Pour la toute première fois
Penses-y
Tant de mots
Moteurs
Et tant de poésie
De bateaux montés
De chevaux vapeurs
Ont fait mieux que moi
Pour une première fois
Que je n’me risque pas
A parler frett nette
D’la première épinette
Du bonheur après la première peine
Au milieu de la plaine
Des cowboys
Des coyotes
De la ‘tite cocotte
Et de sa moitié
Des grenouilles qui flottent encore
Dans leur bénitier
C’est fort
C’est vrai
Il y en a eu beaucoup
De Grandes Premières
Tu parles
Parlementaires
Des grands chapeaux
Levés
Chutes d’eau et de Rideau
Canal, chenal, joual
Langage brut plus que brutal
De l’anse Saint-Jean
A l’Anse-pleureuse
Les tournures
Heureuses
Ont été nombreuses
À teinter not’ parlure
À la Bonaventure
Dite à mesure
Que se brassait les cartes
Dans la première cabane
Dans le nouvel appart
Du premier rang
Au dernier viaduc
C’est chouette
Seigneur
Mais ça pique
Bois
Un grand Duc d’Amérique
Comme toi
Ça me parle là
Droit au cœur
Des saints fortifiés
Aux paroisses mystifiées
De Saint-Hilarion
À Saint-Boniface
Toutes ces faces de carême
Qu’on aime de même
Depuis la première fois
Qu’on les sculpta
Dans la roche
Depuis la première fois
Que tinta
Dans le froid
La première cloche
Moi je veux vraiment
La dire
Cette mosus de première fois
Qui me prend le bec
Depuis le début
Du scénario
De l’Ontario
Et du Québec
Aux chapitres de l’ouest
Qui ne sont pas en reste
Dans ce récit qui rime
Jusqu’aux maritimes
Depuis le Kanata
De Donnacona à Stadacona
Qui grandit comme alors
À mesure qu’on l’explore
Le Canada
Comme une idée qu’on a
Un canevas
Qui va
De l’avant
Et qui s’écrit
Avec les mots d’esprit
Et les traits de génie
De tous ses habitants
Cette première fois dont je veux tant parler
N’est pas passée
Mais elle est chaque instant renouvelée
Dans tout ce qui fait qu’on aime
Vivre ici
En ce pays
Comme dans un poème. …
C’est la réponse que j’attendais et le premier qui y a répondu… Bravo pour vos réponses il y en a des originales!
J’aimerais ca écrire comme ca.
Bravo!