Monstres aquatiques

Monstres aquatiques du Québec et du Canada

Monstres aquatiques du Québec : La légende des créatures marines et lacustres perdure depuis des siècles et selon d’anciennes croyances, ces monstres seraient des esprits maléfiques qui tueraient les voyageurs en les noyant.

Bien entendu, Nessie, le grand monstre du Loch Ness est le plus célèbre et médiatique de tous les monstres aquatiques connus, mais il n’en reste pas moins que nombreux de ses frères et sœurs résident dans de nombreux autres lacs de par le monde.

Au Canada, ce ne sont pas les monstres lacustres qui manquent. Il y aurait au moins une vingtaine de lacs à travers le pays qui renfermeraient une ou des créatures. Les plus célèbres sont les lacs Okanagan, en Colombie-Britannique, Champlain (situé à cheval sur la frontière avec les États-Unis), Memphrémagog et Pohénégamook, au Québec.

Pour rendre ces monstres plus sympathiques, on les a baptisées. Ainsi, le dragon du lac Okanagan a reçu le nom d’Ogopogo, le monstre du lac Memphrémagog, Memphré, et la bête du lac Pohénégamook s’appelle Ponik. On a rédigé un article pour chacun de ces monstres. Mais, on trouve environ 400 mille lacs sur le territoire du Québec, et il serait étonnant, voire incroyable qu’aucun de ces plans d’eau n’abrite au moins une créature sympathique et mystérieuse de nature inconnue. Voici quelques exemples:

La bête du lac Mékinac

Les pêcheurs du lac Mékinac parlent de leurs rencontres avec un serpent épouvantable. Certains l’auraient vu remonter le boute du ruisseau entre le lac Long (lac du Missionnaire) et le lac Mékinac. On parlait beaucoup du serpent du Saint-Maurice dans les années 1950. On dit que le serpent habite au Trou du Diable, un grand trou profond au lac Mékinac. Le lac Mékinac a été dravé et plusieurs chantiers de draveurs étaient édifiés autour. À l’époque déjà, ces gens décrivaient la créature qui rassemblait à un serpent avec un tête de vache. Une équipe de plongeurs aurait vu sous l’eau un monstre de plusieurs mètres de taille qui tournait autour. Le Mékinac est relié au lac Missionnaire. Ici, les noyés, ils les perdent comme au Lac-aux-Piles, qui est un lac pas de fond…

Le monstre du lac Williams

Le lac Williams, réputé pour ses grosses prises, dont un maskinongé de 82 pouces pêché en 1977, s’est révélé le véhicule de rumeurs portant sur un monstre lacustre qui y habite. Au fond obscur et vaseux, d’une profondeur maximale d’une trentaine de mètres et d’une longueur de plus de sept kilomètres, ce lac a connu le passage d’une étrange créature, selon les témoignages des habitants du village de Saint-Ferdinand, situé sur sa rive. Les riverains parlent de plongeurs qui ont eu peur en explorant le Williams. La bête aurait été aperçue en face du restaurant le Pouce, à l’entrée de la rivière Bécancour, ainsi qu’à l’autre bout, juste près de la pointe de sable, en face du camping du lac.

Monstre du lac Joseph

Notons qu’un autre lac, le lac Joseph est à côté et ces plans d’eau se connectent, alors, plusieurs sont d’avis que « le serpent du lac » peut se promener entre ces lacs.

Comme ces deux lacs sont entourés de kilomètres de pistes cyclables et de chalets, des dizaines de cyclistes et de vacanciers ont confirmé les témoignages des résidents. Certains ont même vu la bête attraper des oies blanches qui reposent sur le lac lors des périodes de la migration.

En fait, la profondeur moyenne du lac Williams est de 8,5 mètres et il est assez étroit (moins d’un kilomètre de largeur), ainsi il se peut qu’il s’agit d’un gros esturgeon qui se nourrit de doré, de maskinongé et d’achigan, ces espèces qui s’y trouvent au grand nombre. En effet, au Québec, de gros esturgeons de 2 ou 3 mètres de long (et même plus longs) et très voraces ont été découverts par des plongeurs.

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Créature marine cachée au fonds du lac. Source : © Megan Jorgensen – GrandQuebec.com.

Le bolide du réservoir Gouin

En suivant le cours de la rivière Saint-Maurice, on aboutit au réservoir Gouin, où habite un monstre connu comme le bolide du réservoir Gouin. Un certain M. Geoffroy, de Parent, a témoigné qu’une fois il l’a apeçu après qu’il était parti du bord du lac Brochu. L’animal faisait une vague, une forme bombée dans l’eau en s’en allant. M. Geoffroy a un moteur de 120 chevaux; il a voulu le pogner à 35 milles à l’heure mais ne l’a pas rejoint, et pourtant, il n’existe pas d’animal qui puisse faire ça.

Le monstre du lac Brompton

Ce lac aux eaux opaques est situé dans la même zone que le lac Memphrémagog. Des rumeurs persistantes parmi des pêcheurs et des occupants de chalets situés aux abord de ce plan d’eau révèlent qu’on y aurait observée à maintes reprises une créature qui avait un dos vert qui rentrait et sortait de l’eau. La partie émergée avait de huit à dix pieds de long. On n’a jamais vu que son dos, alors certains disaient que ça peut être une baleine. D’autres affirment qu’il s’agirait des poissons préhistoriques, avec la bouche par en dessous, tel un requin, qui se tiennent dans l’obscurité. Avec leurs bouches, ils broutent les herbages.

Si on doit se fier aux légendes, de mystérieuses communications uniraient le lac Brompton à d’autres étendues d’eau du pays. Par exemple, plusieurs résidents de Richmond vous parleront d’un passage souterrain entre le Brompton et le lac Rouche ou Lac-des-Vases, qui se trouve à moins d’un mille dans la forêt ainsi qu’entre le Brompton et le lac Bowker. Notons que le lac Rouche est relié au lac Brompton par un ruisseau. Le lac Brompton communique avec la rivière Saint-François, qui s’avère le grand trait d’union entre les lacs à monstres des Cantons de l’Est.

Le Serpent du réservoir Baskatong

On signale le serpent à tête-de-cheval qui fréquent la rivière Gatineau, qui est reliée d’une part, à un cours d’eau majeur, l’Outaouais et, de l’autre, au réservoir Baskatong. On a vu le Serpent à tête-de-cheval tout le long des lacs entre la Gatineau et le Baskatong.

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Voyez-vous un monstre? Non? Pourtant, il est là! Source : © Megan Jorgensen – GrandQuebec.com.

Le serpent du lac Sinclair

Le Lac Sinclair, dans l’Outaouais c’est un lac assez grand, de quelque cinq milles, à fond rocheux, entouré des montagnes. Dans les années 1960, plusieurs témoins y ont aperçu une créature cylindrique d’une couleur claire, brun-jaune pâle, jusqu’à dix mètres de long et d’un demi-mètre de diamètre (les témoignages varient). Elle ressemblait à un tube et il semblerait que cette créature n’avait pas une texture de poisson et n’y avait aucune nageoire. Dans le même lac, il y a beaucoup de petits serpents d’eau et des tortues, mais un serpent d’une longueur de dix mètres, s’est quelque chose d’insolite. Notons que le lac Sinclair est relié à la rivière Gatineau et le Serpent-à-tête-de-cheval du réservoir Baskatong peut y passer sans aucun problème. Dans ce cas, il s’agirait d’une portion du Grand Misiganebic dont parlent les légendes algonquines!

Les monstres du Lac-à-la-Tortue

En Mauricie, les monstres vont refaire surface et le Lac-à-la-Tortue est cité comme un plan d’eau où il y aurait des poissons immenses. Des pêcheurs vous diront que dans ce lac, il y aurait « des affaires qui dépassent la grosseur habituelle des poissons ». Ainsi, des Maskinongés jusqu’à deux mètres de longueur, alors qu’ils n’ont généralement qu’un mètre. Autrefois, les gens avaient peur de s’y baigner… Au fond du lac, il y a des roches et des courants qui lobent (tirent) la ligne. C’est là que vit le gros poisson: des ouananiches de huit livres et un brochet qui dort tranquillement au fond.

Le cheval marin du lac des Sables

Ce cheval marin hante les eaux du lac des Sables dans les Laurentides. Dans les années 1950 et 1960, plus de 100 observations de cette créature ont été rapportées. Plusieurs pêcheurs retrouvent leurs filets de pêche déchiquetés, et commencent à créer des rumeurs qui s’avéreraient vraies. Le cheval marin (plutôt lacustre), serait responsable de tous ces massacres de filets. Cette bête mesurerait environ 5 mètres et les témoins affirment avoir observé une forme ressemblant à celle d’un canot renversé combinée à deux nageoires pectorales et ventrales rôder aux alentours. La bête aurait une tête de cheval sans oreilles et serait un animal amphibien.

Monstres aquatiques du Québec

Plusieurs autres lacs peuvent être ajoutés à la liste : au lac Saint-François, des témoins pensent avoir vu un monstre à maintes reprises. Les lacs Breeches, Moffat, le Saint-Rémi avec son Gros Brochet, la bizarre « tortue » du lac Commanda ne sont peut-être, eux aussi, qu’un des aspects … sans parler de tous ces lacs du Grand nord du Québec où les humains n’apparaissent que très rarement.

Rappelons que plusieurs cas reliés aux monstres et créatures fantastiques ont des explications plutôt « matérialistes » et bon nombre de ces monstres peuvent être identifiés comme étant des poissons connus mais avec des proportions anormales. Ce sont toutefois des cas quand même intéressants.

Par exemple, pendant des années, on disait qu’un monstre habitait le lac Washington aux États-Unis. Cette bête dévorait des canards sauvages et s’attaquait aux petites embarcations. Tous en parlaient d’un animal préhistorique jusqu’à ce que l’on sorte de l’eau la carcasse d’un esturgeon qui pesait 408 kilos pour 3,3 mètres de long. Le poisson serai mort à l’âgé de 80 ans ce qui, en matière de poisson, est plus qu’exceptionnel (fait troublant, l’esturgeon ne mange pas de volaille).

Monstres aquatiques du Québec

Un autre monstre faisait des ravages dans le lac Stafford, en Californie. En 1984, les pêcheurs capturent finalement vivant, un esturgeon de 2 mètres de long, et qui vivait apparemment dans le lac Stafford depuis trente ans.

De nombreux autres témoignages ne résultent que de mauvaises conditions de vue, de simples effets d’optique ou des blagues, canulars ou falsifications…

Pour conclure, soulignons une fois de plus que les monstres lacustres du Québec et du Canada ne sont pas seuls dans ce monde. On retrouve des histoires de monstres aquatiques sur tous les continents. Il existe de par le monde des centaines de lacs et de marais qui renfermeraient des créatures chimériques. Du lac Majeur en Italie au marais de Tuckerbil en Australie, en passant par le lac Chuzenji au Japon, le marais de l’Assam en Inde et le lac Szômbo au Cameroun.

En Écosse, outre le célèbre Loch Ness, une vingtaine d’autres lacs abriteraient des monstres. Au lac Hanas, au nord-ouest de la région autonome de Xingjiang, à l’ouest de la Chine, d’après de nombreux témoignages, de gros monstres aquatiques à la peau rouge habitent. Un groupe d’étudiants a vu espèces. Aussi un biologiste du nom de Xiang Lihao a déclaré avoir vu deux masses rouges. Elles se déplaçaient à grande vitesse sous l’eau. Par ailleurs elles mesuraient près de dix mètres. On a vu une autre créature à plusieurs reprises en Turquie dans le lac de Van. Elle aurait entre 7 et 15 mètres de long, une tête chevaline et trois bosses.

Monstres aquatiques du Québec

De retour au Canada, au large des côtes de la Colombie-Britannique, dans les profondeurs de l’océan Pacifique, vivrait un animal étrange et insaisissable. Les preuves de l’existence de ce serpent de mer, baptisé Cadborosaurus ou Caddy pour les intimes, sont minces. En effet on ne compte que de maigres photos d’archives d’un spécimen de trois mètres trouvé dans l’estomac d’un cachalot en 1937. Et puis un schéma et une description d’un bébé de 45 centimètres pris dans les filets d’un bateau de pêche en 1968. Il y a aussi bien sûr les observations des naturistes amateurs, navigateurs et vacanciers. Ce grand reptile aquatique posséderait plusieurs bosses, un cou allongé, une tête de chameau et mesurerait de 10 à 25 mètres de long.

Force est d’admettre que quelques spécialistes penchent vers une explication de l’évolution des espèces, notamment, les zeuglodontidés. Selon eux, il y a 25 millions d’années, soit l’époque à laquelle l’espèce a disparu, ces créatures serpentiformes avaient en effet la possibilité de fléchir leur colonne vertébrale hors de l’eau. Tout à fait comme semblent le faire les monstres lacustres contemporains. Selon certains experts, il se pourrait que les zeuglodontes aient survécu. Surtout quand on sait qu’aucune autre créature ne semble avoir pris leur place dans la chaîne écologique depuis 25 millions d’années.

Monstres aquatiques du Québec

En général, toutefois, les paléontologues restent méfiants quant à cette hypothèse. Car en effet, rien ne prouve qu’avec l’évolution des espèces, les zeuglodontes aient gardé leur forme serpentiforme d’antan. D’ailleurs, on n’a pus capturer et identifier aucune des ces créatures. (Ah, oui, l’histoire veut que le 12 juillet 1987, que un homme a tué d’un coup de fusil un animal serpentiforme de 14 mètres de long dans le lac Manitoba, dans la province du Manitoba. Par la suite ensuite cet homme l’a vendu 200000 dollars à un acheteur anonyme. Mais malgré une enquête minutieuse, on n’a jamais retrouvé la carcasse de l’animal. Alors l’histoire semble un canular réussi).

Ainsi donc, les seules preuves qu’il reste de ces créatures ne sont que des photos ou des films amateurs. Mais qui sait, il se pourrait que ces animaux lacustres soient bien réels. Ils aient su résister au cours de l’histoire en restant cachés. Ils seraient peut être détenteurs de secrets que la race humaine n’est pas en mesure de comprendre.

Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant…

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Une créature se déplaçant dans les eaux profondes. Source : © Megan Jorgensen – GrandQuebec.com.

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