Histoire du sirop d’érable

Histoire du sirop d’érable

Légende amérindienne

Les différents peuples amérindiens qui habitaient le Québec bien avant l’arrivée des colons (Micmacs, Algonquins, Iroquois) avaient chacun une légende pour expliquer la provenance du sirop d’érable.

La légende de Nokomis (la Terre) nous raconte que Nokomis, grand-mère de Manabush, aurait été la première à percer des trous dans le tronc des érables et à recueillir directement le sirop d’érable.

Manabush, constatant que cette sève était un sirop prêt à manger, alla la trouver et lui dit : « Grand-mère, il n’est pas bon que les arbres produisent du sucre aussi facilement. Si les hommes peuvent ainsi sans effort recueillir du sucre, ils ne tarderont pas à devenir paresseux. Il faut tâcher de les faire travailler ! Avant qu’ils ne puissent déguster de sirop exquis, il serait bon que les hommes soient obligés de fendre du bois et de passer des nuits à surveiller la cuisson du sirop ».

Il n’en dit pas plus long mais, craignant que Nokomis ne fût indifférente à ses paroles et qu’elle n’omît de prendre des mesures pour empêcher les hommes de devenir paresseux, il grimpa au haut d’un érable avec un vaisseau rempli d’eau et en versa le contenu à l’intérieur de l’arbre, dissolvant ainsi le sucre qui se trouvait dans l’érable.

Depuis ce temps, toujours selon la légende, au lieu d’un sirop froid, la sève contient de 2 % à 3 % de sucre et, pour obtenir du sucre, il faut dorénavant travailler.

(Source : Géographie, /6, 1995, p.9).

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Promenade à traîneau dans une érablière. Photo : © GrandQuebec.com.
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Collecte du sirop. Photo : © GrandQuebec.com.

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