Oiseaux du parc des Prairies

Oiseaux du parc des Prairies

Oiseaux du parc des Prairies : Des visiteurs qui ne passent pas inaperçus. Ouvrez l’œil !

Plusieurs oiseaux colorent l’environnement du parc des Prairies. On peut les admirer dans les bois, dans les champs ou autour des étangs. Certaines espèces pondent et élèvent leurs petits sur le territoire du parc. Parmi ceux-ci, on retrouve les oiseaux suivants :

Carouge à épaulettes, Paruline jaune Chardonneret jaune, Crécerelle d’Amérique, Cardinal, Oriole orangée (de Baltimore), Merle d’Amérique

Le carouge à épaulettes : Un nom qui en dit long

Cet oiseau porte bien son nom en raison des épaulettes d’un rouge vif que le mâle exhibe au printemps. Ce petit oiseau est très territorial et agressif, il n’hésite pas à chasser ses compétiteurs même s’ils ont deux fois sa taille !

À l’automne, son clairon se mêle à celui de milliers d’autres carouges en migration, formant ainsi de gros nuages noirs et phoniques qui sont loin de passer inaperçus.

Le carouge à épaulettes est un grand séducteur, mais un père peu présent… Lors de l’accouplement, le carouge mâle est très occupé à défendre son territoire et à parader. Il peut s’accoupler avec trois à six femelles différentes, mais il n’en aidera aucune lors de la nidification, la couvaison ou de l’élevage des oisillons.

Les canards : Deux beaux canards s’en vont baignant…

Deux espèces de canards élèvent leurs petits sur les eaux des étangs du Parc des Prairies : le Canard colvert et le Canard branchu.
Comme chez la plupart des oiseaux, les mâles se parent d’un plumage aux couleurs vives quand vient le temps des amours alors que les femelles présentent toujours de couleurs plus sombres. Leur robe, de couleur terre, attire moins l’attention des prédateurs lorsqu’elles élèvent leurs petits.

Ces canards se nourrissent de plantes aquatiques, de larves d’insectes, de céréales, de petits animaux aquatiques. Ces barboteurs peuvent voler à plus de 100 km/h.

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Canards dans l’étang du parc des Prairies. Photo : GrandQuebec.com.

Le canard colvert : Un oiseau peu farouche

Cette espèce de canard, aussi appelée malard en raison de sa dénomination anglaise, est répandue partout dans le monde. Dans nos ville, il n’est pas rare de le voir, à demi apprivoisé venir manger dans la main des gens.

Cette mauvaise habitude peut cependant engendrer de graves répercussions sur la santé de l’animal et dérègler ses comportements instinctifs.

Après la séduction, les vacances entre « gars » : La femelle colvert, plus discrète comme chez la plupart des oiseaux, porte un plumage terne d’un brun rayé, qui lui permet de passer inaperçue lors de la couvaison et de l’élevage des petits cannelons. Quant au mâle, sa tête d’un vert luisant (son « col vert ») scintille fièrement au printemps, lors de l’accouplement. Par la suite, il laisse sa femelle faire le boulot et part retrouver les autres mâles dans un marais où ils perdront ensemble leurs belles couleurs.

Le canard colvert niche au sol. Il est largement répandu de par le monde et il est l’ancêtre de presque toutes les espèces de canards domestiques.

Le Canard branchu niche dans les cavités des arbres. Ce canard a frôlé l’extinction il y a quelques années. Aussi, des nichoirs artificiels ont été installés dans le parc pour lui offrir des sites de nidification (boites vertes). Cette initiative est née au parc des Prairies d’un partenariat entre un groupe d’élèves de l’École Internationale de Laval et le Club des Observateurs d’Oiseaux de Laval.

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Maman canard et son caneton. Photo : GrandQuebec.com.

Le goéland à bec cerclé et mouette tridactyle

Mouette ou goéland ?

Vous le reconnaissez ? Cet opportuniste, en plus de côtoyer le fleuve et les rivières, est souvent pris à farfouiller dans nos poubelles, près des aires de restauration rapide, dans les dépotoirs. Une mouette, direz-vous ! Détrompez-vous, son véritable nom est le goéland à bec cerclé. Le goéland est loin d’être un fin palais. Il consomme presque tout : restants des aliments périmés, des restes d’animaux morts, etc. Enfin, il se nourrit de nos déchets.

Mouette tridactyle :Les mouettes sont des espèces distinctes, de taille inférieure aux goélands. Leur habitat est surtout le golfe du Saint-Laurent.

Sterne pierregarin : À première vue, la sterne peut également ressembler à un goéland, mais vous remarquerez rapidement sa calotte et son vol semblable à celui de la course de l’hirondelle.

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Goélands dans la cour de l’école Saint-Maxime à Laval. Photo : © GrandQuebec.com.

Une vie à voler

Ailes d’azur ou gorges de feux,
Planant dans les cieux,
Dominant de leur chant mélodieux.

Les maîtres de la voûte céleste,
Célèbrent la vie et l’allégresse.

Paisibles, ils semblent sans savoir,
Ce que les humains peuvent leur vouloir.
Mais lorsque le mal est fait,

Et que l’on a troublé leur paix,
Geais bleu, rouges-gorges et hirondelles,
S’envolent comme un voile de blanche dentelle.

(Emmanuelle C., 16 ans, Groupe 51, École Internationale, Laval, 2003).

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Pigeons du parc des Prairies de Laval. Photo : GrandQuebec.com.

Les canards

En ce jour d’assemblée
Les canards de l’étang
Qui sont tous invités,
Se pressent lentement.

Les premiers arrivés,
Cancanent bruyamment.
De leur allure fière,
Ils sont tous solidaires.

Ils sont toujours là pour s’aider,
Toujours là pour se réchauffer.
Ils ne semblent jamais vieillir,
Pourtant, ils finissent tous par mourir.

Différents de leurs femelles,
Ils n’ont pourtant jamais de querelles,
Mais lorsque le froid arrive,
Certains d’entre eux vont rejoindre les rives.

Celles du sud où ils vont prendre du repos,
Avant de revenir à leur étang redevenu chaud.

Mathieu Corbeil, 15 ans (Groupe 2, École Mont-de-La-Salle, 2003).

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Canards dans la rivière des Prairies. Photo : GrandQuebec.com.

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