Métro de la ville de Laval
Le prolongement de la ligne orange du métro de Montréal jusqu’à Laval a inspiré de nombreux projets de développement dans cette ville de la proche banlieue de la métropole.
Les trois stations de métro dont Laval dispose désormais, soit Cartier, de la Concorde et Montmorency, sont le premier pas vers la création d’un nouveau centre lavallois. En effet, le Service de l’urbanisme de Laval entend créer des pôles de développement autour des nouvelles stations, en favorisant l’intégration des résidences et l’ouverture de commerces à proximité des stations.
Aux abord de la station Cartier, plus de 800 unités de logements seront construites. Cette zone se trouve au bord de l’eau et la ville souhaite que les promoteurs se consacrent au développement de ces quartiers dans les plus brefs délais.
La station intermodale de la Concorde qui dessert aussi les trains de banlieue, possède des dizaines d’hectares de terrains voués au développement de projets domiciliaires. Dans l’avenir, les autorités envisagent de déplacer les industries limitrophes vers la voie ferrée entre les boulevards de la Concorde et Cartier.
Quant à la station de Montmorency, il existe des projets d’unités résidentielles autour de la station qui permettront de créer un véritable centre-ville. Selon les plans projetés, le vaste quadrilatère entre les boulevards de la Concorde, du Souvenir, de l’Avenir et Le Corbusier, sera l’emplacement d’un immense centre urbain .
Il est aussi prévu d’y ériger une Cité du savoir, mais seul l’avenir nous dira si tous ces beaux projets se concrétiseront.
Notons toutefois que, si vous comptez utiliser les nouvelles stations de métro avec votre bonne vieille carte de la STM à 65 $ (tarif mensuel régulier), vous risquez d’avoir une mauvaise surprise. En effet, des tarifs spéciaux s’appliquent aux stations lavaloises : il vous faudra débourser plus pour une carte mensuelle.
C’est d’autant plus surprenant que la station Longueuil qui se trouve, elle aussi, à l’extérieur de l’île de Montréal, est accessible avec votre carte préférée.
Ce n’est pas avec de telles mesures, auxquelles s’ajoute la menace toujours possible d’une grève des transports, que l’on va encourager les gens à abandonner leur voiture pour respecter la «qualité» de l’air.
À l’heure où les autorités municipales, provinciales et fédérales se targuent d’être les championnes de l’écologie et font, soi-disant, la promotion des transports en commun, cette situation peut sembler contradictoire voire légèrement hypocrite.
On pourrait pourtant s’attendre, dans la deuxième ville d’un des pays les plus riches du monde, à trouver un service de transport entièrement gratuit. Mais ce serait apparemment faire preuve d’une naïveté qui confine à la bêtise…
Mais c’est ainsi que va le monde, et la métropole québécoise ne fait, hélas, pas exception à la règle !
Pour en apprendre plus :
