
Histoire du quartier de Fabreville
Fabreville est un quartier de la ville de Laval, délimité par la rivière des Mille Îles au nord-ouest, Sainte-Rose au nord-est, Chomedey au sud-est, Sainte-Dorothée au sud et Laval-Ouest au sud-ouest.
Deuxième quartier en importance à Laval pour le nombre d’habitants, ce quartier compte environ 50 mille habitants.
La municipalité de la Partie ouest de la paroisse de Sainte-Rose adopte le nom de ville de Fabreville en 1957. En 1960, Fabreville perd une partie de son territoire au profit de la ville de Sainte-Rose. Cette dernière absorbe une zone se trouvant à l’ouest de l’autoroute des Laurentides, considérée comme sa nouvelle frontière naturelle.
La fondation de la municipalité de la Partie ouest de la paroisse de Sainte-Rose est officialisée le 17 juin 1914. Cette nouvelle entité administrative s’est détachée de la municipalité de paroisse de Sainte-Rose-de-Lima.
En 1951, les citoyens de la municipalité de la Partie ouest de la paroisse de Sainte-Rose vont à la messe au théâtre (cinéma) Garden, avant la construction de l’église Saint-Édouard-de-Laval.
Le premier bureau de poste est ouvert le 1er juin 1954 sous le nom de Sainte-Rose-Ouest. Mlle Rita Roy occupe l’emploi de maître de poste durant plus de deux ans. Elle sera remplacée par Alphonse Juneau. Le 23 février 1958, on en changera le nom pour Fabreville, reflétant ainsi la nouvelle réalité municipale.
Le 21 février 1957, la municipalité de la Partie ouest de la paroisse de Sainte-Rose change de nom et de statut pour celui de ville de Fabreville. La construction domiciliaire amène une croissance de la population mais également de plus importantes dépenses en infrastructures. Le choix d’un nouveau nom qui donne une image plus dynamique à la ville s’impose pour plaire aux nouveaux résidents. Quel Montréalais aurait aime se vanter du fait qu’en 1957 ou 1960, il s’achetait le beau bungalow de luxe à 20 000 $ dans la municipalité de la Partie ouest de la paroisse de Sainte-Rose ?
Par contre, le nouveau nom honorait Mgr Édouard-Charles Fabre, le troisième évêque du diocèse catholique de Montréal. Successeur de Mgr Bourget, il est né à Montréal le 28 février 1827 et il décède dans la même ville le 30 décembre 1896 à l’âge de 69 ans.
La proximité de Fabreville avec la nouvelle autoroute des Laurentides, amène bon nombre d’entrepreneurs en construction à acheter plusieurs fermes contiguës et à construire des centaines de maisons du même modèle et de mêmes couleurs, sauf pour la porte d’entrée qui devient l’élément distinctif de son chez-soi. C’est ainsi qu’en 1959, Lucien Dagenais, maire de Fabreville, annonce les travaux de construction privés de 12,5 millions de dollars pour bâtir 800 maisons dont les prix s’échelonneront de 13000$ à 18000$.
Au moyen d’un règlement, la ville de Sainte-Rose annexe deux parties du territoire de Fabreville en 1960.
En 1961, Anatole Lavoie fonde le Fury Speedway consacré aux courses automobiles. Ce circuit, situé sur le côté est du boulevard Labelle, entre la Petite-Côte-Sainte-Rose et le rang Saint-Elzéar, offrait des courbes de 23 degrés aux concurrents. Les accidents et les décès se succèdent sur le circuit. Par conséquent, il ne sera en activité que pendant quelques années.
En 1964, Lise Thibault emménage à Fabreville avec sa famille et y réside pendant quelques décennies. Elle s’engage dans son milieu tant auprès des comités d’école que des organismes communautaires. Dès 1997 pendant quelques années, elle a occupé le poste du lieutenant-gouverneur du Québec, la 27e personne à occuper cette fonction au Québec.
La ville de Fabreville se voit dans l’obligation de fusionner avec treize autre municipalités, le 6 août 1965, pour former la ville de Laval.

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