Peinture murale et graffiti à Laval
Aucun doute possible, l’humanité a commencé par l’art pariétal des peintures murales des cavernes, premiers signes transmis entre les homo sapiens et les murs des cavernes ont été les premiers supports de la peinture. Ainsi, la peinture murale pourrait être cataloguée comme la première histoire de la peinture, représentée à l’époque par des dessins, tracés, images de chasse aux animaux, de beauté, d’effroi et de magie.
Aujourd’hui, la peinture murale, l’art mural et le graffiti peuvent être aperçus sur le béton, la brique, le plâtre, le bois et tout autre support présent dans nos villes. Les artistes ou les gens qui se présument d’artistes créent leurs œuvres directement sur les murs ou sur des toiles qui sont ensuite marouflées (collées) sur les murs.
En fait, la peinture murale joue un rôle social et politique, elle témoigne des préoccupations de chaque époque, art public ou privé, laïque ou religieux, populaire ou élitiste. L’art mural peut mieux et autrement que la publicité valoriser et marquer les entrées de ville, créer des repères, identifier des lieux. Elle favorise l’expression, le lien social. Elle appartient au domaine de l’art public, de l’imagination de ses artistes et de ses décideurs.
À Laval, heureusement (ou malheureusement, cela dépend du point de vue), l’art mural n’est pas très développé, ce qui s’explique sûrement pour le caractère résidentiel des quartiers de cette ville, banlieue de Montréal. Toutefois, on peut y voir quelques exemples intéressants de cet art millénaire et la ville s’est ornée de quelques magnifiques peintures.


Les murales et l’art urbain
Montréal, l’art de rue est très présent, et c’est l’une des nombreuses expressions de notre esprit de création et de collaboration.
Dans pratiquement tous ses quartiers de la ville, on découvre au détour du chemin de splendides fresques colorées qui sont l’oeuvre d’artistes d’ici et d’ailleurs. Deux festivals d’été annuels insufflent de l’énergie à ce courant artistique. Fondé en 1996, Under Pressure met l’accent sur l’action communautaire, l’autonomisation des artistes et le renforcement positif de la jeunesse.
On peut y voir des muralistes à l’oeuvre et ses performances et événements attirent chaque année de nombreux participants au coeur du Quartier latin. Sur le boulevard Saint-Laurent, non loin, le festival MURAL s’est donné pour objectif de démocratiser l’art urbain. À l’occasion de cet événement annuel, on ferme le secteur à la circulation automobile et on convie des artistes triés sur le volet à peindre en direct.
Plus de 80 murales de très grand format ont été réalisées depuis sa création en 2012, ce qui a fait du Plateau-Mont-Royal une véritable galerie d’art à ciel ouvert. Mais ce n’est pas tout ! Certaines des plus impressionnantes murales montréalaises ont été créées avec la coopération de résidents grâce au soutien de la Ville aux projets d’art public et à des subventions pour la réalisation de murales dans les arrondissements montréalais. MU, un organisme sans but lucratif, a d’ailleurs pour mission d’embellir la métropole en créant des murales célébrant des légendes locales. Sa série hommage à de grands artistes d’ici inclut celle représentant le poète et chanteur Leonard Cohen, un enfant du pays très aimé des Montréalais.
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pierre