Ancienne ville de Saint-Jovite
Située dans la MRC des Laurentides qui fait partie de la région administrative des Laurentides, Saint-Jovite est une ancienne ville, devenue un secteur de la ville de Mont-Tremblant le 22 novembre 2000.
Le nom de la localité a été choisi par le père Samuel Ouiemet, le curé fondateur de la paroisse, en honneur de saint Jovite. Saint Jovite et son frère saint Faustin étaient originaires de Lombardie et ils furent martyrisés en 122. Leur fête religieuse se célèbre le 15 février. Les habitants de Saint-Jovite sont des Jovitiens et des Jovitiennes.
La première messe paroissiale est célébrée dans la paroisse le 15 février 1880, dans une nouvelle église qui vient d’être bénie. La même année, la construction du premier presbytère de Saint-Jovite a lieu et la première commission scolaire de Saint-Jovite est créée.
Aujourd’hui, ce village touristique possède une des meilleures positions géographiques de la région des Laurentides. En effet, la route 117, venant de Montréal, longe Saint-Jovite sur toute sa longueur. Ainsi, la circulation se dirigeant vers l’Abitibi passe par cette route et plusieurs voyageurs ont pris l’habitude de s’y arrêter avant de reprendre la route.
St-Jovite est aussi une destination touristique par excellence. Le Circuit Mont-Tremblant/St-Jovite attire des milliers de personnes chaque année. Les nombreux lacs de la région, ainsi que les activités touristiques comme le ski alpin, le ski de randonnée, la planche à neige, la raquette, les randonnées pédestres, les randonnées en motoneiges, le cyclisme, l’interprétation de la nature, le golf géant, la motomarine, l’aviation, la croisière sur le Lac Tremblant, les sports nautiques, tout cela contribue à faire de St-Jovite un succès touristique. D’ailleurs, la station de ski Mont-Tremblant a propulsé toute la région vers de nouveaux sommets et depuis l’avènement du projet d’Intrawest à Mont-Tremblant, St-Jovite est devenu la porte d’entrée de la plus importante station touristique de l’Est du Canada.
Fruit d’une concertation de la région touristique des Laurentides, le parc linéaire Le P’tit Train du Nord traverse des dizaines de villages tout au long de ses 200 kilomètres, en passant par St-Jovite.
L’hébergement à Saint-Jovite est à la hauteur de la réputation de cet endroit et les restaurants offrent un choix qui vous surprendra par sa diversité et sa qualité. On a même transformé l’ancienne gare de Saint-Jovite en restaurant. La réputation des intervenants en tourisme n’est plus à faire et leur choix d’activités est complet. Les hôtels, auberges, motels, condos, restaurants, brasseries, bistros et bars sauront vous présenter des forfaits à votre mesure.
Mais par-dessus tout, c’est l’omniprésence de la nature qui s’impose. Chaque recoin du village recèle une vue sur la nature unique en elle-même. L’eau et l’air sont purs.
Canton Wolfe
Dans les Laurentides, entre Sainte-Agathe-des-Monts et Saint-Jovite, se trouve le canton de Wolfe qui est arrosé sur une courte distance par la rivière du Diable au nord et par de nombreux lacs dont les plus grands se nomment aux Quenouilles et Supérieur. La plupart d’entre eux, qui sont situés sur une surface qui varie entre 350 et 580 m d’altitude, ont attiré une importante population estivale et, dans certains cas, permanente, comme à Lac-Carré, à Lac-Gauthier, à Lac-Supérieur et à Lac-Caribou. On trouve également le hameau de Morrison et la municipalité de Saint-Faustin au centre géographique du canton. Ce toponyme évoque James Wolfe (1727-1759), vainqueur de la bataille des Plaines d’Abraham, en septembre 1759. Proclamation du canton : 1885.
Historique de Saint Jovite
Territoire plus long que large au sein duquel a été implantée d’abord la ville de Saint-Jovite et dont une incursion territoriale de Mont-Tremblant, à l’ouest, vient rompre la régularité géographique, entre La Conception et Saint-Faustin, cette municipalité laurentienne compte de nombreux lacs (Forget, Duhamel, Maskinongé, Fortier) qui jouent un rôle de premier plan dans la vocation touristique jovitienne. Les rivières Rouge et du Diable arrosent également le territoire. Aussi tôt que 1850, certains chantiers forestiers sont actifs à cet endroit, véritablement colonisé à partir de 1875 et connu alors comme la mission du Grand-Brûlé.
La première messe, célébrée en 1879 le jour de la fête de saint-Jovite, incitera les autorités religieuses à retenir le nom de ce saint pour identifier la nouvelle paroisse, qui ne sera érigée canoniquement qu’en 1924. Ce personnage a reçu les palmes du martyr en même temps que saint Faustin, sous Hadrien (76-138), empereur romain de 117 à 138. Du côté municipal, on assiste en 1881 à la création de la municipalité des cantons unis de De Salaberry-et-Grandison, ainsi dénommée, d’une part, en l’honneur de Charles-Michel d’Irumberry de Salaberry (1778-1829), militaire qui s’opposa avec succès, en 1813 à Châteauguay, aux armées du général américain Hampton qui venaient envahir Montréal. D’autre part, cette appellation évoque sir Charles Grandison, héros d’un roman de l’auteur britannique Samuel Richardson, publié en 1753, l’Histoire de sir Charles Grandison. Ce dernier fait de Grandison l’homme d’État anglais idéal.
En 1960, la municipalité des cantons unis de De Salaberry-et-Grandison voit son statut et son nom modifiés en municipalité de la paroisse de Saint-Jovite, afin de tenir compte d’un large usage fixé par la paroisse, le bureau de poste (1879) et la gare. L’arrivée du chemin de fer du Nord dans la seconde moitié du XIXe siècle a contribué au développement de la municipalité rapidement pourvue de scieries et de magasins.
Cette localité se situe à 30 km au nord-ouest de Sainte-Agathe-des-Monts, tout près de Mont-Tremblant, dans la vallée de la rivière du Diable. Elle constitue une station touristique d’importance, à 130 km au nord de Montréal et constitue un important centre de tourisme et de villégiature de la MRC des Laurentides. S’y retrouve le plus ancien hôtel de villégiature de la région jovitienne.
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