Théâtre du Marais de Val-Morin
Le Théâtre du Marais est situé sur le bord de la rivière du Nord, au cœur de la municipalité de Val-Morin, dans le bâtiment d’une ancienne synagogue construite dans le village en 1936.
Ce lieu de culte était désaffecté depuis plus de dix ans, quand la municipalité s’est intéressée à son potentiel socioculturel à travers le cheminement de son programme de revitalisation du noyau villageois. Aucune récupération n’avait été entreprise par les autorités municipales précédentes et c’est en 1999 que le nouveau conseil municipal a décidé d’entreprendre des démarches légales pour s’en porter acquéreur. En juin 2000, la Municipalité de Val-Morin pouvait donc entreprendre la transformation de cette ancienne synagogue en un milieu culturel.
Un groupe de bénévoles a présenté alors le projet de théâtre aux élus du conseil municipal qui à ce moment n’avaient encore pas défini la vocation exacte de ce bâtiment. Le conseil municipal a reconnu la complémentarité des objectifs du conseil et du projet élaboré par les promoteurs du théâtre.
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En fait, d’une part, la création d’un nouveau théâtre répondait à une demande du milieu artistique, et d’autre part, la Municipalité souhaitait stimuler l’achalandage touristique au centre du village tout en créant un nouveau lieu culturel. Le conseil municipal a donc appuyé la réalisation du théâtre en adoptant plusieurs résolutions en faveur de ce projet et en octroyant une importante subvention.
Ensuite, un comité provisoire se forme afin de fonder la Corporation sans but lucratif. Elle agit sous la dénomination sociale de Théâtre du Marais de Val-Morin.
La création de ce nouveau théâtre dans la région des Laurentides a nécessité un effort de tous les instants de la part des instigateurs du projet ainsi qu’une implication soutenue de la communauté.
Depuis, le théâtre du Marais n’a cessé d’accueillir les talents locaux et aussi les professionnels du métier, que ce soit des chansonniers, des musiciens, des comédiens, des conférenciers, des poètes, du cinéma et bien d’autres activités.
Aujourd’hui, non seulement les spectateurs ont le goût de revenir dans cette chaleureuse petite salle de 120 places, dont 98 bancs fixes et 22 chaises, mais encore les artistes expriment leur souhait de revenir s’y produire, parce que les spectateurs ont l’impression de recevoir les artistes dans leur salon et les artistes, d’établir le contact intime avec le public. C’est pour le théâtre un beau compliment et de bon augure pour l’avenir.
La scène du théâtre se surélève de 2 pieds et 6 pouces. Sa largeur est de 32 pieds, sa profondeur atteint 8 pieds. La hauteur est de 14 pieds.
Coordonnées du Théâtre du Marais de Val-Morin :
1201, 10e Avenue
Val-Morin
J0T 2R0.
Téléphone : 819 322-1414.
Site Web du Théâtre du Marais : theatredumarais.com.

Historique de la municipalité de Val-Morin
Le long de la rivière du Nord sur les rives du lac Raymond, on retrouve la municipalité de Val-Morin dont le territoire atteint 309 m d’altitude. Occupant l’extrémité sud-est de la MRC des Laurentides, la localité est distante d’à peine 4,5 kn de Val-David, au nord. De moins de 5 km de Sainte-Agathe-des-Monts, au nord-ouest. Le territoire comprend nombre de plans d’eau. Dont les lacs La Salle, Lavallée, Bélair, à l’est, et Beauvais, Normand, Valiquette, à l’ouest.
L’ouverture de ce secteur des Laurentides remonte à la fin du XIXe siècle. Bien qu’il faille fixer les véritables débuts de Val-Morin en 1925. Le nom retenu, attribué au bureau de poste en service à partir de 1887 et à la municipalité créée en 1922 par suite de son détachement de Sainte-Adèle, rappelle Augustin-Norbert Morin (1803-1865). Il fut avocat, homme politique et juge. Commissaire des Terres de la couronne (1842-1843) et (1853-1854), A.-N. Morin, comme on le dénommait à l’époque, a mené une carrière politique comme député de Nicolet (1841-1842). Par la suite de Saguenay (1842-1844), de Bellechasse (1830-1838) et (1844-1851) et de Terrebonne (1851-1854). Il fut ministère du gouvernement du Canada-Uni (1851-1854). Juge à la Cour supérieure (1855-1859).
Cependant, le fait que les missionnaires chantaient la messe dans sa maison à l’époque de la colonisation de la localité, dont il compte parmi les premiers résidents, a sans doute contribué davantage au désir des autorités d’alors d’enchâsser son souvenir en dénommant l’endroit de son nom. D’autant qu’il a aidé nombre de colons des cantons du Nord à s’établir. La paroisse de Saint-Norbert, canoniquement érigée en 1925, a retenu l’un de ses prénoms « sanctifié » en guise d’identification. Agriculteurs à l’origine, les Valmorinois se sont désormais tournés vers l’exploration de centres de ski alpin et d’activités de plein air.