
Parc linéaire Le P’tit Train du Nord
À la fin des années 1860, le curé Antoine Labelle propose aux autorités de Montréal de construire une ligne de chemin de fer reliant la ville aux Laurentides. Le projet est toutefois jugé non prioritaire. Le rigoureux hiver de 1872 fait changer d’avis et la pénurie du bois de chauffe, palliée en partie par les activités du père Labelle relancent cette idée.
En 1876, la ligne de chemin de fer Montréal/Saint-Jérôme est inaugurée et le curé rêve de prolonger la voie encore plus au nord.
En 1892, un an après la mort de Mgr Labelle, le chemin Saint–Jérôme/Sainte-Agathe est ouvert. Il faudra attendre cependant encore dix-sept ans pour que le train arrive à Mont-Laurier. Finalement, en 1909, le chemin de fer est ouvert sur toute sa langueur et devient aussitôt la clé du développement de la région. Dès l’entrée en gare des premières locomotives, des stations de villégiature prennent vie.
Ce trajet devient si populaire que, chaque fin de semaine, la Canadian Pacific met en place des trains de neige afin de transporter des centaines de Montréalais en quête de nature. Ainsi, le P’tit Train du Nord a favorisé l’essor de l’industrie touristique dans les Laurentides. Le chemin de fer connaît un succès sans précédent particulièrement au cours des années 1920-1940. L’hiver venu, de joyeux convois quittent Montréal chaque week-end, transportant des skieurs avides de grande nature et animés d’un goût de la fête, venant s’actionner à la pratique du ski, nouveau sport en vogue.
C’est en 1976 que le Canadien Pacifique demande l’autorisation d’abandonner son service passagers entre Montréal et Mont-Laurier.
La belle époque du P’tit Train du Nord dure jusqu’à la fin des années 1940, mais le développement du réseau routier lui enlève sa popularité. Le 15 novembre 1981, le train effectue son dernier déplacement de voyageurs. En 1989, cesse le transport de marchandises et la ligne est définitivement fermée.
Dans les années 1980, l’idée est née de faire de cette voie oubliée un parc protégé.
L’idée se concrétise en 1996, quand le parc linéaire du P’tit Train du Nord est ouvert. Au fait, le gouvernement provincial est officiellement devenu propriétaire de l’emprise de l’ancienne voie ferrée du Canadien Pacifique, reliant Saint-Jérôme à Montréal, en 1994 pour en faire un parc linéaire de 200 kilomètres. le plus long au monde, pour la pratique de sports de plein air. L’emprise a été achetée au coût de 3,5 millions de dollars. Une quarantaine de municipalités ont participé au financement du projet.
Aujourd’hui, plus de 200 kilomètres sillonnent la rivière du Nord et des paysages naturels composés de forêts, de milieux humides et de lacs.
Ponctué de nombreux villages pittoresques et de gares d’époque rénovées, le parc offre une expérience de plein air et culturelle unique.
Des anciennes gares sont transformées en cafés et restaurants, servant de relais. Les régions s’occupèrent d’aménager en aires de repos et de rafraîchissement les huit gares sur 17, encore debout à ce moment, ce qui a entraîné des retombées pour l’économie des municipalités où sont situés ces immeubles.
On peut l’emprunter à pied, en patins à roues alignées ou à vélo en été, mais aussi à ski de fond ou en motoneige en hiver.
Tout comme le faisait le P’tit Train du Nord, la ligne traverse les villages de Prévost, Piedmont, Mont-Rolland, Sainte-Adèle, Val-Morin et Val-David.
À partir de Sainte–Agathe-Sud, soit à 50 km au nord de Saint-Jérôme, en hiver, la piste est réservée aux motoneigistes.
En fait, le rêve du légendaire curé de Saint-Jérôme est toujours vivant : amener dans la région un flot de visiteurs en quête d’évasion et de plein air.
Le parc linéaire des Basses-Laurentides, entièrement asphalté, se raccorde au parc Le P’tit Train du Nord à la place de la gare, cœur piétonnier de Saint-Jérôme, tout indiquée pour prendre une pause à l’une des charmantes terrasses. La piste de patin à roues et de vélo des Basses-Laurentides parcourt de typiques paysages ruraux jusqu’à Blainville.
Profil du parc linéaire Le P’tit Train du Nord :
- Vélo
- Patin à roue alignée
- Motoneige (réglementation sur la circulation à motoneige du gouvernement du Québec est en vigueur
- Ski de fond
- La marche (en hiver, les marcheurs sont les bienvenus sur les corridors spécialement aménagés pour eux)
Revêtement de la piste : poussière de pierre, asphalte. Niveau de difficulté : facile. Pente moyenne : 2%.

La piste dans les environs de Lac-Saguay. Source de la photo lacsaguay.qc.ca.
Pour en apprendre plus :
- Parc du Corridor aérobique (par Charles Bertrand)
- Parc linéaire des Basses-Laurentides
- Attraits et patrimoine des Laurentides
Bonjour.
Mardi le 6 juillet 10, j’ai arrêter pour la première fois a la nouvelle gare de Ste-Agathe.
J’ai voulu faire le plein de mes gourdes d’eau.
Dans les salles de toilette, il n’y avait que de l’eau tiède non ajustable pour se laver les mains. Imbuvable!
Il n’y avait qu’une seule souce d’eau sur la galerie a l’extérieur.
Un abreuvoir a hauteur d’enfants de niveau de maternelle,avec un jet d’eau qui ne permet aucunement de remplir un bidon d’eau!!!
Je ne peux pas comprendre que des administrateurs avec un minimum mais alors la un minimum de compétence et de bon sens aient pu installer un point d’eau avec une telle incurie…
Visiblement le confort des cyclistes envers qui vous êtes redevable ne vous touche d’aucune façon.
De l’eau sur une piste cyclable est élémentaire et essentiel!
J’ose croire que cet inconvénient majeur a échappé a votre vigilence et que vous y remédirez le plus tôt possible pour le bien de tous les usagers de la piste cyclable.
Merci de votre attention.
Pierre Marcoux
[…] On connaît tous la popularité des Laurentides depuis la construction de l’autoroute 15, à la fin des années 60. Dès l’apparition des premières stations de ski aux alentours de Saint-Sauveur, jusqu’aux milliards investis au Mont-Tremblant dans les années 90, les Laurentides se sont beaucoup embourgeoisées. Depuis les Bidou Laloge, Todore, Père Ovide, Georgianna la lionne, Bill Wabo ou Jambe-de-bois, qui empruntaient le P’tit train du nord dès 1892, Les pays d’en haut sont méconnaissables. […]
C’est la plus belle et la plus grande piste cyclable du Québec, et c’est une richesse touristique pour la région.
Sher Pierr,
Viens dans mon dépanneur à st agat pour boire de lo de premier kaliter.
Mercy de vôtre atenssion