Mont Limoges
D’une hauteur d’environ 405 m, le mont Limoges s’élève à 50 km au sud-est de la baie au Sable du réservoir Baskatong. On le localise alors à 30 km au sud de Mont-Laurier.
C’est le conseil municipal de la municipalité de Lac-du-Cerf qui proposa ce toponyme. Puis la Commission de géographie l’accepta en 1965. La dénomination vise donc à perpétuer la mémoire du deuxième évêque de Mont-Laurier. Celui qui favorisa le développement spirituel et matériel des habitants de son diocèse.
Joseph-Eugène Limoges naît à Sainte-Scholastique, dans le comté de Deux-Montagnes, le 16 novembre 1879. Après des études chez les Frères de l’Instruction chrétienne et au collège Saint-Laurent, il entre au Grand Séminaire de Montréal en 1899. Ordonné prêtre en 1902, il devient curé de Montcerf en 1907.
On le retrouve à Mont-Laurier de 1913 à 1918. Ensuite à Saint-Jovite jusqu’à sa nomination comme administrateur intérimaire du diocèse de Mont-Laurier le 11 janvier 1922. Cette nomination a lieu peu de temps après la mort de l’évêque.
Par la suite monseigneur Limoges privilégie la colonisation et l’agriculture de la région. Il accueille ainsi à Mont-Laurier plusieurs congrès d’organismes à vocation agricole. Notamment celui de la société de l’industrie laitière de la province de Québec en 1928. Mgr Limoges suggère aux chômeurs des agglomérations urbaines de s’installer sur des terres de colonisation. Ainsi il crée la Société de colonisation du diocèse de Mont-Laurier en 1933. Il fonde une école d’agriculture à Mont-Laurier cette même année. Il réussit aussi à faire venir des communautés religieuses religieuses dans le diocèse. Notamment les religieuses de Sainte-Croix (1926), les Sœurs de Sainte-Famille (1936) et les Jésuites (1938), afin qu’elles puissent s’occuper de certains établissements scolaires et hospitaliers.
Nommé archevêque en 1957, monseigneur Joseph-Eugène Limoges meurt le 2 mars 1965.
Voir aussi :
