Église de Sainte-Anne-des-Plaines
La première église de Sainte-Anne-des-Plaines fut construite en bois entre 1835 et 1837. Elle fut démolie et reconstruite en pierre en 1899 par l’architecte Joseph Venne.
À côté de l’église on trouve un calvaire, un charnier, un chemin de croix, le cimetière et le presbytère.
La voûte de l’église est en arc en plein cintre. Son plan au sol est en forme de croix latine et le chœur est en saillie avec une abside en hémicycle. L’église possède une nef à un vaisseau, une tribune arrière, deux tribunes en transept et une autre pour le chœur.
Un orgue Casavant, fabriqué en 1903, y est installé.
Adresse de l’Église de Sainte-Anne-des-Plaines :
129, boulevard Sainte-Anne
Sainte-Anne-des-Plaines
J0N 1H0.
Historique de la ville de Sainte-Anne-des-Plaines
Cet endroit de la région des Laurentides est distant de 9 km de Bois-des-Filion implantée plus au sud. Un grand nombre de pionniers provenant de la Côte-de-Beaupré, les fondations de la paroisse de Sainte-Anne-de-Mascouche, en 1787, devenue Sainte-Anne-des-Plaines en 1816, devenue Sainte-Anne-des-Plaines en 1816, conservèrent cet hagionyme pour identifier l’endroit, lieu de pèlerinage un temps. Quant au constituant Plaines, il provient de l’augmentation de la seigneurie de Terrebonne, nommé Belle Plaine, concédée officiellement à un ancien chanoine de la cathédrale de Québec.
Louis Lepage de Sainte-Claire (1690-1762), le 10 avril 1731. L’endroit a été par la suite connu comme la seigneurie des Plaines ou Les Plaines, Belle Plaine.
En des temps plus anciens, le territoire se nommait Mascouche du Page (1810-vers 1816), de l’algonquin « maskutew », qui signifie « plaine unie ou petit ours », suivant certains, et de Lepage, nom du seigneur abrégé en Page.
Lorsque la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-des-Plaines a été créée en 1845, elle reprenait le nom de la paroisse érigée canoniquement en 1829, par suite du démembrement de Saint-Louis-de-Terrebonne. L’excellence des terres agricoles a fait en sorte que la culture de la terre a longtemps constitué la seule activité locale. Depuis 1953, date à laquelle a été fondé un syndicat spécialisé dans la vente des fraises, la culture de ce fruit n’a pas cessé de prendre de l’ampleur au point que Sainte-Anne-des-Plaines se classe au rang provincial de deuxième producteur de fraises, immédiatement après l’île d’Orléans.
Le surnom municipal Royaume de la fraise ne saurait être mieux adapté. Chaque année, on souligne l’importance de ce produit à l’occasion d’un Festival des fraises.


Voir aussi :
- MRC de Thérèse – De Blainville
- Voyage à travers les Laurentides
- Région administrative des Laurentides
- Église Christ Church
- Église de Saint-Eustache
- Église Saint-Placide