Abbaye Cistercienne d’Oka

Abbaye Cistercienne d’Oka

L’Abbaye Cistercienne d’Oka, nichée au milieu des arbres sur les hauteurs entourant le lac des Deux-Montagnes, à l’ouest de l’île de Montréal, a été fondée par huit moines français de l’abbaye de Bellefontaine en novembre 1881. Ce sont les Sulpiciens qui leur ont donné les terrains situés au sommet de la colline Saint-Sulpice, où les moines ont construit un premier monastère qui est devenu plus tard l’École d’agriculture d’Oka (aujourd’hui, l’Institut Agricole d’Oka est affilié à l’Université de Montréal).

L’église de l’Abbaye Cistercienne d’Oka fut érigée sur ce site entre 1903 et 1906, selon les plans de l’architecte Moise-Amédée Sigouin. Elle possède une nef à un vaisseau et deux tribunes. L’orgue de Hellmuth Wolff (Wolff & Associés) y a été installé en 1973.

Notons qu’un calvaire avec sept édicules en pierre fut érigé sur la montagne entre 1740 et 1742. Ce calvaire est le plus ancien d’Amérique.

Coordonnées de l’Abbaye Cistercienne d’Oka :

1600 chemin d’Oka,
Oka,
J0N 1E0

Téléphone : 450 479 8361.

Historique de la municipalité de paroisse d’Oka

Cette entité occupe le site de l’ancienne mission du Lac-des-Deux-Montagne (1721-1867), établie en 1721 à la base des deux montagnes – les collines d’Oka et la montagne de Rigaud – qui ont donné leur nom au lac ainsi qu’à la MRC qui régit ce territoire. Distante de 31 kilomètres de Montréal plus à l’est et de 21 kilomètres de Saint-Eustache, au nord-est, la municipalité est baignée dans sa partie sud-ouest par la rivière des Outaouais.

Si les premiers Okois s’installèrent sur le territoire dès 1717 avec la fondation de la paroisse de L’Annonciation et la concession de la seigneurie du Lac-des-Deux-Montagnes aux Sulpiciens la même année, c’est surtout à compter de 1780 que le véritable développement débutera. Quant à l’organisation municipale de cette entité, il faudra attendre jusqu’en 1918 pour la voir s’implanter par la création de la municipalité de L’Annonciation-Partie-Nord qui deviendra la municipalité de la paroisse d’Oka en 1977.

L’implantation tardive des institutions municipales en ces lieux s’explique par le fait que jusqu’en 1867, moment de l’établissement d’un bureau de poste nommé Oka, le territoire était officiellement reconnu comme la mission du lac des Deux-Montagnes. Le territoire municipal atteindra ses dimensions actuelles grâce à l’annexion de la ville d’Oka-su-le-Lac (1942) effectuée en 1982. Suivant la tradition, le nom municipal et le gentilé qui en a été tiré, Okois, rappellent la mémoire d’un vieux chef algonquin dont la tribu a jadis foulé le sol d’Oka ; en cette langue, okow a pour sens « poisson doré », variété que l’on pêche encore en face d’Oka. D’autre part, l’établissement amérindien de Kanestale, qui compte environ 800 Mohawks et qui jadis était identifié comme la réserve indienne d’Oka, est inclus dans la partie ouest de cette municipalité.

Ce nom, par ailleurs, évoquait spontanément une sorte de fromage très recherché produit par la Trappe d’Oka, l’un des plus importants monastères cisterciens au monde, de même que l’une des écoles d’agriculture (1893-1964) les plus célèbres du Québec dès les années 1950. Enfin, la présence du parc national d’Oka, d’une superficie de 24 kilomètres carrés, assure à la population des environs une variété de loisirs : natation, voile, pêche, interprétation de la nature… Il compte l’une des plus belles plages du Québec.

abbaye oka
Abbaye cistercienne d’Oka. Source de la photo: © Fondation du patrimoine religieux du Québec.

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