Sentiers de la Matawinie

Sentiers de la Matawinie

En Matawinie, au nord de Lanaudière, le Sentier National canadien s’étire sur plus de 180 kilomètres et traverse des zones de nature sauvage et des paysages contrastés. Le parcours traverse également certains parcs régionaux de la Matawinie, un grand nombre de lacs, de montagnes et de forêts.

Au total, en Matawinie, le Sentier national est divisé en dix tronçons  :

Sentier de l’Inter-Centre – plus de 16  km.
Sentier du Mont-Ouareau – 13 km.
Sentier du Massif – 20 km.
Sentier des Contreforts – 32 km.
Sentier de la Rivière Swaggin – 8,5 km.
Sentier de la Boule – données inconnues.
Sentier de l’Ours – 10,5 km.
Sentier de la Matawinie – 20,8 km.
Sentier des Nymphes – 17,5 km.
Sentier des Perce-Brumes – données inconnues.

Rivière Matawin

Dans le canton de Charland, à environ 8 kilomètres au sud-ouest du lac Charland, le lac Matawin représente la source principale de ce cours d’eau d’une longueur dépassant les 160 kilomètres.

Coulant d’abord vers le sud, il remonte ensuite vers le nord-est, traverse le territoire de la municipalité de Saint-Michel-des-Saints, entre dans le réservoir Taureau, serpente encore un peu vers l’est et termine son périple dans la rivière Saint-Maurice presque à mi-chemin entre La Tuque et Grand-Mère.

La rivière Matawin – aussi appelée Mantawa ou Mattawin – paraît dans divers documents, cartographiques ou autres, au moins depuis le XIXe siècle. L’arpenteur Joseph Bouchette mentionne la Matawin River dans son ouvrage « A topographical dictionary of the Province of Lower Canada, publié en 1832.

En 1854, H. Legendre dresse le Plan d’une partie de la rivière Matawin dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine. Théophile-Stanislas Provost, curé de Saint-Alphonse-Rodriguez, cite la rivière Mantawa dans une lettre adressée au journaliste André-Napoléon Montpetit en 1862. Enfin, certains ouvrages de référence indiquent, en 1914 et en 1925, la rivière Matawin. Le toponyme Matawin signifie rencontre des eaux, confluent en algonquin et les Abénaquis nomment cette rivière Madôwaizibo, ce qui signifie également rivière de la rencontre des eaux ou du confluent. Il s’agit donc d’un substantif qui apparaît d’ailleurs sous la forme Mataouan, ou Mattaouan dans le Journal du chevalier de Troyes en 1686 pour désigner une fourche de rivière. Le sens de ce mot est très général, il s’applique à de nombreuses situations hydrographiques, l’identification de toute une rivière par Matawin constituant un cas particulier. L’industrie forestière s’est intéressée assez tôt aux richesses de la vallée de la Matawin.

Dès 1839, un chantier est établi au nord de ce cours d’eau. Vers 1860, le gouvernement du Canada-Uni investit dans l’aménagement de la rivière afin de permettre aux entrepreneurs d’atteindre et d’exploiter les pinières de la région qu’on appelle déjà Matawinie. À la même époque, commence la colonisation de ce coin de pays où la paroisse de Saint-Michel-des-Saints est fondée en 1863.

Canton d’Olier

Désigné vers 1920, ce canton est entièrement compris dans le parc national du Mont-Tremblant et fait partie de la région administrative de Lanaudière. Né à Paris l’année même où Champlain fondait Québec, Jean-Jacques Olier de Verneuil (1608-1657) fut ordonné prêtre en 1633. Sa rencontre avec Jérôme Le Royer de La Dauversière, en 1639, allait entraîner la fondation de la Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des Sauvages de la Nouvelle-France et, bientôt, la fondation de Ville-Marie. Du Séminaire de Saint-Sulpice de Paris, établi par Olier en décembre 1641, allaient provenir quatre ecclésiastiques qui formèrent le premier clergé de Montréal en 1657, année où décédait le fondateur à qui l’on doit plusieurs écrits et une importante correspondance. Ces « Messieurs » étaient Gabriel Thubières de Levy de Queylus, Gabriel Souart, Dominique Galinier et Antoine d’Allet.

Forêts
Forêts du Québec. Photo de GrandQuebec.com.

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