
Municipalité régionale de comté de Matawinie
La Municipalité régionale du comté de Matawinie (code géographique 620) se trouve dans la région administrative de Lanaudière à une heure et demi de voyage de Montréal.
La Matawinie est connue au Québec comme le «Lieu de rencontre des rivières». En effet, on constate la rencontre des rivières Matawin Ouest, du Milieu, du Poste et du ruisseau Ignace au nord de ce vaste territoire qui couvre plus de 10 mille 615 kilomètres carrés sur lesquels vivent environ 45 mille résidents.
Le territoire de Matawinie offre d’innombrables opportunités pour les vacanciers : on peut y pratiquer la randonnée pédestre, le ski de fond, le vélo ainsi que d’autres activités dans les parcs régionaux de la Forêt Ouareau, des Sept-Chutes, des Chutes à Bull ou du Lac Taureau. Il y a aussi un grand nombre de sites de camping, de gîtes du passant et d’hôtels.
Le tronçon du Sentier national avec plus de 180 kilomètres de sentiers pédestres traverse la Matawinie d’ouest en est.
La plus grande partie de la MRC de Matawinie est divisée en Territoires Non Organisés, donc sans aucune population permanente.
Les activités économiques de la MRC se concentrent sur le tourisme, la chasse et la pêche.
Canton d’Agoulême
Proclamé en 1901, de forme rectangulaire et disposé obliquement, ce canton est situé à environ 20 km au nord de Saint-Gabriel-de-Brandon. Son relief assez accidenté, variant entre 350 et 579 mètres d’altitude, est irrigué par la rivière Mastigouche-Nord dont le cours traverse de nombreux lacs. Les rives de l’un d’eaux, le lac de la Chute, sont partiellement habitées. Le nom est emprunté à une ville de France, chef-lieu actuel du département de la Charente et capitale de l’ancien comté d’Angoulême. Il convient toutefois de noter un usage plus ancien d’Angoulême, dans la toponymie québécoise, puisque ce nom a servi à désigner le lac Casint-Pierre actuel dans les documents cartographiques du XVIe siècle.
Lac Archambault
Cette importante nappe d’eau du nord des Laurentides, longue de 12 kilomètres et d’une superficie de 14 kilomètres carrés, se situe sur la ligne, séparant les cantons d’Archambault et de Luissier, immédiatement à l’ouest du lac Ouareau dans lequel elle se déverse. Dès 1915, on y retrouvera, établis sur ses rives, des vacanciers intéressés par la chasse, la pêche et le plein air. Depuis lors, la vocation récréotouristique de la région n’a fait que croître. Le village de Saint-Donat-de-Montcalm, imposant centre de villégiature, se trouve d’ailleurs sur la rive est du lac.
On explique quelquefois le toponyme par l’évocation d’un pionnier des environs. Plus plausible cependant, et mieux documentée, paraît l’attribution, comme pour le canto, du patronyme du notaire Louis Archambault ou Archambault (1814-1890), député, ministre et conseiller législatif. Dès 1880, Eugène Taché inscrit d’ailleurs « L. Archambault » ainsi que le canton homonyme sur sa carte du Québec. Le lac Archambault, inscrit sous la forme Archambeault dans la Nomenclature des noms géographiques de la province de Québec de 1916, a été utilisé autrefois pour l’exploitation forestière particulièrement intense dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Coordonnées de la MRC de Matawinie :
Rawdon
Québec
J0K 1S0.
Téléphone : 450 834-5441.
Site Internet de la MRC de Matawinie : matawinie.org.
Canton Tellier
Situé au nord-est de Saint-Donat, dans la partie est du parc de récréation du Mont-Tremblant, ce canton, arrosé notamment par la rivière L’Assomption qui y trouve sa source, dans le lac du même nom, est baigné par plusieurs lacs dispersés parmi les collines souvent orientées du nord-ouest au sud-est. Le relief varie entre 300 m d’altitude au niveau de la rivière L’Assomption et 780 m d’altitude au mont Bumpy. En nommant cet espace géographique, on a voulu honorer la mémoire de Mathias Tellier (1861-1952), homme public et magistrat. Reçu au barreau en 1884, il pratique le droit jusque en 1916 à Joliette, dont il sera maire de 1903 à 1910. Élu député conservateur en 1892, il siège à l’Assemblée législative jusqu’en 1908, année où il assume la fonction de chef de l’Opposition jusqu’en 1915. Il sera nommé juge à la Cour supérieur du district de Montréal (1916), à la Cour du banc du roi (1920) et juge en chef de la province de Québec, de 1932 à 1942. Récipiendaire de doctorats honorifiques en lettres et en droit, il a reçu l’Ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges (1934) qui lui donnait droit au tire de sire. Le canton fut proclamé en 1920.
Canton Légaré
Situé à 125 km au nord-ouest de Trois-Rivières, ce canton de la MRC de Matawinie recoupe en partie la zec Collin. Il est arrosé par la rivière Laviolette et baigné par une multitude de plans d’eau dont les lacs Murray, La Broquerie, Yvon et Malfait. Désigné en 1918, il évoque la mémoire de Joseph Légaré (1795-1855), peintre, originaire de Québec. Pour apprendre son métier, le jeune peintre commença par copier et restaurer des toiles importées de l’Europe par des prêtres français exilés. Son premier grand tableau, intitulé « Massacre des Hurons par les Iroquois », le fit connaître du public et se trouve maintenant au musée du Québec.
Actif dans la vie culturelle de Québec, Légaré contribua notamment à la fondation, en 1842, de la Société Saint-Jean-Baptiste dont il fut vice-président jusqu’en 1847. Entre-temps, il poursuivait sa carrière de peintre s’adonnant à plusieurs genres : allégories, paysages et portraits principalement. Les quelques 250 toiles qu’il a laissées, et que possèdent surtout le Séminaire de Québec, les Ursulines et le musée de Québec, témoignent d’une personnalité artistique remarquable pour l’époque. Nommé conseiller législatif du Canada-Uni en février 1855, Joseph Légaré devait de céder quelques mois plus tard.
Canton Legendre
Cette division territoriale se retrouve au nord-est du mont Tremblant, dans le parc nation du même nom, au nord de Montréal. Son territoire est arrosé par les rivières Matawin et Matawin-Ouest, en plus d’être baigné par d’importantes nappes d’eau tels les lacs Mosquic, Libeau, Wood et Legendre. Son nom, adopté en 1918, rappelle la mémoire de Napoléon Legendre (1841-1907). Après ses études à Lévis et au collège Sainte-Marie, à Montréal, il est admis au barreau en 1865 mais abandonne tôt sa profession. Devenu assistant-rédacteur au Journal de l’Instruction publique (1872), il collabore occasionnellement à L’Électeur, au Soleil et à L’Opinion publique, puis devient greffier au Conseil législatif. Membre fondateur de la Société royale du Canada en 1882, son œuvre littéraire est constituée d’essais, de recueils de poésie, de romans et de biographies.

Paysage rural de Matawinie. Source de la photographie : St-Félix-de-Valois.
Code Municipalité
62920 Baie-Atibenne TNO
62906 Baie-de-la-Bouteille TNO
62918 Baie-Obaoca TNO
62047 Chertsey
62053 Entrelacs
62919 Lac-Cabasta TNO
62914 Lac-des-Dix-Milles TNO
62904 Lac-Devenyns TNO
62922 Lac-du-Taureau TNO
62910 Lac-Legendre TNO
62908 Lac-Matawin TNO
62902 Lac-Minaki TNO
62916 Lac-Santé TNO
62055 Notre-Dame-de-la-Merci
62037 Rawdon
62025 Saint-Alphonse-Rodriguez
62065 Saint-Côme
62075 P Saint-Damien
62060 Saint-Donat
62020 M Sainte-Béatrix
62070 M Sainte-Émélie-de-l’Énergie
62030 M Sainte-Marcelline-de-Kildare
62007 Saint-Félix-de-Valois
62912 Saint-Guillaume-Nord TNO
62015 Saint-Jean-de-Matha
62085 Saint-Michel-des-Saints
62080 Saint-Zénon
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