Historique de Saint-Côme

Historique de la municipalité de Saint-Côme

Historique de Saint-Côme. Le motif d’attribution de la dénomination de cette municipalité de la région de Lanaudière, sise dans la vallée de la rivière L’Assomption, à 10 km au sud-ouest de Sainte-Émélie-de-l’Énergie, a suscité deux explications principales. Selon la première, il faut y voir un hommage au souvenir de Jean-François Buisson de Saint-Cosme. Né en 1667, il devient missionnaire en Acadie (1692-1698) et en Louisiane (1699-1703). Les Autochtones l’ont assassiné en 1706. La seconde, plus plausible, veut que le nom retenu d’abord pour la paroisse érigée canoniquement en 1868. Comme pour le bureau de poste établi la même année, le nom ait été choisi en raison de la proximité de la paroisse voisine de Saint-Damien.

Côme et Damien exerçaient la médecine en Arabie. Ces deux frères d’origine arabe ont subi le martyre simultanément en Syrie sous Dioclétien, vers la fin du XXXe siècle. Ils eurent la tête tranchée et son devenus les patrons des chirurgiens.

Localité forestière à ses origines, Saint-Côme a reçu vers 1850 ses premiers défricheurs. Ils se sont installés dans le nord du canton de Cathart. Il s’agissait d’Irlandais et d’Acadiens venus de Saint-Jacques-de-l’Achigan. La grande fertilité du sol cômier rappelant celui de Varennes, sur la rive sud du Saint-Laurent, l’endroit a porté ce nom un temps. En 1863, Stanislas Drapeau signalait : « la nouvelle paroisse de St. Côme qui progresse comme par enchantement ». Sans doute en raison de la richesse de ses terres. On érigera officiellement la municipalité érigée en 1873. L’existence de plusieurs lacs naturels et artificiels sur le territoire attire de nombreux villégiateurs et amateurs de pêche en été.

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