Église de Saint-Zénon

Église de Saint-Zénon

Au printemps 1866, la paroisse de Saint-Louis de Mantawa est fondée en Matawinie. Elle est érigée canoniquement quatre années plus tard et le premier curé résidant à la mission de Saint-Zénon, est l’abbé Joseph Gaudet. Une petite chapelle dessert la paroisse jusqu’à la fin du XIXe siècle.

En 1899, à la requête de M. le curé J. Baptiste Gagnon, on décide la construction d’une église en bois. L’édifice est terminé en 1901 et jusqu’à nos jours, il n’a pas subi de transformations architecturales importantes. Les menuisiers, artistes peintres locaux et tous les habitants ont participé à la réalisation des travaux.

 L’église fut bénie en 1914 par Mgr Fabre, évêque de Joliette. En 1923, les paroissiens installent de nouveaux bancs et trois autels et en 1949, on érige les stations d’un chemin de croix données par les paroissiens. Finalement, en 1951, on recouvre l’église de pierre artificielle perma-stone.

L’église de Saint-Zénon se trouve à l’adresse suivante :

6171, rue Principale
Saint-Zénon
J0K 3N0.

Téléphone : 450 884 5555.

Historique de Saint-Zénon

Distante de 32 kilomètres de Sainte-Émélie-de-l’Énergie qui la borde au sud et de 16 kilomètres de Saint-Michel-des-Saints, sa voisine au nord, Saint-Zénon occupe le cœur de la Matawinie, dans la région de Lanaudière. Ses nombreux lacs (Saint-Louis, Saint-Sébastien, à Eugène, Albert), plus de 200, en font un centre de pêche fréquenté.

À quelques kilomètres de Saint-Zénon, les Sept Chutes, avec un aménagement de sentiers panoramiques autour du mont Brassard, attirent de nombreux villégiatures. Il en va de même de la réserve faunique Mastigouche à laquelle on accède 20 kilomètres plus loin. Depuis des siècles, les Attikameks parcouraient ce coin de pays avant que l’abbé Théophile-Stanislas Provost ne décide d’établir une paroisse près du lac Saint-Louis en 1865, Saint-Louis-de-Mantawa. Desservie comme mission de 1870 à 1889, la paroisse de Saint-Zénon reçoit son premier curé en 1886 et est érigée canoniquement en 1870, l’année même de la mise en service du bureau de poste du même nom. En 1896, une municipalité de paroisse est établie, laquelle reprend le nom de la paroisse.

Saint-Zénon, officier de l’armée romaine d’Afrique du Nord se convertit au christianisme avec ses camarades avant de subir le martyre. À noter que le nord du diocèse de Montréal compte quelques paroisses mises sous le patronage de saints romains : Saint-Émile, Saint-Théodore, Saint-Donat. Partie la plus récemment peuplée de la région de Lanaudière, la plus haute localité du Québec avec ses 700 mètres a d’abord vécu de l’exploitation forestière (1870-1950), avant de tirer profit des activités reliées à la chasse, la pêche et la pratique de la motoneige. Les Zénoniens disposent d’un superbe point de vue sur la vallée de la rivière Sauvage qui contribue au ravissement des villégiateurs.

L’église de Saint-Zénon
Église de Saint-Zénon. Photo libre de droit.

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