Femmes dans les Forces armées canadiennes
C’est en 1941, que l’armée canadienne change pour toujours, constituant le service féminin dans le cadre des forces armées canadiennes en réponse aux demandes des femmes qui voulaient participer activement à la guerre contre le nazisme et firent pression sur le gouvernement à cette fin.
À partir de 1941, pour la première fois de l’histoire canadienne, les femmes pouvaient porter l’uniforme.
Pendant les années de la Seconde guerre, le Service féminin de l’armée de terre canadienne comptait près de 22 mille femmes, quelque 17 500 servirent dans la Division féminine du Corps d’aviation Royal canadien et plus de 7 mille 100 faisaient parti du Service féminin de la Marine Royale du Canada. Ces femmes militaires assumaient des multitudes de fonctions. Il y en avait des mécaniciennes, des arrimeuses de parachutes, des radiotélégraphistes, des commis et des photographes militaires (par exemple, dans le service des renseignements).
De plus, il y avait des milliers des femmes qui servaient comme infirmières militaires dans les hôpitaux. En tout, les forces armées du Canada comptaient quelque 4 500 infirmières militaires, dont environ 3 700 faisaient partie du Service féminin de l’armée canadienne, près de 500 servaient dans la Division féminine du Corps d’aviation royal canadien et 350 dans le Service féminin de la Marine royale du Canada.
Plusieurs de ces femmes ont pris partie aux combats, se trouvant à portée des tirs ennemis. Certaines femmes y ont donné leur vie pour la victoire.
L’infirmière militaire Margaret Brooke a été reçue membre de l’Ordre de l’Empire britannique en reconnaissance de ses efforts héroïques pour sauver sa collègue, l’infirmière militaire Agnes Wilkie. Elle a réalisé cet exploit en 1942, après que le traversier S.S. Caribou qui les amenaient à Terre-Neuve ait été torpillé dans le détroit de Cabot à la sortie du golfe du Saint-Laurent.
Au total, durant la Seconde Guerre mondiale, dans les forces armées canadiennes ont servi plus de 50 mille femmes.