Hypothèque au Québec
Bien que certains propriétaires s’occupent eux-mêmes de l’achat ou de la vente de leurs maisons, les transactions se font habituellement par l’entremise de professionnels que sont entre autres les courtiers (agents immobiliers), les courtiers hypothécaires, les notaires qui doivent officialiser la transaction en rédigeant l’acte de vente.
Nous vous rendons attentifs au fait que le bon courtier immobilier a pour rôle de déterminer les besoins de l’acheteur, de lui fournir des conseils et de l’accompagner dans le processus de recherche afin qu’il choisisse la propriété qui correspond le mieux à ses attentes.
Compte tenu de son expérience dans la marché de l’immobilier, l’agent ou le courtier immobilier est en mesure de négocier un bon prix d’achat. De plus, l’acheteur n’a pas à payer son agent ou courtier immobilier puisque c’est l’agent vendeur qui lui payera sa commission.
Les agents hypothécaires quant à eux vous accompagnent dans l’évaluation de vos ressources financières et la détermination du montant qui peut vous être alloué par votre banque à titre de crédit pour l’achat de votre propriété. Il existe plusieurs formes d’hypothèques et les conditions appliquées varient d’une institution financière à une autre.
Des nouvelles pas fraîches : La santé financière de la SCHL s’est à nouveau détériorée en 1981
Ottawa. – La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a toujours des difficultés avec les emprunteurs qui n’effectuent pas leurs paiements, même si la situation s’est quelque peu améliorée en 1981. a fait savoir hier l’organisme dans son rapport annuel.
Le fonds des assurances hypothécaires de la société connaît des temps difficiles. En 1981, il a diminué de $99.1 millions, passant de $314.4 à $215.3 millions. Et les taux d’intérêt élevés ont porté un dur coup à la revente de maisons reprises pour défaut de paiement.
Cette chute du fonds en 1981 ne représente que la moitié de la chute enregistrée l’année précédente, surtout à cause d’une importante réduction des réclamations que la société a réglées. Cette situation préoccupante a été dévoilée une première fois dans un rapport rédigé durant la brève administration du gouvernement de M. Joe Clark, en 1979-1980. Elle pourrait s’améliorer au cours des prochaines années car les Communes devraient approuver, la semaine prochaine une loi modifiant certains des règlements régissant le fonctionnement de l’agence fédérale.
Le projet de loi met aussi en vigueur certains principes sur la limite des hypothèques, prescrits dans le budget du 12 novembre dernier (1981), et offre des prêts sans intérêt aux constructeurs. Selon l’agence, il permettra à la société de mettre un frein à la détérioration de la situation financière du fonds d’assurance sur les prêts et de la SCHL.
Les réclamations aux dépens du fonds, découlant le plus souvent de prêts ou d’assurances hypothécaires très risquées, ont diminué. De 12,053, pour une somme de $474.7 millions, en 1980, il y en a eu 8,277, pour une somme totale de $283.3 millions, en 1981.
La plupart des réclamations ont continué à venir du programme d’aide au locataire ($185 millions) et du programme d’aide à la propriété domiciliaire ($230 millions), deux programmes qui n’ont connu que des déboires et oui ont été abandonnés il y a plusieurs années.
Mais, en même temps, les taux d’intérêt élevés ont éloigné les acheteurs éventuels, réduisant évidemment le nombre des primes d’assurances espérées. Or, c’est là que le fonds trouve sa principale source de revenus. D’ailleurs, entre 1954, année de sa création, et 1978, il n’avait jamais cessé de progresser d’année en année.
Les taux d’intérêt élevés ont également ralenti, pour la SCHL, son programme de vente de maisons dont elle a dû prendre possession parce que les propriétaires avaient négligé de rembourser leurs prêts. Elle avait revendu 20,206 unités en 1980; elle en a revendu que 10,236 l’an dernier.
Les deux problèmes ont obligé la société à augmenter ses emprunts nets auprès du gouvernement.
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