Rénovation résidentielle au Québec
Les dépenses reliées à la rénovation résidentielle impliquent des sommes importantes et peuvent atteindre des sommes considérables. II est donc important de relever les facteurs les plus significatifs qui déterminent les dépenses et c’est pourquoi une planification bien pensée vient jouer le rôle principal dans l’étape préparatoire.
En fait, les plus coûteux travaux de rénovation concernent la toiture, les salles de bain, les fenêtres extérieures et l’aménagement paysager (ajout d’allée d’auto, patio, gazebo, terrasse, trottoirs, etc.) Pour les résidences construites récemment, on peut constater également que les dépenses effectuées pour des agrandissements et des ajouts (par exemple l’ajout de matériaux isolants) prennent beaucoup d’importance. Les travaux reliés au remplacement d’équipement existant et aux nouvelles installations (revêtements de planchers, etc.) comprennent environ 20 % des débours et le volet des réparations et entretien du logement constitue environ 15 % des travaux.
Toutes les dépenses, peu importe leur nature, se divisent en deux catégories majeures, soit matériaux et contrats effectués par un spécialiste du domaine, un entrepreneur rénovation, par exemple, et par des professionnels, tels peintre résidentiel au Québec.
En général, on considère qu’un peu plus de la moitié des débours va aux contrats, alors que les matériaux accaparent le reste. Naturellement, ce ne sont que des données très généralisées, parce que la grande majorité des rénovations courantes et de petits travaux d’entretien se font sans le recours des professionnels, tandis qu’au cas des travaux importants (ajouts ou agrandissements), les sommes consacrées aux contrats peuvent atteindre plus de 80 % des coûts globaux.
Une autre caractéristique très importante à prendre en considération est l’âge de la résidence. En effet, pour les maisons construites récemment les travaux d’agrandissements, aménagements paysagers et ajouts peuvent constituer la moitié des dépenses en rénovation et c’est un fait à prendre en compte lors du calcul de vos dépenses au moment de planifier l’acquisition d’un immeuble. En contrepartie, pour les maisons plus anciennes, construites, disons, il y a une vingtaine d’années, les dépenses en modifications ne sont pas grandes et deux tiers ou plus des dépenses seront toujours ou presque en remplacement d’équipement. Les travaux d’entretien, quant à eux, ne montrent que peu de variabilité en fonction de l’âge du logement.
Le dernier facteur à tenir compte, est la valeur de la résidence qui est en général reliée à la demande de rénover : les logements plus dispendieux sont plus souvent objet de rénovations et les sommes dépensées sont plus grandes. Cela s’explique en partie par le fait que les propriétaires de logement de faible valeur ont plutôt tendance à faire eux-mêmes les rénovations tandis que les ménages occupants de logements plus dispendieux ont tendance à inviter des professionnels pour tout genre de réparations.
En somme, les informations présentées ne sont pas complètes. Vos dépenses dépendront également du type de projet de rénovation, de la région où sont exécutés les travaux et de plusieurs autres facteurs.
