La contribution des immigrés : immigration et économie québécoise
Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), basé à Paris et dont le Canada est membre depuis 1961, les immigrés apportent une contribution significative à l’économie nationale. Effectivement, au Canada, de nouvelles entrées de migrants sont nécessaires pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre ou de compétences et même si les migrations internationales diminuent pendant la crise économique, en période de croissance, les immigrants son l’un des facteurs les plus positifs contribuant à l’économie.
Ces conclusions peuvent se tirer des rapports de l’OCDE publiés. Par exemple, le document intitulé Perspectives des migrations internationales, précise que pendant la dernière crise économique mondiale, les entrées de migrants dans les pays membres de l’institution ont diminué de 6% environ, tombant à 4,4 millions, alors qu’au cours des 5 années précédentes, ce nombre avait augmenté de 11% par an au moyenne. Le recul s’est accentué à fur et à mesure que la crise s’approfondissait.
Déclin
Ce déclin a témoigné d’une baisse de la demande de travailleurs étrangers émanant des entreprises des pays de l’OCDE. Ainsi, les immigrés ont été durement frappés par la crise de l’emploi. Il s’agit notamment les jeunes, qui, dans bien des pays, ont enregistré une forte diminution de leur taux d’emploi.
En tout cas, grosso modo, les chiffres du chômage des immigrés de sexe masculin (dont beaucoup travaillaient dans les secteurs durement touchés par la crise comme le bâtiment ou l’hôtellerie – restauration), ont progressé davantage que ceux de la population autochtone.
Cependant, une fois l’économie rétablie, l’immigration reprend sa course. Il il est important de conserver une perspective de long terme en matière de politique migratoire. Ainsi, même si la crise a eu un impact sur l’immigration, cette dernière continuera de jouer un rôle crucial, à long terme, dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Car ces pays auront besoin de travailleurs supplémentaires pour préserver la croissance et la prospérité. Telle est le rapport entre l’immigration et économie québécoise
Voir aussi :
- Un marché de pointe, les immigrants investisseurs
- Travailleurs étrangers temporaires au Canada
- Science économique