L’anglais au Québec

L’anglais au Québec

Depuis 1974, le français est la seule langue officielle du Québec, où plus de 80 % de résidents sont francophones. Cependant, force est d’admettre que le bilinguisme, quant à lui, offre divers avantages aux personnes qui parlent l’anglais, peu importe soient-elles anglophones ou des Canadiens français qui ont appris l’anglais à l’école ou en cours spécialisés de langue anglaise.

Cette situation particulière s’explique par un certain nombre de circonstances qui caractérisent la vie dans la seule province francophone du Canada :

Tout d’abord, à Montréal, un tiers de travailleurs utilisent l’anglais autant que le français dans l’exercice de leurs fonctions. Cette situation est plutôt objective, car un grand nombre d’entreprises québécoises ou œuvrant au Québec ont de rapports directs avec le marché canadien et américain, leur ventes et achats venant de leurs partenaires de langue anglaise, sans mentionner le fait que les compagnies informatiques enracinées à Montréal et dans ses environs (il y en a plusieurs, dont quelques chefs de file au niveau mondial dans le domaine informatique) sont pratiquement obligées d’utiliser l’anglais comme langue première. Pour avoir un bon emploi dans les secteurs de l’administration, des affaires, des sports, des loisirs, du tourisme, parler l’anglais couramment représente un atout indéniable.

Le Québec, avec ses huit millions et demi d’habitants, offre des opportunités plutôt restreintes de carrière au sein d’une grande corporation multinationale. Ainsi, si un professionnel veut faire une carrière dans une grande entreprise, il devrait déménager un jour au Canada anglais ou même aux États-Unis pour y dénicher un poste convoité. Bref, être bilingue et parler l’anglais et le français confère d’importants avantages financiers, économiques et sociaux. Les statistiques révèlent par ailleurs que le taux d’emploi des personnes bilingues est supérieur à celui des personnes ne parlant qu’une seule langue.

La connaissance des deux langues s’avère également avantageuse dans toutes les provinces et territoires canadiens, et cet avantage est particulièrement marqué à Toronto, Moncton, Vancouver, Halifax et dans toutes les autres grandes villes.

En résume, du point de vue des employeurs, le bilinguisme constitue toujours un grand atout.

Hors du marché de travail, les avantages du bilinguisme ne sont pas moins visibles. Par exemple, plusieurs recherches ont démontré que par rapport à leurs pairs unilingues, les enfants bilingues ont plus de facilité à se concentrer, ne se laissent pas distraire, et absorbent dont mieux de nouvelles connaissances.

Curieusement, apprendre l’anglais à Montréal n’est pas difficile, car la métropole québécoise est une ville bilingue, où se croisent différentes cultures et langues. La plupart des enfants suivent des cours d’anglais langue seconde à l’école (même si cela ne signifie pas pour autant qu’ils atteignent un degré de bilinguisme fonctionnel). En devenant adultes, les adolescents comprennent pourtant les avantages liés à l’apprentissage de l’anglais langue seconde et essayent de trouver des moyens de perfectionner leurs compétences linguistiques. De nombreuses personnes adultes fréquentent le collège ou l’université ou ils prennent un cours de langue anglaise. Ils suivent des programmes d’immersion linguistique en anglais et des cours d’anglais à Montréal en groupe ou individuels, à différents niveaux (pour débutants, en entreprise, etc.), ce qui facilité leur entrée au marché du travail et leur carrière professionnelle.

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Apprendre la langue de ton voisin, c’est s’aider mutuellement.  Illustration : GrandQuebec.com.

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