S’établir à Saint-Georges

S’établir à Saint-Georges

La ville de Saint-Georges de Beauce se trouve actuellement parmi les premières municipalités au Québec pour le nombre de mises en chantier par millier de résidents. Plusieurs types de développement résidentiel s’offrent aux familles qui décident de s’établir sur le territoire de cette ville de 30 mille habitants, située dans la Beauce, en Chaudière-Appalaches.

Saint-Georges de Beauce est le chef-lieu de la MRC de Beauce-Sartigan et on constate que c’est une des villes québécoises dont le rythme de croissance est le plus dynamique.

La croissance de la métropole de la Beauce est due à son développement industriel. On y trouve un fort secteur de la transformation et des entreprises qui utilisent de nouvelles technologies. Le secteur récréo-touristique est également en expansion.

Le Cimic (Centre intégré de mécanique industrielle de la Chaudière), un centre de formation professionnelle secondaire, collégial et universitaire en mécanique, unique en Amérique du Nord, se trouve à Saint-Georges. Le Centre universitaire des Appalaches, le Cégep Beauce-Appalaches et d’autres institutions d’enseignement sont considérés comme les plus réputés au Québec.

Village d’Aubert-Gallion

Alors que maintes municipalités tirent leur appellation de la dénomination d’un canton, dans le cas d’Aubert-Gallion, en Beauce, c’est celle de la seigneurie qui a été mise à contribution. En effet, celle-ci a été concédée le 24 septembre 1736 à Marie-Thérèse de La Lande-Gayon, seconde épouse et veuve de François-Aubert de la Chesnaye, seigneur de Maur et de Mille-Vaches (1669-1725) et veuve également de Paul Le Moyne de Maricourt (166301704), officier, interprète et négociateur auprès des Amérindiens. Le peuplement de la seigneurie prit son essor au début du XIXe siècle, lorsque John George Pozer est, incidemment, toujours rattaché à un cours d’eau traversant la municipalité. Avec le temps, la dénomination Gayon a été transformée en Gallion, Galion, graphies déjà attestées dans des documents anciens. Cette évolution phonétique s’explique d’autant plus aisément que la veuve Gayon n’a pas fréquemment visité sa seigneurie et que le peuplement y fut relativement tardif. La paroisse érigée canoniquement en 1835 a longtemps porté le nom de Saint-Georges-d’Aubert-Gallion. La communauté aubert-gallionnaise jouit d’un paysage typiquement beauceron s’étalant sur le versant ouest de la vallée de la Chaudière. Établie en 1855, elle circonstit, par sa localisation, une partie de la ville de Saint-Georges.

Historique de la ville de Saint-Georges

En mai 1990, les villes beauceronnes de Saint-Georges et de Saint-Georges-Ouest, située à une centaine de kilomètres au sud de Québec, fusionnaient et formaient désormais l’entité municipale la plus importante de la Beauce.

Par ailleurs, l’ex-ville de Saint-Georges était déjà considérée comme la Métropole ou la Capitale industrielle de la Beauce. Ce territoire, sis entre Saint-George-Est et Aubert-Gallion, est distant de moins de 50 kilomètres de la frontière américaine.

À l’origine, cette étendue territoriale ressortissait à deux anciennes seigneuries, soit celles d’Aubert-Gallion, à l’ouest, et celle d’Aubin de l’Isle, à l’est. En ces lieux, une paroisse répondant à la dénomination de Saint-Georges fera l’objet d’une érection canonique en 1835 et civile en 1856.

Toutefois, il faudra attendre en 1907 avant d’assister à la création de la municipalité de village de Saint-Georges-de-Beauce-Est, érigée comme ville de Saint-Georges en 1948.

De son côté, la municipalité du village de Saint-Georges-Ouest, créée en 1943, qui devait obtenir son statut de municipalité la même année que Saint-Georges, marquait dénominativement sa position géographique en regard de celle-là grâce au point cardinal Ouest, déjà présent dans l’appellation du bureau de poste local ouvert en 1929.

Le nom Saint-Georges dont on a tiré celui des citoyens de l’ex Saint-Georges, les Georgiens, a été retenu pour l’entité paroissiale afin d’honorer le souvenir du marchand d’origine allemande Johann Georg Pfazer (1752-1848), surtout connu sous le nom de Pozer qui se porte acquéreur de la seigneurie d’Aubert-Gallion en 1808 dont sera détaché vers 1845 le territoire de la future ville de Saint-Georges. Ce dernier recrute 189 colons allemands en 1817, lesquels s’installent à Saint-Georges. Toutefois, cette tentative de colonisation ne connaîtra pas un grand succès. Ils avaient été précédés sur le territoire de quelques familles en 1760 et en 1775. On retrouve devant la vieille église paroissiale une assez remarquable statue de saint Georges, œuvre de Louis Jobin. Suivant la légende, cet officier, dont le culte remonte au Ve siècle, aurait tué un dragon, à qui une princesse devait être sacrifiée.

En 1839, l’ouverture du chemin de Kennebec reliant Québec à Boston fait de l’endroit un poste frontalier. Entre 1847 et 1880, la découverte d’or en Beauce amène de nombreux mineurs dans les environs, cette activité couplée à l’exploitation forestière et à l’agriculture assurera le développement de l’économie locale.

À l’origine, les fonds de la rivière Famine servaient de halte successivement aux Abénaquis, à l’Armée américaine de Benedict Arnold qui passe par là en 1775, en route vers Québec, ainsi qu’aux colons.

Centre commercial et industriel, Saint-Georges constitue une plaque tournante pour les transports routiers en provenance de Lévis à Québec, vers le Maine, le haut de Dorchester et de Bellechasse, ainsi que ver Lac-Mégantic et Sherbrooke.

L’arrivée du chemin de fer en 1907, imprimera un essor particulier à l’exploitation forestière de l’arrière-pays. L’endroit compte quelques sites intéressants comme le barrage Sartigan (1967), à la sortie sud de Saint-Georges, qui régularise le débit de la Chaudière et atténue les effets des crues printanières de même que les cascades du Grand-Sault où le général Arnold et son armée connurent quelques difficultés alors qu’ils voulaient assiéger Québec. La proximité du parc des Sept-Chutes, aménagé pour la randonnée et la récréation, permet le contact intime avec la nature. L’ex-municipalité de Saint-Georges-Ouest a par ailleurs contribué à doter la nouvelle ville d’un parc industriel respectable.

Attraits de Saint-Georges

Ville de Saint-Georges, avec ses 33 500 citoyens, est une ville unique composée de parcs exceptionnels dont le parc des Sept-Chutes, l’île Pozer, le barrage gonflable, la rivière Chaudière, ses sentiers pédestres bordés de centaines de lilas et de ses 25 km de pistes cyclables. Voici quelques uns de ses attraits :

Salon des Artistes et Artisans de Beauce : 250, 18e Rue, Saint-Georges. Vivez la création à son meilleur. Une quarantaine d’artistes et artisans vous donnent rendez-vous à la 37e édition de ce grand événement. Plus d’une trentaine de prix offerts en tirage. Entrée gratuite.

Boutique Artistes et Artisans de Beauce. 250, 18e Rue, Saint-Georges. Horaire : ouvert à l’année. L’Espace-Boutique regorge de créations originales, réalisées par des artistes et artisans d’ici.

Le Vieux Grenier : 433, 6e Avenue Nord, Saint-Georges. Horaire : ouvert à l’année. Fermé le dimanche. Boutique cadeaux, déco meubles antiques, Chocolaterie, bonbonnerie, crèmerie, boutique vêtements.

La Fromagerie la Pépite d’Or : 17520, boulevard Lacroix, Saint-Georges. Horaire : ouvert à l’année. Fromage frais fait de lait pur à 100 %. Difficile de passer à côté de la succulente poutine d’or !

Les Roy de la pomme Verger et Cidrerie. 1020, avenue Saint-Jean-de-la-Lande, Saint-Georges. Horaire: juin à octobre. Plaisir garanti au verger et à la cidrerie. Boutique de vente. Terrasse couverte. Aire de jeux.

Club de golf Saint-Georges : 11450, 90e Rue, Saint-Georges. Horaire : golf d’avril à octobre et Golf In de novembre à mars. Jouez un parcours parsemé de défis sur 6827 verges. Découvrez nos verts surélevés et protégés par des trappes de sable blanc. Golf In offert.

Domaine de la Seigneurie : Accès par la 1re Avenue (secteur Est) et par l’avenue de la Chaudière (secteur Ouest), Saint-Georges. Horaire : ouvert à l’année. Certains sentiers fermés durant l’hiver. Le Domaine de la Seigneurie offre des sentiers de marche, une piste cyclable et des aires de jeux.

Parc des Sept-Chutes : 570, 25e Avenue, Saint-Georges. Horaire : ouvert à l’année. Ultime rendez-vous avec la nature : forêt urbaine aménagée de 80 hectares et un sentier sur 8 km avec une passerelle suspendue à plus de 25 mètres.

Centre DIXtrAction et Parcofun : 8700, boulevard Lacroix, Saint-Georges. Horaire : ouvert à l’année. Fermé à Noël, le 24 juin et le 1er juillet. Centre multi-récréatif unique au Québec : parc d’amusement familial, arcades avec plus de 60 items, salle de quilles et Aréna Laser Tag ultramoderne.

Restaurant Café Royal : 12015, 2e Avenue, Saint-Georges. Dîner, souper ― Terrasse Cuisine bourgeoise à l’accent provençal. Pâtisseries déraisonnables, menu du jour et plus !

Point-Virgule Resto et Bistro : 300, 118e Rue, Saint-Georges. Déjeuner, dîner, souper ― Terrasse. Le Point-Virgule se décline en 3 versions : le Bistro, le Resto et la Terrasse.

Le Georgesville. 300, 118e Rue, Saint-Georges. C complexe se distingue par des installations de premier plan, un service personnalisé et une cuisine actuelle. Pour vos plénières, vos réunions, vos expositions, vos assemblées et vos banquets, le Georgesville dispose de 11 salles avec système de
sonorisation complet, dont l’une pouvant accueillir jusqu’à 600 personnes.

Hébergement

Motel le Voyageur. 10500, boulevard Lacroix, Saint-Georges. 40 unités.

Le Georgesville. 300, 118e Rue, Saint-Georges. Vue sur la rivière. 128 unités.

Comfort Inn – Saint-Georges. 16525, boulevard Lacroix, Saint-Georges. 50 unités.

Motel Alexandrin. 18610, boulevard Lacroix, Saint-Georges. 18 unités.

Bureau d’information touristique

Saint-Georges. 12 006, 1re Avenue, Saint-Georges

Voir aussi :

Saint-Georges, sentier pédestre. Crédit photo : saint-georges.ca.
Saint-Georges, sentier pédestre. Crédit photo : saint-georges.ca.

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