Immeuble à Rouyn-Noranda
Cœur urbain de l’Abitibi-Témiscamingue, la Ville de Rouyn-Noranda qui porte le titre de Ville se sensations est classée parmi les vingt plus grandes villes du Québec et elle regroupe plus de 40 mille habitants. Toutefois, la ville de Rouyn-Noranda «affiche un solde migratoire négatif», ce qui veut dire que les gens qui la quittent sont plus nombreux que ceux qui viennent s’y installer.
Ici, les arts s’éclatent, tels les feux d’artifice d’Osisko en lumière, le Festivals du cinéma international, le Festival de musique émergente ou encore le Festival des guitares du monde, et vous entraînent dans un tourbillon d’événements qui s’étalent tout au long de l’année.
Rouyn-Noranda surprend par son patrimoine qui raconte les souvenirs émouvants d’immigrants venus s’y installer. Centre d’affaires, la ville offre un bassin commercial dynamique répondant aux exigences contemporaines en matière de consommation de biens et services.
À proximité du centre-ville, villégiateurs, observateurs de la faune et de la flore, randonneurs et explorateurs ont le privilège de se retrouver dans une nature toute en courbes de collines et de lacs.
Si vous voulez acheter un immeuble à Rouyn-Noranda, vous pouvez demander de l’aide à la Chambre Immobilière de l’Abitibi-Témiscamingue qui offre un support tant aux agents et courtiers de la région qu’aux particuliers désireux de vendre leur propriété ou d’en acheter une.
Le coût des maisons à Rouyn-Noranda est moins élevé que le prix moyen des résidences au Québec. Cela est dû, entre autres, au fait qu’une partie de la population s’en va en on s’attend à ce que, dans une vingtaine d’années, elle n’atteigne plus que 38 mille habitants ou moins.
Le circuit d’interprétation historique du Vieux-Rouyn et du Vieux-Noranda permet de revivre l’évolution des deux villes jumelles en parcourant une vingtaine des stations. Découvrez le foyer Saint-Raphaël, la rue Noranda, l’hôtel Noranda, l’hôpital Youville et plusieurs autres bâtiments, rues ou thèmes datant des débuts de la colonisation. Parcourez ces deux cités à pied, en vélo, en patins à roues alignées ou en voiture. Un plan des circuits est disponible au bureau d’information touristique.
Quartier de Beaudry
Le territoire de Beaudry a été peuplé dès le début des années 1930 par des colons séduits par le plan Vautrin d’accession à la propriété en Abitibi. Du nom du ministre de la Colonisation dans le gouvernement Taschereau, Irénée Vautrin, ce plan a favorisé, de 1934 à 1937, le retour à la terre grâce à un effort financier majeur et il a permis l’ouverture de 36 nouvelles paroisses de colonisation. Située à proximité du lac Montbeillard, à peu de distance au sud-ouest de Rouyn-Noranda, la municipalité de Beaudry a été officiellement érigée en 1979. Beaudry, qui a entraîné le gentilé Beaudryen, souligne l’importance et le dévouement du père Stanislas Beaudry (1863-1941), oblat de Marie-Immaculée, qui a apporté aux premiers colons les secours de la religion. Cet ecclésiastique demeure célèbre à titre de fondateur de Notre-Dame-du-Nord (Abitibi-Témiscamingue) où il a œuvré de 1896 à 1903. Kapepamatisite, le voyageur, était le surnom algonquin de ce missionnaire.
Quartier d’Évain
La première tentative de colonisation de cette municipalité du Témiscamingue, située à l’ouest de la grande banlieue de Rouyn-Noranda, remonte au début des années 1930. Comme pour la majorité des autres agglomérations témiscamiennes, c’est l’ouverture de plusieurs mines, fermées par la suite, qui a attiré les premiers habitants, dont plusieurs étaient des squatters occupant des lots illégalement. Désignée longtemps sous le nom de Boischatel, ou Beauchastel, selon la graphie que devait prendre quelques années plus tard l’appellation du canton où on la retrouve, cette agglomération allait être officiellement établie en 1948 sous le nom d’Évain, repris de celui du bureau de poste ouvert en 1936. En 1954, une portion du territoire fut érigée en municipalité de village sous le même nom, les deux entités devant fusionner en 1976 pour former la municipalité d’Évain telle que nous la connaissons présentement.
Vers 1955, de nombreuses discussions ont été suscitées par la découverte de l’absence d’accent aigu dans la signature de père Évain, l’usage a toutefois maintenu ce signe diacritique. C’est en effet en hommage au père Isidore Evain (1868-1931) que la municipalité a été dénommée, celui-ci ayant exercé son ministère évangélisateur chez les Algonquins à la fin du XIXe siècle.
Cet oblat a parcouru infatigablement les vastes contrées du Nord québécois. Les Évainois habitent un village à fonction résidentielle et agricole qui a été affublé jadis d’un surnom qui témoigne d’un passé difficile et courageux : on l’appelait Colonie de 30 sous parce que, en 1935, les travailleurs gagnaient 1,60 dollars par jour et que, sur ce montant, ils déposaient 1,00 dollar à titre de réserve pour la famille et payaient 0,30 sous de pension ; ils ne disposaient donc que d’un surplus de 0,30 dollars d’où le titre.
Quartier d’Alembert
Si la municipalité de D’Alembert n’a vu le jour sur un plan officiel qu’en 1980, des défricheurs s’y étaient installés dès 1939, époque de la création officielle de la paroisse de Saint-Christophe. Adjacente à Lac-Dufault, elle se situe près de Destor et de Rouyn-Noranda. La dénomination municipale, également attribuée au bureau de poste ouvert en 1956 et anciennement orthographiée Dalembert, rappelle la mémoire d’un capitaine du régiment Royal-Roussillon, tout comme celle de Dufresnoy, nom porté un temps par la municipalité. Une baie, un lac et une rivière portent le nom d’Alembert, en Abitibi.
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