S’établir dans la ville de Gaspé
C’est le 24 décembre 1970, après la fusion de douze localités, que l’actuelle ville de Gaspé est constituée. La municipalité s’étend sur un territoire de plus de 1440 kilomètres carrés, de l’Anse-à-Valleau à Fort Prével.
La ville de Gaspé est donc aujourd’hui une vaste municipalité qui a su développer un programme ambitieux pour attirer de nouveaux résidents. Elle offre des opportunités d’emplois d’une grande variété dans ses parcs industriels, dans ses installations portuaires ou encore dans son aéroport régional.
Gaspé possède de nombreux services administratifs, de santé et d’éducation et des centaines de nouveaux emplois y sont créés à chaque année.
Pour ceux qui décident de s’y établir, rappelons que le parc national Forillon se trouve à l’intérieur des limites de la ville. De plus, étant une ville maritime, Gaspé offre de multiples possibilités pour les amateurs de voile. La marina de Gaspé, ainsi que celle de Rivière-au-Renard, peuvent accueillir des centaines de bateaux.
Venir vivre dans la ville de Gaspé, c’est choisir la quiétude dans un milieu agréable. Les Gaspésiens affirment que nulle part ailleurs on ne peut vivre aussi près de la montagne et de la mer. C’est peut-être une petite exagération, mais la vie quotidienne de la population de Gaspé est vraiment enviable.
Au niveau des infrastructures de loisirs, on trouve à Gaspé deux arénas, une douzaine de patinoires, des pistes pédestres et de vélo de montagne, des installations pour jouer au tennis, au soccer ou au baseball. Le Cégep de la Gaspésie dispose d’une piscine intérieure. Plusieurs centres de ski alpin et de ski de fond se trouvent dans les majestueuses montagnes qui entourent la ville de Gaspé.
Soulignons que Gaspé bénéficie d’un climat tempéré en raison de la proximité de la mer. Ce climat se prête bien aux activités horticoles et permet à Gaspé de jouir d’un des hivers parmi les plus cléments au Québec.
Il y a également sur le territoire de la ville un hôpital, l’Hôtel-Dieu de Gaspé qui offre plusieurs spécialités médicales, et un CLSC.
Circonscription électorale de Gaspé
Située à l’extrémité de la péninsule gaspésienne, cette circonscription électorale de 7 258 km2 compte une quinzaine de municipalités dont les trois plus importantes, Gaspé, Percé et Grande-Rivière, réunissent un peu plus de la moitié de la population totale. Elle comprend aussi trois territoires non organisés inhabités, soit Collines-du-Basque, Mont-Alexandre et Rivière-Saint-Jean. Rurale à 70 % et disséminée le long de la côte, la population œuvre surtout dans l’exploitation et la transformation des produits de la forêt, dans l’industrie de la pêche et dans l’industrie touristique. Cette circonscription tire son origine dénominative de la baie du même nom, dans laquelle Jacques Cartier débarqua en 1534. En 1792, le nom paraît la première fois pour identifier le comté de Gaspé qui correspondait alors au district défini par proclamation en juillet 1788. Très vaste, il était limité à l’ouest par une ligne allant le Cap-Chat à la baie des Chaleurs et comprenait alors les îles de la Madeleine. Souvent modifiés par la suite, les limites évoluèrent considérablement. En 1992, la circonscription de Gaspé a perdu une assez grande partie du territoire non organisé de Mont-Albert au profit de la circonscription de Matane, de même que la municipalité de Newport, maintenant incorporée dans la circonscription de Bonaventure.
Hameau Fontenelle
Hameau du territoire de la ville de Gaspé, Fontenelle est situé à l’embouchure de la rivière Dartmouth, le long de la rive nord du bassin du Nord-Ouest, dans la baie de Gaspé. L’appellation a d’abord été attribué au bureau de poste de l’endroit, inauguré en 1880. Elle rappelle Bernard Le Bovier de Fontenelle, philosophe et poète français (1657-1757), neveu de Thomas Corneille, qui s’est fait une réputation grâce à ses traités de vulgarisation scientifique et, entre autres, à ses « Entretiens sur la pluralité des mondes » (1686). L’un de ses écrits atteste, en 1702, de l’existence d’un manuscrit de Bacqueville de la Potherie, probablement son « Histoire de l’Amérique septentrionale ». On sait également que Fontenelle, membre de l’Académie royale des sciences, s’est chargé de publier à Paris certaines monographies de Michel Sarrazin, notamment une étude sur le loup marin, vers 1720. Son œuvre renferme maintes allusions aux Iroquois et traduit sa curiosité au sujet des mœurs et coutumes des populations indigènes habitant alors l’Amérique, le Canada en particulier.

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