
Acheter une maison dans la ville de Témiscaming
Aujourd’hui la ville de Témiscaming, qui est à la recherche de professionnels désireux de venir s’installer dans la communauté, s’engage à leur offrir des montants minimum de contrats par année. De plus, la ville offre des services d’aide pour appuyer les nouveaux résidents dans tous les types de projets.
Vivre à Témiscaming s’avère une belle expérience. En effet, cette ville fut érigée selon les plans d’architectes des compagnies Riordon minières et C.I.P. dans le cadre de la réalisation d’une ville jardin. L’architecture résidentielle, d’inspiration anglaise, y est accueillante et pleine de charme.
Les coûts des immeubles à Témiscaming, par rapport à l’ensemble du Québec, sont relativement peu élevés. Cependant, le projet du parc national Opémican qui devrait voir le jour dans quelques années, mènera sans doute à une augmentation des prix dans la région. Il est donc temps de penser à l’acquisition d’un immeuble à Témiscaming !
La Noue
Le canton de La Noue, dont le lac Ostaboningue représente la limite occidentale, s’étend dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, à une cinquantaine de kilomètres au nord de la ville forestière de Témiscaming et à environ 110 kilomètres au sud du centre administratif et minier de Rouyn-Noranda. Inhabité, il est toutefois fréquenté par de nombreux chasseurs, pêcheurs et autres amateurs d’activités de plein air, son territoire faisant très majoritairement parte de la ZEC de Kipawa, zone destinée à l’exploitation contrôlée et à la conservation des ressources fauniques qui s’y trouvent.
Le nom du canton, attribué le 28 juillet 1926, rappelle Zacharie Robutel de La Noue, né à Ville-Marie, aujourd’hui Montréal, le 4 juin 1665. Son père, Claude Robutel de Saint-André, sieur de La Noue, arrivé en Nouvelle-France en 1653, venait de la commune picarde de Frencq. Il aurait tenu son surnom de La Noue, lieu-dit de la petite commune de Corzé, en Anjou, dans l’actuel département du Maine-et-Loire, à quelques kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de canton Seiches-sur-le-Loir et à environ 20 kilomètres au nord-est d’Angers.
Le nom de La Noue vient d’un mot latin désignant un lieu marécageux. Zacharie Robutel commença à se faire une place dans l’histoire canadienne en 1686, alors qu’il servait, à titre d’aide major, dans l’expédition du chevalier de Troyes contre les établissements anglais de la baie d’Hudson. Il participa à diverses autres expéditions militaires dans les années qui suivirent.
En 1717, il se rendit sur la rive septentrionale du lac Supérieur et érigea Kaministriquia (aujourd’hui Thunder Bay, en Ontario), poste qu’il commanda jusqu’en 1721. Après s’être adonné au commerce des fourrures pendant quelques années, Zacharie Robutel de La Noue rendit l’âme à la baie des Puants (Green Bay, dans l’État américain du Michigan), en 1733. Il avait acquis, en août 1706, la seigneurie de Châteauguay des enfants et héritiers de Charles Le Moyne, baron de Longueuil. Le toponyme La Noue, ou De La Noue, désigne également un lac, situé au nord-ouest du réservoir de Caniapiscau dans le Nord-du-Québec, de même qu’une circonscription électorale de la ville de Châteauguay.
Hameau Le Petit – Canada
C’est sur les bords du lac aux Brochets, dans le prolongement nord de la ville de Témiscaming, qu’on trouve ce hameau dont le nom a été recensé lors d’une enquête toponymique, en 1971. Une telle dénomination a été utilisée dans plusieurs régions du Québec, souvent péjorativement, à l’endroit de populations peu fortunées ou vivant en marge de la société. Même si les appellations ont rarement été intégrées à la toponymie officielle, elles n’en faisant pas moins partie du langage populaire.
On a ainsi déjà nommé un quartier de Sherbrooke, de Thetford Mines de Cadillac en Abitibi, de même qu’un hameau de pêche de Cap-Chat en Gaspésie. Il est probable que cette expression tire son origine des villes de Nouvelle-Angleterre, où, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les Canadiens français se regroupaient pour former des paroisses ou des quartiers, homogènes sur le plan religieux et linguistique, et que l’on désignait sous le nom de Petit Canada. L’expression fut connue au Québec, avant le retour de plusieurs de ces émigrés vers la fin du siècle dernier.

Foire dans la ville de Témiscaming. Photo libre de droit.
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