Acheter une maison dans la ville de Stanstead
La ville de Stanstead, située dans la région administrative de l’Estrie, est une des villes pittoresques qui forment la Municipalité régionale de Comté de Memphrémagog. Les premières maisons y furent construites, sur les rives de la rivière Tomifobia, au début du XIXe siècle.
Elle se trouve sur la frontière entre le Canada et les États-Unis. Dans une des rues, les résidences situées sur le côté nord appartiennent au Canada alors que leurs voisines d’en face se trouvent en territoire américain.
La ville est reconnue pour son architecture. En 2003, elle a été admise dans l’Association des plus beaux villages du Québec. En toute logique, la Ville de Stanstead est peuplée par des anglophones et par des francophones.
En ce qui concerne les projets résidentiels, notons le nouveau complexe du Parc Banting, situé le long de la rivière Tomifobia, dans le secteur de Rock Island. À proximité des services, le complexe comprend également un terrain de jeux et un sentier pédestre. Des lots commerciaux et résidentiels y sont disponibles. Les coûts sont concurrentiels, même si la ville de Stanstead se trouve dans une des zones les plus appréciées du Québec, où les prix des immeubles ne sont pas toujours bon marché.
Hameau de Stanstead
À 5 kilomètres au sud du lac Massawippi, en Estrie, se trouve le hameau de Brown’s Hill, dans la municipalité du canton de Stanstead. Les premiers efforts de défrichement de cette petite agglomération ont été entrepris dès 1800 par les frères Theophilus et Sherborn Brown de la Nouvelle-Angleterre. En 1803, Amos Shurthiff et Willard Ayer du New Hampshire se joindront à eux. Plusieurs autres compatriotes suivront, dont Levi Brown et sa famille en 1806 de même que Jonathan Foss et Benjamin Bartlett en 1807. Le bureau de poste, qui a desservi la petite communauté anglophone de 1906 à 1912, ainsi que le hameau ont adopté l’appellation de Brown’s Hill, qui perpétue la mémoire de cette famille pionnière et traduit la topographie montueuse des lieux.
Hameau de Georgeville
Le hameau de Georgeville, dont l’architecture, ancienne traduit l’influence des Loyalistes, est établi sur la rive orientale du lac Memphrémagog, en Estrie, en face de l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac. La beauté remarquable du site a inspiré quelques scènes du film québécois « Le déclin de l’empire américain ». À la fin du XVIIIe siècle, le capitaine Moses Copp et son associé, Nicholas Austin, projettent de relier par bateau, sur 1 km, la baie Austin à la rive est du lac Memphrémagog. Le traversier est mis en service en 1797 alors que Copp et les membres de sa famille fondent la localité de Copp’s Ferry. Ce n’est qu’en 1822 que l’agglomération est rebaptisée Georgeville en l’honneur de George Fitch Copp, premier enfant du village et fils du capitaine Copp. Au cours du XIXe siècle, des colons méthodistes et anglicans viennent s’y installer et l’économie locale s’articule autour des industries de la chaux, de la potasse, de la brique, de la construction de petits bateaux et du bois de sciage. Au cours des décennies de 1880 et 1890, Georgeville jouit d’une grande popularité sur le plan touristique, essentiellement auprès d’Américains qui découvrent et apprécient le potentiel récréatif des lacs de la région.