Vivre à Roberval
La ville de Roberval est située en bordure du lac Saint-Jean, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Au gré des saisons, cette localité peuplée de onze mille habitants offre une étonnante diversité d’activités sociales, culturelles, sportives et éducatives. De plus, Roberval est une ville offrant une haute qualité de vie.
L’air y est pur, le bruit presque inexistant et le centre-ville est frôlé par cette énorme mer intérieure qu’est le lac Saint-Jean. Le taux de criminalité y est très bas et de plus, les paysages environnants ont une excellente influence sur le moral des résidents.
Les projets domiciliaires à Roberval sont nombreux et le coût des nouveaux immeubles n’est pas très élevé par rapport aux autres agglomérations du Québec.
Si vous arrivez au Québec et que vous décidez de vous installer à Roberval, il faut savoir toutefois que la région fait partie des «régions – ressources» et que la recherche d’un emploi peut s’avérer assez difficile.
Roberval, note historique
Anciennement, on dénommait couramment le territoire couvert par l’actuelle ville de Roberval au Lac-Saint-Jean, Notre-Dame-du-Lac-Saint-Jean, par référence à la paroisse homonyme fondée en 1854, approximativement à l’époque de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. Sur le plan municipal, Roberval est issue de la municipalité de Lac-Saint-Jean créée en 1857 et scindée en 1859 pour donner naissance à la municipalité de Roberval et à celle d’Hébertville. La municipalité du village de Roberval, implantée sur la rive sud-ouest du lac Saint-Jean, sera établie en 1884, puis deviendra une ville, en 1903. En 1976, la fusion de la municipalité et de la cité de Roberval – statut obtenu en 1956 – va permettre la création de l’actuelle ville.
Il appert que le nom de Roberval, également attribué au bureau de poste instauré en 1862 et au canton proclamé en 1863, a été suggéré par l’arpenteur Joseph Bouchette et a commencé à s’implanter vers 1850. Jean-François de La Rocque, sieur de Roberval (vers 1500-1560), premier lieutenant général du roi en Nouvelle-France (1541), séjourna quelques mois à Charlesbourg-Royal, à l’embouchure de la rivière du cap rouge, et retourna en France en 1543. Il espérait y trouver de l’or et des pierres précieuses, mais devant son échec il rentre en France. Les premiers Robervalois s’installent sur le territoire à compter de 1855, fondant ainsi le premier village au bord du lac Saint-Jean. Par la suite, se joignent à eux des familles originaires surtout de Charlevoix.
À la fin du XIXe siècle, l’endroit prend beaucoup d’expansion grâce à l’arrivée du chemin de fer Québec-Lac-Saint-Jean (1888). C’est surtout grâce à l’entrepreneur américain Horace Jansen Beemer, de Philadelphie, que la voie ferrée fait son apparition. Dans les années 1880, Ross, Beemer and Compagny firent d’importantes coupes de bois et du sciage dans la région du lac Saint-Jean. S’étant installé au pays, l’entrepreneur Beemer s’occupa d’exploitation forestière, de spéculation foncière, de construction de chemins de fer, de ponts. Il implante à Roberval un complexe touristique axé sur la pêche à l’ouananiche et organise des excursions jusqu’à la Grande Décharge. Malheureusement, le feu détruira en 1908 le Grand Hôtel Roberval qu’il a aménagé en 1898, mettant ainsi brusquement fin au tourisme de luxe au Lac-Saint-Jean. Perle, Reine du Lac-Saint-Jean, Cité de la traversée et capitale internationale de la nage, autant de titres de gloire qui mettent en évidence le rôle de cette ville dans le passé et dans le présent, avec la traversée internationale du lac Saint-Jean qui s’y tient annuellement depuis 1955. Roberval est le siège de la MRC du Domaine-du-Roy et un centre commercial et de service d’importance régionale.
Lac Gomain
Sis dans le canton de Bécart, le lac Gomain se trouve dans un milieu boisé et montagneux, loin de toute habitation, à environ 50 km au sud-ouest de Roberval. Il couvre une superficie de 1 km carré et se déverse par un émissaire dans la rivière Trenche, qui se jette dans le Saint-Maurice, à 35 km au nord de La Tuque. À la tête du lac Gomain, le petit lac du même nom, de superficie moindre, communique avec lui par un petit ruisseau. Jean Gomain (1704-1756), officier de la marine française, connut une triste fin à la suite d’une épidémie qui éclata à bord du navire qu’il commandait, « Le Léopard ». Le vaisseau, parti de Brest, transportait vers la Nouvelle-France, alors en guerre, le marquis de Montcalm ainsi que les régiments de la Sarre et Royal-Roussillon. À leur arrivée à Québec, le 21 mai 1756, l’équipage et les troupes avaient été passablement décimés ; les ravages s’étendirent même à l’Hôpital Général, où la moitié des religieuses contractèrent la maladie, attribuée au manque d’hygiène, et à une certaine négligence qui régnaient sur le bateau. Par crainte d’une contagion plus grande, « Le Léopard » fut désarmé et brûlé à Québec, même s’il était considéré comme un vaisseau en bon état. Jean Gomain était alors chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis et lieutenant des vaisseaux du roi. Selon un registre, il avait déjà séjourné dans la région en 1750. Variante : Grand lac Clair.
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