Immeubles par localité

Vivre à Rigaud

Vivre à Rigaud

Vivre à Rigaud

La municipalité de Rigaud, née le 29 novembre 1995, est issue de la fusion de la ville de Rigaud avec la paroisse Sainte-Madeleine-de-Rigaud. Elle s’étend au pied de la montagne de Rigaud, en bordure du Lac de Deux-Montagnes et de la rivière des Outaouais, dans la région administrative de la Montérégie, sur une superficie de plus de 97 kilomètres carrés. La population de Rigaud est d’environ 7 mille Rigaudiennes et Rigaudiens. La municipalité de Rigaud fait partie de la municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges.

Aujourd’hui, Rigaud est un centre récréotouristique célèbre grâce à ses beaux paysages et aux diverses animations offertes par la ville au fil des saisons. En outre, la plupart des activités économiques et sociales de la municipalité sont basées sur le milieu naturel qui entoure la ville.

Le noyau urbain de Rigaud avec ses bâtiments historiques, ses commerces et ses bureaux, se concentre au pied de la montagne. Quant au secteur industriel de Rigaud, la plupart des industries longent l’autoroute Félix-Leclerc.

L’agriculture est une activité toujours présente sur le territoire de la municipalité. En effet, c’est à Rigaud qu’on trouve la plus grande concentration de producteurs laitiers dans la MRC de Vaudreuil-Soulanges.

Rigaud est aussi connue comme centre de sports nautiques et de pêche.

La station du mont Rigaud possède un réseau de 25 kilomètres de sentiers de randonnée pédestre, équestre ou de ski de fond. De plus, on considère Rigaud comme la capitale ornithologique du Québec en raison du nombre élevé d’espèces d’oiseaux qui y nichent ou y séjournent.

Notons que Rigaud est aussi le siège du collège Bourget et du Centre d’apprentissage Rigaud, deux institutions d’enseignement connues hors du Québec et même hors du Canada.

La seigneurie qui a reçu le nom de Rigaud fut octroyée à Pierre de Rigaud de Cavagnal, officier de la marine, et au capitaine Pierre-François de Rigaud de Vaudreuil, son frère, en 1732. M. Pierre-François de Rigaud de Vaudreuil fut le dernier gouverneur général français du Canada et c’est lui qui signa la capitulation de Montréal, le 8 septembre 1860 et la reddition de la Nouvelle-France dix jours plus tard. En 1763, la seigneurie fut vendue à M. Michel Chartier de Lotbinière qui la cède à son épouse, Marie-Louise Chaussegros de Léry, en 1771. Plusieurs familles s’y établissent vers la fin du XVIIIe siècle et le premier curé résident de Sainte-Madeleine-de-Rigaud est nommé en 1804.

La paroisse Sainte-Madeleine-de-Rigaud est érigée canoniquement en 1830, et la municipalité de la paroisse de Sainte-Madeleine-de-Rigaud est constituée civilement en 1845. On y ouvre le collège Bourget, dirigé par les Clercs de Saint-Viateur, en 1850, et on fonde le sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes en 1874. L’église Sainte-Madeleine  a été érigée en 1919.

Au fil des ans, plusieurs entreprises industrielles viennent s’installer dans ces lieux.

Coordonnées de Rigaud :

391, chemin de la Mairie
Rigaud
J0P 1P0

Téléphone : 450 451 0869

Site internet de Rigaud : ville.rigaud.qc.ca.

Pointe Graham

S’avançant d’environ 400 mètres dans les eaux du lac des Deux Montagnes près de Rigaud, sur le territoire de Sainte-Madeleine-de-Rigaud, cette pointe de terre habitée rappelle le souvenir d’une ancienne famille d’origine anglaise, venant du comté de Cumberland (Angleterre) et arrivée dans la région vers 1820, avec plusieurs autres, dont les Parsons. Cette langue de terre forme avec la pointe à la Raquette, du côté ouest, une baie nommée L’Anse. Après la Seconde guerre mondiale, on la désignait sous l’appellation Pointe des Marins. Aujourd’hui, et ce, en raison de la proximité d’un camp de scouts, on la nomme aussi Pointe des Boy Scouts. Le premier maître de poste du secteur engagé en 1909 portait le nom de William Graham et une île située à 2 km à l’est se nomme Île Graham.

Hameau Dragon

Ce hameau se situe dans la partie nord-est de la municipalité de la paroisse de Sainte-Madeleine-de-Rigaud, à environ 25 km au nord-ouest de Salaberry-de-Valleyfield. En 1909, une usine de fabrication d’explosifs, la Northern Explosive, s’installe à l’emplacement de ce qui deviendra le hameau, à l’est du noyau urbain de Rigaud. La demande accrue en munitions, au début de la Première Guerre mondiale, imprime à l’entreprise un essor important à partir de 1914. L’usine sera presque entièrement détruite lors d’une explosion accidentelle survenue le 18 août 1917. Plusieurs familles attirées par les possibilités d’emplois dans l’entreprise s’installent à proximité de la manufacture. Le logotype de la Northern Explosive, un dragon doré, a inspiré le nom de l’agglomération, de même que ceux du bureau de poste (1914-1927) et de la gare (Dragon-Station). Variante : Graham.

Pointe des Jules

Cette pointe effilée et longue d’environ 300 m forme le côté ouest de l’embouchure de la rivière Rigaud. Contrairement à celle qui lui fait face à l’est, elle est inhabitée. Le spécifique de ce toponyme, qu’on trouve également dans la baie qui arrose la pointe à l’ouest, est le prénom d’un des nombreux Séguin qui ont habité cette région à compter de 1725 environ. Bien que la forme officielle datant de 1972 désigne des prénoms, les habitants de Rigaud n’en continuent pas moins à utiliser la forme au singulier qui fait allusion à un seul prénom. Variante : Pointe à Jules.

Rigaud

Ville de Rigaud. Image libre de droits.

Pour en apprendre plus :

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *