Maison à Barraute

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La municipalité de Barraute, engagée traditionnellement dans les activités liées à la production agricole, est relativement petite, avec une population de deux mille habitants.

C’est une ville tranquille et une fois par an, la foire du Camionneur de Barraute brise cette tranquillité avec ses fameuses courses de camions. À cette occasion, il y a également des expositions de voitures et de motos de l’époque passée.

Le coût des maisons à Barraute n’est pas plus élevé que dans le reste de l’Abitibi, ce qui constitue une belle opportunité pour un investisseur.

Municipalité du village de Barraute, note historique

À l’instar de nombreuses dénominations abitibiennes, le nom du canton de Barraute, proclamé en 1916, a été transféré à la municipalité de village ; il rappelle l’un des officiers du régiment de Béarn de l’armée de Montcalm. Pierre-Jean Bachoie (Bachois), dit Barraute (1723-1760), est né dans la province de Namur en Belgique. À 18 ans, il passe en France et devient capitaine dans le régiment de Béarn. Il se marie à Montréal en 1755.

Ultérieurement, il reçoit la croix de Saint-Louis. Blessé en septembre 1759 à la bataille des Plaines d’Abraham et au cours de la bataille de Sainte-Foy, il mourra à l’Hôpital Général de Québec le 21 mai 1760. Le village, situé à 40 km à l’est d’Amos, a porté, à l’origine, le nom de Natagan, tiré de celui de la rivière Natagan, appellation amérindienne qui a pour signification eaux tortueuses. D’ailleurs, le bureau de poste local, créé en 1917 sous le nom de Natagan River, ne prendra celui de Barraute qu’en 1919.

On a même suggéré, il y a quelque temps, de retenir le gentilé Nataganois pour identifier les citoyens de Barraute, proposition que l’utilisation répandue de Barrautois a vite reléguée aux oubliettes. Les lieux se peuplent peu à peu avec l’arrivé de la famille d’Uldéric Hardy en 1916, suivie par une vingtaine d’autres en 1917, de telle sorte qu’en 1918 l’endroit compte un total de quelque 30 familles. En 1918, on procédait à l’érection de la municipalité des cantons unis de Fiedmont-et-Barraute qui devait donner naissance, en 1948, à la municipalité du village de Barraute.

L’année suivante, la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Barraute voyait officiellement le jour. La position privilégié de l’entité municipale, à la jonction de la rivière Laflamme et de la voie ferrée, ainsi que la présence de mines devaient assurer un temps la prospérité locale. Cependant, les fermetures consécutives d’une mine de zinc et d’argent, exploitée de 1950 à 1957, de même que celle de la seule mine de lithium exploitée au Canada, ont porté un dur coup à l’économie barrautoise.

Historique de la municipalité des cantons unis de Fiedmont-et-Barraute

Érigée en 1918, provenait de la réunion des noms Fiedmont et Barraute identifiant deux cantons de l’Abitibi proclamés en 1916. Ces deux dénominations célèbrent la mémoire d’officiers de l’armée du général Montcalm. En 1951, tout en conservant son appellation, cette municipalité obtenait le statut de municipalité sans autre désignation qu’elle a conservé lors de sa fusion, en 1978, avec la ville de Barville, créée en 1953, et dont le nom a été probablement tiré de celui de Barraute, auquel on a adjoint l’élément « ville ». Du côté religieux, la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur, à Barraute, a vu officiellement le jour en 1919, à l’occasion de son érection canonique. Les municipalités de Val-Senneville et de Belcourt bordent Fiedmont-et-Barraute respectivement au sud et à l’est, à 40 km environ au sud-est d’Amos. Les habitants de Fiedmont-et-Barraute portent un gentilé identique à celui des citoyens de la municipalité du village, soit Barrautois.

Barraute
Municipalité de Barraute, image libre de droit.

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