S’installer à Dégelis
Dégelis c’est une ville de plus de trois mille deux cents habitants qui se trouve au cœur de la vallée du lac Témiscouata et de la rivière Madawaska. Sa vie économique est dynamique et stimulante.
Dégelis offre plusieurs opportunités d’emplois et d’intégration aux nouveaux arrivants au Québec, ainsi que de nombreux attraits touristiques. C’est un petit milieu urbain qui propose les mêmes services qu’une grande ville, avec les avantages d’un environnement campagnard.
Les futurs habitants apprendront avec intérêt que la ville de Dégelis encourage l’implantation de nouvelles constructions sur son territoire. Plusieurs projets sont envisagés en bordure de la rivière Madawaska.
Il faut aussi remarquer qu’afin de favoriser les projets domiciliaires, la ville de Dégelis assume soixante-dix pour cent des coûts relatifs au prolongement des services publics dans un nouveau secteur résidentiel. De cette façon, le coût des terrains pour les promoteurs est attrayant.
De plus, la municipalité défraie une certaine somme sur le coût des travaux d’implantation d’un ponceau (ou buse) en bordure d’une rue non desservie par un réseau d’égout pluvial. Toutefois, cette forme de soutien financier est accordée à condition qu’il y ait une construction d’une valeur de 35 000 $ par logement ou plus.
Ville de Dégelis
Dès 1860, grâce à l’ouverture de la mission de Sainte-Rose-du-Dégelé qui deviendra paroisse en 1885, sous la dénomination de Sainte-Rose-du-Dégelé, également portée par le bureau de poste de 1879 à 1968. En 1967, pour des considérations d’authenticité lexicale, on a modifié le nom en Sainte-Rose-du-Dégelis, puis en Dégelis (1969), en adjoignant à l’endroit le statut de ville, bien que les formes Sainte-Rose-du-Dégel ou Dégelis ont pu être usitées pendant une certaine période. Située à proximité de Notre-Dame-du-Lac, dans le Bas-Saint-Laurent, sur les bords de la rivière Madawaska, la municipalité doit son nom à un phénomène physique, un endroit de la rivière situé vis-à-vis de la ne gelant jamais en hiver. Or, un dégelis, en ancien français, identifie une portion de rivière qui ne gèle pas. Cette ville industrielle, où l’activité forestière demeure florissante, possède un moulin à bois qui produit, pour l’ensemble du Québec, des briquettes entièrement composées de bois franc (érable, chêne, frêne, hêtre). Les Dégelisiens s’enorgueillissent d’habiter l’un des meilleurs territoires québécois de chasse au cerf de Virginie, porte d’entrée du Jal, situé à l’est du lac Témiscouata et regroupant les municipalité de Saint-Juste-du-Lac, d’Auclair et de Lejeune, en une coopérative d’aménagement.
Canton d’Ango, note historique
Ce canton, proclamé en 1965, forme un triangle parfait dont la base coïncide avec la frontière provinciale du Québec et du Nouveau-Brunswick, sur le territoire de la ville de Dégelis. Il est situé sur le segment longitudinal, à environ 40 km au nord d’Edmundston. Il est inhabité, deux fois plus petit que la moyenne des cantons et d’une altitude qui atteint 450 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le nom de cette unité géographique a été attribué en l’honneur de Jean Ango (1480-1551), capitaine de la ville et du château de Dieppe, armateur français très fortuné qui fit envoyer de nombreux navires aux Indes orientales, en Afrique et en Amérique. Il aida François Ier à s’armer contre l’Angleterre. Après avoir amassé une immense fortune, il mourut presque ruiné.