Acheter maison à Alma
Maison à Alma : Alma est une grande ville de trente mille habitants, située aux abords du Lac – Saint- Jean.
Alma entre dans la liste des vingt villes les plus importantes du Québec et c’est pourquoi le coût des maisons y est un peu plus élevé que dans les villes avoisinantes.
Le secteur urbanisé d’Alma se retrouve sur les rives de La Petite Décharge et de la Grande Décharge, les deux rivières qui naissent dans le lac Saint-Jean.
C’est une ville industrielle, dont le développement socio-économique est en pleine croissance.
Le centre-ville d’Alma se démarque par son aménagement remarquable. Également par son intégration exemplaire à l’environnement urbain.
Ville d’Alma
Le toponyme Alma a d’abord été attribué à l’île située à la jonction de deux exutoires du lac Saint-Jean, la Grande Décharge et la Petite Décharge. Puis s’est étendu au territoire constitué en municipalité de Saint-Joseph-d’Alma en 1879. Cela par suite de son détachement de la municipalité d’Hébertville. Une municipalité de village de même nom s’en détacha en 1917 et obtint le statut de ville en 1924. Connue sous le seul nom d’Alma depuis 1954, la superficie de la ville s’est enrichie, en 1962, par l’annexion des municipalités de Naudville (1944), d’Isle-Maligne (1924) et de Riverbend (1925).
Formant alors la cité d’Alma, l’endroit reçoit son statut présent à la faveur de la fusion intervenue avec Saint-Joseph-d’Alma. L’exotique nom de lieu est mentionné pour la première fois dans le rapport de l’arpenteur Edmond-A.Duberger, en 1861. Il rappelle que celui-ci arpentait le territoire almatois actuel au moment où la nouvelle de la victoire d’Alma provenait au Canada. Il s’agit du succès militaire remporté par les alliés français, anglais et turcs sur les Russes, le 20 septembre 1854. Cela a lieu donc lors de la bataille féroce qui s’est déroulée sur les rives du fleuve de Crimée nommé Alma, près de Sébastopol, dans une région de vergers. Ainsi « alma » signifie pomme dans les langues turco-tatares.
La présence au Québec d’autres dénominations relatives à cette guerre, comme Malakoff et Sébastopol notamment, accrédite cette origine surprenante au premier abord.
Fjord du Saguenay
La vallée dans laquelle coule la rivière Saguenay possède les caractéristiques d’un fjord. Cela de Saint-Fulgence à Tadoussac. D’une centaine de kilomètres de longueur et d’une largeur variant de 1 à 3,5 km, le fjord occupe une profonde entaille dans les Laurentides. Il est bordée par des falaises escarpées d’une hauteur moyenne de 150 m. À certains endroits, de plus de 400 m, comme aux caps Trinité (411 m) et Éternité (457 m).
Transversalement, le fjord du Saguenay est une vallée glaciaire typique en forme d’auge. L’envahissent alors les eaux marines, après la fonte des derniers glaciers. Son profil longitudinal, non moins remarquable, se distingue par son surcreusement – ombilic – à l’amont, de Sainte-Rose-du-Nord à l’anse Saint-Jean, atteignant 280 m de profondeur. Soit environ 170 m de plus que le lit du Saint-Laurent de chaque côté de l’île Rouge. Il se distingue également par un seuil rocheux – verrou – situé à 4 km à l’extérieur de l’embouchure, non érodé par les glaciers et précédé par une fosse de 230 m un peu en amont de Tadoussac et d’une autre fosse moins profonde, atteignant 160 m vis-à-vis de Sacré-Cœur.
Les eaux froides et salées du Saint-Laurent qui pénètrent en deçà du verrou pour aller se déposer dans les profondeurs du fjord, sous la couche de surface plus chaude et moins salée, procurent au fjord son caractère arctique permanent et sa haute teneur en oxygène constamment renouvelée. L’apport de cette eau froide et salée favorise la présence d’une faune aquatique rare d’affinité nordique, relique peut-être, d’une aire d’occupation autrefois plus vaste.
Rapides du Carcajou
Animal très respecté des Amérindiens, le carcajou ne sort que la nuit pour chasser. Il détruit nombre de petites bêtes et commet mille dégâts. Comme les autres Mustélidés, le carcajou est agressif, curieux et audacieux. Les rapides du Carcajou se situent en plein centre d’Alma, sur le parcours de la Petite Décharge. En fait, elle prend sa source dans le lac Saint-Jean, à 10 km en amont, pour se jeter à 2 km en aval, dans la rivière Saguenay. Dans le même secteur, probablement fréquenté jadis par le carcajou, les rapides donnent leur nom au pont reliant les deux rives de la Petite Décharge.
