Photos historiques de la municipalité de Saint-Didace
Saint-Didace est une petite municipalité qui fait partie de la municipalité régionale de comté D’Autray dans Lanaudière.
Les rivières Maskinongé et Blanche, qui traversent ce territoire, servirent longtemps de passage d’abord aux Algonquins puis aux Abénaquis pour accéder aux territoires de pêche et de chasse. La colonisation y débute à partir de 1820 et on dit que c’est Gonzague Ducharme qui fut le premier colon à s’établir sur ces terres.
Suit une croissance fulgurante de ces contrées qui est due à l’exploitation forestière, mais l’exploitation forestière et l’agriculture se font si rapidement et avec telle intensité, que vers 1880, les terres sont totalement épuisées. En conséquence, les défricheurs quittent le village de Saint-Didace et après avoir atteint 2 500 habitants vers la fin des années 1870, le village se vide.
Aujourd’hui, Saint-Didace vaut le détour, de par ses paysages éblouissants en toute saison et par l’accueil chaleureux de ses habitants.
Voici quelques photos historiques de Saint-Didace qu’on reprend du site Web des Photos historiques, un témoignage incroyablement beau des époques révolues…
Vue panoramique du village. Carte postale de l’époque.Vue du village de Saint-Didace avant 1850. Les ancêtres des résidents du village s’établirent dans la belle vallée de la rivière Maskinongé. La paroisse de St-Didace a été érigée canoniquement le 1er janvier 1853, l’année suivant la fondation du diocèse des Trois-Rivières. Source de l’image : Calendrier historique 2005.La paroisse de Saint-Didace fut la première paroisse crée par Mgr Thomas Cooke au lendemain de son accession au siège épiscopal. Félix Turgeon, le premier curé, dirigera cette paroisse agricole avec dévotion pendant 14 ans. Source de l’image : Calendrier historique 2005.Souvenir de l’année mariale 1953 : Les religieuses avaient demandé aux élèves de fabriquer des chapelets pour cette occasion. Voici ceux et celles qui avaient fabriqué les plus beaux. Les garçons à partir de la gauche : Léon Germain, Robert Comtois, Marcel St-Cyr, Roger Brulé. Les filles à partir de la gauche : Claire Dandeneault, Monique Brûlé, Diane Marcil, Réjeanne Hubert, Estelle Hubert, Claudette Allard, Denise St-Cyr, Jacqueline Deschênes et Louiselle Brûlé. Source de l’image Calendrier historique 2005.Les dimanches d’autrefois ou les gens s’assemblaient et jasaient un peu de tout après la messe, Parfois on pouvait assister à une criée. Sur le pont, Albert Trudel, le père d’Edmondine qui se maria à Henry Desrochers, le fils du député Desrochers. Une fois, Henry, alors postier, a été enlevé, volé, ligoté à un arbre et abandonné en pleine forêt. Source de la photo : Calendrier historique 2005.Simone Trudel au tricot avec sa mère, Marie Comtois, et sa sœur Yvonne Trudel. Source de la photographie : Calendrier historique 2005.La rue Principale vers le pont Desjardins. Il y a déjà eu un salon de barbier dans la première maison à gauche (Armand Lavallée). En face, à droite, le restaurant chez James Dubois. On l’appelait le restaurant des jeunes, on y jouait au billard, aux cartes, etc. Jean Dandeneault acheta le restaurant de James. Jeanne, son épouse, faisait de la couture. Il revendit à Rose-Alma Desjardins Allard qui, à nouveau, lui redonna sa vocation première : un restaurant pour jeunes. On constate ici que la maison d’Ernest Bernèche n’est pas encore construite. Les gens se souviennent de la boucherie, tenue par Donat Bernèche, voisine du restaurant de James. De nos jours, la maison de Donat n’existe plus et celle de James appartient à un nouveau didacien. Édouardina Lambert tenait le bureau de poste. À cette époque, Eugène Payette était boucher et livrait la viande de porte en porte. Pierre Trinque avait son magasin et ses pompes à essence. Source : Calendrier historique 2005.Magasin du marchand J. Barrette. Plus tard il a vendu son magasin à Wilfrid Desrochers qui avait par épouse Florentine Paquin. Source : Calendrier historique 2005.Commerces à St-Didace : Le commerce de gauche ayant tour à tour appartenu à Eugène Desrochers, Hormisdas Allard, Alcide Longpré et Maxime Paquin. Lise, la fille de Maxime, a tenu un petit restaurant à cet endroit. Celui de droite a appartenu à Wilfrid Desrochers, M. Maillé, Roger Rocheleau et à René Leclerc. Source : Calendrier historique 2005.École Germain Caron qui accueille ses premiers étudiants le 22 janvier 1951. On y enseigne de la première à la dixième année inclusivement. Source : Calendrier historique 2005.Édouard St-Cyr (1880-1980) a marqué son époque de façon significative. Il hérita de sa mère le sens des affaires. Édouard accompagnait régulièrement sa mère au marché de Louiseville pour vendre différents produits: légumes, petits fruits, sucre, sirop d’érable et artisanat. Tout jeune, il avait résidé aux États-Unis donc maîtrisait l’anglais. Il était instruit pour son temps. Il se spécialisa dans la fabrication de voitures à Ste-Ursule chez M. Leblanc, surnommé l’Acadien. Il prit la décision de se rendre à Montréal afin de perfectionner sa technique en peinture de voitures. Après son mariage, en 1902, il s’exile de nouveau aux États-Unis ou il apprend la menuiserie. De retour au Canada, en 1907, il achète sa maison (200$) et un terrain d’Edmond Hamelin (100$). L’homme d’affaires est définitivement installé et, au cours des années, plusieurs dépendances s’ajouteront à son entreprise. De 1929 à 1979, Édouard a sans cesse amélioré son patrimoine. En 1929: première boutique, écurie, hangar, porcherie puis agrandit sa maison. En 1931: Il installe l’électricité et construit une deuxième boutique, rénove sa maison et, finalement, installe le téléphone en 1972. Il a travaillé à la rénovation et à la construction de maisons et d’écoles. Il fut responsable de la rénovation de l’église et de la sacristie en 1928. Sur la photo : Édouard St-Cyr, Rose-Anna Morin son épouse et leur fils Fernand St-Cyr. Source : Calendrier historique 2005.La boutique du père St-Cyr. Source : Calendrier historique 2005.Léopold, fils d’Édouard St-Cyr, allait à son tour se démarquer comme homme d’affaires. Il devint entrepreneur de pompes funèbres vers 1936 et ouvrit son salon funéraire à Saint-Didace. Il acheta l’aqueduc du village de Léandre Jacques. Il acquit des autobus et fit du transport scolaire. Il occupait la fonction de commissaire d’école, de président des loisirs, etc. Source : Calendrier historique 2005.La rue Principale. On peut voir les maisons de la rue Principale dans la direction est. Vous remarquerez les maisons de Lucienne A. Lefrançois, Georgette Paquin, le moulin de Clovis Denommée, les maisons de Paul-Émile Lamontagne et Marcel Comtois. Paul-Émile Lamontagne achètera le moulin de Clovis vers 1965. Autrefois, entre la maison de Lucienne et de Georgette, se dressait la forge d’Alfred Paquin. Source: Calendrier Historique 2005.La passerelle au moulin à scie de Clovis Denommée. Sur le haut de la côte, on peut apercevoir la maison de Joseph-Édouard Hamelin qui gérait autrefois la caisse populaire. Source : Calendrier historique 2005.La ferme de Clovis, perchée sur une colline et adossée à la forêt ressemble à la maison d’un seigneur. De nos jours, l’auberge du château accueille des gens venant de partout au Québec. Sa propriétaire, a su garder le cachet d’antan et rendu les lieux encore plus invitants. Le château forme l’une des propriétés les plus pittoresques de St-Didace. Source : Calendrier Historique 2005.La beurrerie de Willie Beaudoin sur le bord de la rivière Maskinongé. Source: Calendrier historique 2005.La rivière Maskinongé. On aperçoit sur la photo une éolienne, elle appartenait à Stanislas Lagacé. Elle servait à amener l’eau du puits. Source: Calendrier historique 2005.Couvent-École St-Didace. À l’automne 1904, on construit un nouveau couvent-école remplaçant la première habitation. À la rentrée de classes 110 élèves et 15 débutants se partageront deux classes. On manque déjà de places à l’ouverture. Source : Calendrier historique 2005.Voici de que les Filles de Jésus nous relatent dans leur archives, le 9 septembre 1903: <Ouverture de deux classes, 110 élèves et 15 débutants. La grande classe, dont le local possède 40 places sur de longues tables et bancs, doit y installer 50 élèves. La petites classe de 50 places, range les 15 débutants sur un grand banc et ceux-ci écrivent soit sur leurs genoux, soit à genoux, face au banc; d’autres se déplacent pour permettre aux autres de travailler. Aux récréations la surveillance est difficile. La cour peut contenir 30 élèves, les autres sont autour de l’école. Carte postale de l’époque.
Ma famille visitais souvent la parenté à St-Didace ma soeur se rappelle des pompes à essence et du magasin des Trinque probablement dans les années 60 (J’ai vu des photos) mais moi qui est le plus jeune de la famille je me rappelle surtout du moulin à scie en ruine et du barrage qui as été détruit dans les années 70 pour faciliter l’écoulement de la rivière et qui finalement as dû être reconstruit pour la même raison. Il y avais aussi dans la rivière des pieux qui avais été plantés pour construire une promenade qui n’as jamais été complétée.
Je me souviens très bien de tout cela!Mes deux parents étaient natifs de St Didace.Peu -être pouvez vous m’aider,je cherche le nom du 1er propriétaire du moulin à scie ,celui qui a construit le château.
Ma famille visitais souvent la parenté à St-Didace ma soeur se rappelle des pompes à essence et du magasin des Trinque probablement dans les années 60 (J’ai vu des photos) mais moi qui est le plus jeune de la famille je me rappelle surtout du moulin à scie en ruine et du barrage qui as été détruit dans les années 70 pour faciliter l’écoulement de la rivière et qui finalement as dû être reconstruit pour la même raison. Il y avais aussi dans la rivière des pieux qui avais été plantés pour construire une promenade qui n’as jamais été complétée.
Je me souviens très bien de tout cela!Mes deux parents étaient natifs de St Didace.Peu -être pouvez vous m’aider,je cherche le nom du 1er propriétaire du moulin à scie ,celui qui a construit le château.