Le Vieux Montréal en images
Le 18 mai 1642, quelque cinquante Français fondent une nouvelle ville au bord du Saint-Laurent. Ce petit établissement, d’abord baptisé Ville-Marie, va rapidement évoluer pour devenir aujourd’hui quartier historique de la ville de Montréal.
Grosso modo, la cité historique du Vieux-Montréal se situe à l’intérieur d’un périmètre formé par le tracé des anciennes fortifications qui passaient le long de la ruelle des Fortifications au nord, la rue McGill à l’ouest, la rue Berri à l’est et la rue de la Commune au sud. Le territoire du Vieux-Port de Montréal est intégré. Le Vieux-Montréal a été pourtant agrandi pour inclure la rue des Sœurs-Grises à l’ouest, la rue Saint-Antoine au nord et la rue Saint-Hubert à l’est.
Le site d’origine de Ville-Marie (premier nom de Montréal) est connu : il s’agit en fait du secteur de la Pointe-à-Callière, sur une langue de terre au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la Petite Rivière (disparue depuis des siècles).
*
C’est Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve qui fonde la ville au nom de la Société Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages et c’est lui qui construit sur la Pointe-à-Callière le premier fort en 1643.
Après la faillite de la Société Notre-Dame, les sulpiciens, arrivés en 1657, deviennent en 1663 les seigneurs de l’île de Montréal. Le roi de France leur donne ce vaste territoire à condition d’y « tenir feu et lieu »
Les premières rues sont tracées dans les années 1670. La grille d’origine composée des rue Notre-Dame, la rue Saint-Paul et la rue Saint-Jacques, tracées en parallèle au fleuve, ainsi que les huit rues perpendiculaires est toujours visible aujourd’hui.
Les premières fortifications en pierre, érigées en 1717 par Gaspard Chaussegros de Léry, ingénieur du roi, furent démolies au début du XIXe siècle.
*
En 1721, après une série d’incendies, Montréal reçoit une ordonnance royale pour interdire les constructions en bois. Les bâtiments de la ville devront être alors de maçonnerie. Mais même après l’ordonnance, les incendies de 1734, 1765, 1768, 1803 raseront chacun la moitié des constructions de la ville.
En 1763, le Traité de Paris rend la Nouvelle France au Royaume uni et les conséquences de la Conquête marqueront de façon indélébile le visage du Vieux.
Aujourd’hui, l’héritage historique et patrimonial de Vieux-Montréal constitue son attrait majeur. En mettant en valeur des édifices anciens et en comblant les espaces vacants avec de nouvelles constructions, le quartier acquiert un dynamisme qui augmente d’autant son pouvoir d’attraction ; il s’agit de la première destination touristique de Montréal.
*
La Basilique Notre-Dame de Montréal : la façade date de 1830.
Sur la Place d’Armes, le premier gratte-ciel au Canada, Édifice New York Life, 1887-1889.
La première caserne de pompiers de Montréal, construite en 1903 : elle est devenue le Centre d’histoire de Montréal.
Rue Saint-Jacques surnommée autrefois le Wall Street de Montréal. Ce sont les grandes banques, comme la Banque de Montréal ou la Banque Royale, les compagnies d’assurance ou les bourses qui y aménagent leurs sièges sociaux. Tous ces édifices sont en pierre de taille, dans un style néo-classique et conçus par des architectes anglo-saxons.
Édifices institutionnels comme le Vieux Palais de Justice, la Douane, le Marché Bonsecours et même la Basilique Notre-Dame dont la façade est l’œuvre d’un irlandais protestant de New York, James O’Donnell.
Vieux Montréal en images
Le style victorien qui s’impose dans la seconde moitié du XIXe siècle modifie considérablement l’aspect du Vieux-Montréal.
L’édifice La Sauvegarde (1913) ou la première Bourse (1903-1904).
Cour municipale de Montréal.
Vieux Montréal en images
Basilique Notre-Dame de Montréal qui reçoit durant l’été plus de 2500 visiteurs par jour.
Vieux Montréal en images
Vieux Montréal en images
Vieux Montréal en images
Vieux Montréal en images
Vieux Montréal en images
Vieux Montréal en images
Le Vieux-Montréal ne compte plus que sept édifices datant du régime français (qui prend fin en 1763); le Vieux Séminaire de Saint-Sulpice (1684), l’ancien hôpital général (1693), la Maison Clément-Sabrevois de Bleury (1747), la Maison Brossard-Gauvin (1750), une dépendance associé à l’ensemble Maison Papineau non accessible par la rue (1752) et la Maison Dumas (1757).