
Sculptures du parc Mont-Royal
Si vous êtes mordu d’art, vous serez heureux d’apprendre que le parc du Mont-Royal cache des dizaines d’œuvres d’art public permanentes. Ainsi, une belle promenade dans l’arrière-cour du centre-ville de Montréal vous permettra d’en découvrir quelques-unes et d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de la métropole, en plus de vous faire profiter d’un bol d’air frais.
L’événement artistique le Premier Symposium international de sculpture en Amérique du Nord, fut le premier du genre à se tenir en Amérique du Nord, du 22 juin au 17 août 1964. Onze sculpteurs de neuf pays étaient invités à exécuter sans aucune restriction technique, en un même endroit et en un temps limité une œuvre monumentale. En regroupant pendant deux mois une douzaine de sculpteurs venus des quatre coins du monde, ce symposium a résolu tous les problèmes de communication entre ces artistes.
En leur permettant de travailler à ciel ouvert, à l’endroit même où les œuvres resteront en permanence, le symposium a invité les sculpteurs à communiquer avec la nature, à créer des œuvres à l’échelle de l’homme. Parmi les organisateurs de l’événement, on retrouve à Robert Roussil, Denys Chevalier, Otto Bengle, Pothier Ferland, Jacques Melançon et la Société des symposiums canadiens. Ce premier Symposium international de sculpture en Amérique du Nord a été rendu possible grâce à la participation de gouvernement du Québec, de la Ville de Montréal et de partenaires privés.
En contribuant à la visibilité du Québec sur la scène artistique internationale, le Symposium a marqué un tournant dans l’histoire des arts visuels québécois et favorisé la participation d’artistes canadiens à des symposiums étrangers. L’événement a ouvert la voie à de nombreuses autres manifestations du même genre au Québec et à l’émergence d’un art public sculpté abstrait.
Voici les œuvres créées dans le cadre de ce symposium, ainsi que quelques-unes d’autres œuvres d’art du Parc du Mont-Royal :
Le Torontois Irving Burman a créé une œuvre abstraite en pierre calcaire grise, sculptée de manière à dessiner deux arcs de cercle superposés. Des volumes cubiques marquent les extrémités de l’arc supérieur. L’œuvre est posée sur un socle, en pierre calcaire grise, de forme rectangulaire. L’un des côtés est plus étroit et se termine en pointe, alors que l’autre présente un motif cannelé vertical, à l’instar de celui faisant face au chemin Olmsted du parc. Photographie de GrandQuebec.com.
La Force, réalisée par Armand Vaillancourt (Québec), fonte, hauteur 2,44 mètres. Sculpture abstraite composée d’une partie centrale horizontale pourvue d’embranchements aux formes morcelées. Elle prend appui sur quatre ramifications. Photo : © GrandQuebec.com.
(photographie à ajouter)
Le Carrousel sauvage, par Louis Emmanuel Chavignier, hauteur : 3.15 mètres. Ensemble sculptural qui se présente tel un dolmen sur un monticule. Installés sur une fondation de béton, cinq blocs monolithiques sont disposés en un cercle approximatif et supportent deux pierres plates horizontales coupées d’un trait de scie. Douze pierres grossièrement taillées elles aussi sont disposées autour du monument central, à moins de 20 mètres de distances et doivent servir de table et de bancs pour des déjeuners en plein air. La structure architecturale du monument fait songer à un temple. La texture abîmée suggère l’usure de toute chose, donc le passage du temps et de la mort.
Optimax, sculpture abstraite de Kosso Eloul, d’une hauteur de 2.94 mètres, en béton, comportant dans sa partie supérieure une pierre sédimentaire triangulaire sur laquelle s’appuient deux pierres rectangulaires. La surface des rectangles est texturée par des traits horizontaux. Sur le terrain dénivelé, la partie en béton s’avance à l’horizontale au niveau du chemin. Photographie de GrandQuebec.com.
Œuvre non titrée de Carlo Sergio Signori, réalisée en granit. Hauteur : 2.06 mètres. C’est une sculpture abstraite de forme monolithique. Deux faces latérales sont striées à l’horizontale. Sur les deux autres, les traits horizontaux, en creux ou en relief, s’espacent davantage.com.
Œuvre non titrée de Shirley Witebsky Shirley. Matériaux : dolomite, hauteur 1,21 mètres. Il s’agit d’une sculpture abstraite dont les surfaces latérales comportent douze reliefs courbes. Le centre est percé de quatre ouvertures ovales. La base est en calcaire. Photographie de GrandQuebec.com.
Vue générale du parc des sculptures. Photographie de GrandQuebec.com.
Maison Smith, siège du symposium de 1964. Photographie de GrandQuebec.com.





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