
Sculptures de Montréal en photos
Le terme de « sculpture » vient du latin sculpere qui signifie tailler ou enlever des morceaux à une pierre. Les sculptures anciennes représentent des corps féminins et masculins, des animaux sauvages, base de l’alimentation des peuples de chasseurs – cueilleurs.
Aujourd’hui, la sculpture est une activité artistique qui consiste à concevoir et réaliser des formes en volume, en relief, soit en ronde-bosse (statuaire), en haut-relief, en bas-relief, par modelage, par taille directe, par soudure ou assemblage.
Les matériaux utilisés en sculpture sont généralement d’origine minérale (pierre, marbre, granite, calcaire, jade, ciment, béton, argile, porcelaine, terre cuite, pâte, etc. Mais on peut voir de nombreuses œuvres en métal (acier, aluminium, bronze, étain, etc.) et encore d’origine animale tel l’ivoire et végétale tel le bois, des fruits et légumes. La sculpture moderne et contemporaine utilise le textile, le verre, le sel, le sable (pour les châteaux de sable), la glace (pour les châteaux de glace), l’eau, les cristaux liquides et d’autres matériaux fabriqués par l’homme, tels que les matières plastiques, le papier mâché et un tas d’autres matériaux parfois insolites.
Montréal possède une riche tradition d’art public. Inscrites de plain-pied dans le paysage urbain, un grand nombre d’œuvres d’art public façonnent son environnement. Que ces sculptures soient intégrées aux places publiques, aux parcs, aux bibliothèques, aux universités, aux centres culturels, ces sculptures font partie du décor quotidien du montréalais ou du visiteur. Reflet de l’histoire de la métropole québécoise, ces œuvres comprennent notamment des sculptures, des monuments, des bustes et des œuvres d’art contemporain.
Il est difficile de dire combien il y a de statues à Montréal, tellement il y en a. Plus de 300 œuvres appartiennent à la collection d’art public de Montréal et environ 200 ou plus sont la propriété de propriétaires privés. Une équipe du bureau d’art public de Montréal est dédié à l’entretien des statues. Il y a des restaurations spécialisées qui nécessitent le travail d’experts des entreprises privées.

Marguerite de Bourgeoys. Sculpture près de l’Hôtel-de-Ville de Montréal. Photo de GrandQuebec.com.

Sculpteur Pierryves Angers. Malheureux Magnifique. Coin des rues Saint-Denis et Sherbrooke. Un homme enfermé en lui-même. « À ceux qui regardent à l’intérieur d’eux-mêmes et franchissent ainsi les frontière du visible ». Photo : © GrandQuebec.com.
After Babel/A civic square. Sculpture sur la Promenade des Artistes (en face de la place des Arts, rue Ontario). En opposition au mythe de la tour de Babel, métaphore des barrières linguistiques, l’œuvre illustre la possible rencontre entre les humains ainsi qu’entre les règnes humain et animal. La disposition triangulaire des trois éléments sculpturaux qui se font face – une colonne surmontée d’un masque, l’autre, d’un loup et la figure canine au sol – suggère cette communication non verbale, ce dialogue entre des êtres de paroles et d’autres d’instincts. Artistes : John McEwen et Marlene Hilton-Moore. Matériaux : Bronze, acier corten et laiton. Fabrication : Barrie Welding et Machine Ltd, Skara Metal Foundries et Hillsdale ironworks. Installation : 1993, sur la place Albert-Duquesne et 2010 sur le site actuel. Don de la Ville de Toronto, en 1993, à l’occasion du 350e anniversaire de Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.

Sculpteur Daniel-Vincent Bernard. Mañana. Œuvre installée sur le boulevard Maisonneuve. Câble coaxil, béton et acier. Œuvre créée dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire des Habitations Jeanne-Mance. Photo : © GrandQuebec.com.

Chairs. Photo : © GrandQuebec.com.

Petite sculpture au hall d’entrée de l’Hôtel de la Montagne, rue de la Montagne. Photo : © GrandQuebec.com.
Vestibule de l’Hôtel de Ville de Montréal. 275, rue Notre-Dame Est. Sculptures en bronze d’Alfred Laliberté : Travailleuse canadienne, dite Femme portant un seau, et Le semeur. Photo : © V. Petrovskiy.
.jpg)
L’explorateur Giovanni Caboto (John Cabot). Installée en 1935 au centre de la square Cabot, l’œuvre du sculpteur italien Guide Casini (la sculpture en bronze a été coulée à Florence) a été offerte à la Ville de Montréal par les résidents italiens de la ville. Photo : © GrandQuebec.com.
.jpg)
L`Homme d’Alexandre Calder. Photo : © GrandQuebec.com.
Parc du crépuscule (parc des sculptures insolites). Photo : © GrandQuebec.com.
Richard MacDonald, Cinéma Architectonica 1990, Bronze, Don de Carol et Bruce Mallen, 2006. En 1985, pour siège social en Californie, la MGM a commandé à l’artiste une œuvre monumentale en hommage à l’histoire du cinéma. Peu après, la National Sculpture Society a sélectionné la sculpture pour son exposition annuelle à New-York. Cette œuvre témoigne éloquemment du lien entre les donateurs et l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia, où Bruce Mallon a passé 25 ans en qualité d’étudiant, de professeur et de l’administrateur avant d’entamer une fructueuse carrière dans l’industrie cinématographique. Photo : © GrandQuebec.com.
Travailleurs, sculpture installée devant le siège social de la Confédération des syndicats nationaux, 1600, avenue du Lorimier, Montréal (on peu voir aussi le logo de la CSN). L’œuvre fait un lien avec les luttes des syndicats, alors que l’on voit des travailleurs qui semblent travailler dans des conditions plutôt difficiles. Photo : © GrandQuebec.com.
Ombre de Ville II. Jean-Paul Ganem, 2008. En avec le Jour de la Terre, La Maison des Fleurs Vivaces et envirozone, la Fondation Alcoa présente à la fonderie Darling une installation envahissante où la végétation se répand sur le domaine public, créant un véritable îlot de fraîcheur en milieu urbain. Photo : © GrandQuebec.com.
Ombre de Ville II à côté de la fonderie Darling, au 735, rue Ottawa. Photo : © GrandQuebec.com.
Les dos blancs, Dominique Valade (1990), 700, rue Muir, Parc Caron. L’œuvre consiste en un ensemble sculptural dont les divers éléments sont disposés sur une plateforme. Cette sculpture est une œuvre d’environnement, un espace à vivre comme un passage dans le temps et l’histoire. Elle fait référence à l’histoire locale : au temps où les gens de la Côte-des-Neiges. Voyant au loin les premiers habitants de Saint-Laurent travaillant dans les champs le dos couvert d’une peau de mouton, les appelaient « Les dos blancs ». D’où l’explication des grosses pierres blanches qui sont érigées à la verticale et arrondies. À l’extrémité du passage, un jeu de silhouettes, imitant le mouvement d’un personnage qui grimpe à une échelle, représente un cueilleur de pommes et définit ainsi la vocation plus actuelle du parc Caron soit celle d’un verger. Son ombrage projeté sur le sol se dessine sur les plaques d’aluminium érigées sur un muret de pierre comme pour nous propulser dans un passé rempli d’histoire et de souvenirs. Photo : © GrandQubec.com.
Les promeneurs, réalisé par Aurélio Sandonato en 1990, 845, rue Poirier, Parc Saint-Laurent. Trois éléments en acier, alignés et peints en rouge, évoquent des « couples de promeneurs ». Chacun comprend deux colonnes rectangulaires de hauteurs différentes et au centre est incurvé et est déposé sur une base rectangulaire en béton. Photo : © GrandQuebec.com.
Deux chèvres sauvages combattent au coin des rues Drummond et Docteur-Penfield. Photo : © GrandQuebec.com.
Papier 13. Quartier des spectacles. Photo : © GrandQuebec.com.
Installation devant le Centre culturel du Plateau, 2275 boulevard St-Joseph Est. Photo : © GrandQuebec.com.
Sculptures en face de la mairie de l’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. Adresse : 7501, rue François-Perrault. Photo : © GrandQuebec.com.

Le coup de départ, Claude Millette, l’œuvre réalisée en 2009. intersection du boulevard Cavendish et de la rue Raymond-Lasnier, Parc Philippe-Laheurte. Cette œuvre commémore l’athlète québécois de la course à pied Philippe Laheurte, né en 1957 et mort en 1991, qui a remporté en 1982 le titre de champion canadien senior au 5000 mètres. Photo : © Lucie Dumalo.

Cube géométrique, Benoît Galipeau (1978), 2105, rue Beauzèle, Parc Marlborough. Le Cube est la sculpture gagnante du concours organisé par la Ville de Saint-Laurent en décembre 1977 après l’inauguration des nouveaux aménagements du parc Malborough. Photo : © Lucie Dumalo.
Le temple du 3e millénaire, Gilles Larivière (1990), 2999, rue Badeaux, Parc Alexis-Nihon. Cette œuvre est constituée de quatre éléments assemblés dont la forme d’ensemble reproduit une pyramide. Cette œuvre reprend le mythe biblique de l’Arche de Noé qui devient dans sa version contemporaine, un vaisseau spatial transportant une portion de terre. À bord de cet astronef, la nature et l’urbanisation cohabitent de manière à évoquer l’environnement des villes. La pyramide sur laquelle repose le vaisseau spatial, tout en symbolisant une montagne ou les réalisations architecturales des civilisations anciennes, donne avant tout un caractère sacré à cette réalisation. Elle en fait un temple où se célèbrent la culture et l’ascension du génie humain dans le développement d’une technologie qui devrait viser la sauvegarde du monde. Photo : © GrandQuebec.com.
BleuCycle, réalisée par White et White, artistes-sculpteurs. Cette sculpture est située devant le 65 rue Sherbrooke Est. Sculpture en bronze, 340 x 188 x 130 cm, installée en 2012. Photo : © GrandQuebec.com.
First Jewels, sculpture réalisée par Alice Winant et installée dans le Jardin botanique de Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.

Les Chuchoteuses, sculpture installée au coin des rues Saint-Paul et Saint-Dizier. Photo : © Lucie Dumalo.
Épisode. Sculpture de Jean-Noël Poliquin installée dans le Jardin botanique de Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.






Facebook
Twitter
RSS