Les origines du quartier chinois de Montréal remontent aux années 1860, l’époque à laquelle les premiers groupes d’immigrants chinois arrivent au Canada pour travailler dans la construction des chemins de fer. À Montréal, ces nouveaux arrivants, majoritairement des Cantonnais, se sont progressivement établis dans ce secteur, mais ce n’est qu’en 1902 que l’appellation Quartier chinois désigne ce quadrilatère entre la rue Viger, la rue Saint-Urbain, le boulevard René-Lévesque et le boulevard Saint-Laurent, de l’arrondissement de la Ville-Marie.
L’artère principale du quartier est la rue de La Gauchetière, plutôt sa portion entre les rues Chenneville et Clark, qui est fermée au trafic et où l’on trouve un grand nombre de petits commerces, restaurants ou épiceries fines.
Le quartier chinois de Montréal est petit, surtout si on le compare avec des quartiers chinois de San Francisco, New York ou Vancouver, mais il reste intéressant à visiter. La meilleure façon de le visiter est à pied.
Les stations de métro les plus proches sont la station Place-d’Armes (située à l’intérieur du Palais des Congrès, entre le Quartier chinois et le Vieux-Montréal) et la station Saint-Laurent (il faut marcher sur le boulevard Saint-Laurent vers le sud jusqu’au boulevard René-Lévesque où vous verrez l’une des quatre portes d’entrée). Si vous descendez à la station Place-des-Arts, le quartier est accessible via le complexe Desjardins et le complexe Guy-Favreau.