
Parc des Faubourgs
Le toponyme du parc des Faubourgs témoigne d’une page importante d’histoire.
Au milieu du XVIIIe siècle, des faubourgs se forment à l’extérieur des fortifications de Montréal.
Successivement nommé faubourg Sainte-Marie et faubourg Québec, ce secteur de la ville de Montréal a été, aux XIXe et XXe siècles, le pivot de l’industrialisation de Montréal et de son port. Les effluves de houblon, de tabac et de mélasse qui enveloppaient ce quartier lui valurent également le surnom de faubourg à la mélasse.
Les œuvres installées dans le parc représentent une recherche qui intègre différents aspects de l’art. Le passé est source d’inspiration par ses thèmes, sa qualité de matière et d’exécution et ses bases spirituelles. C’est comme une synthèse de plusieurs époques reliées dans le présent. La Grèce antique primitive, le début de la Renaissance, l’art oriental, le XXe siècle. Il y a une influence de la nature, roches, arbres, où s’associent la simplicité, la force et le mouvement. Il s’agit d’une démarche qui semble naïve, mais elle possède en son essence une recherche très profonde.
L’artiste Robert Lorrain naît à Saint-Jean-sur-Richelieu, le 6 août 1940. Il fait son cours classique à Ottawa, les Hautes Études commerciales à Montréal, des études en commerce à l’Université Concordia et l’École des beaux-arts de Montréal. Durant toutes ses études, il cherche une atmosphère (« je ne pouvais pas comprendre ce qui ne m’intéressait pas. »).
Aspiration. Photo : © GrandQuebec.com.
Palabres. Photo : © GrandQuebec.com.
Église Notre-Dame-de-Guadeloupe. Photo : © GrandQuebec.com.
Laskhmi. Photo : © GrandQuebec.com.
Dormeur à la fleur. Bronze : 0,77 m + 1,70 m. Tout se passe derrière ses yeux fermés : il rêve, le dormeur sans âge a la force simple, la sérénité et la puissance de méditation d’un yogi, mais la pose est plutôt d’inspiration chinoise. La courbe du corps est un symbole cosmique. Photo : © GrandQuebec.com.
Purusha soutenant Prakriti. Photo : © GrandQuebec.com.
Le guide. Bronze : 0,61 m x 1,52 m. Le message céleste gracieux, noble et solennel. D’une main, il arrête de l’autre, il invite à la réflexion. Sa mission est grave : il lui faut traverser les temps fous et purifier le mouvement de l’univers. Il y a comme du Dieu Mercure dans le personnage. Le symbolique chère à l’artiste y voit le refus d’une psychologie infantile et d’une vitalité égoïste souvent inconsciente et sans limite. C’est encore une invitation à la réflexion. Photo : © GrandQuebec.com.
L’héroïne d’Amérique. Bronze 1,23 m x 2,15 m. Elle fait l’avenir et n’a aucune peur et nul doute, elle pourfend l’adversité. Photo : © GrandQuebec.com.
L’élan. Bronze : 0,91 m x 1,68 m. L’être est un arc vital gracieux, puissant et dynamique, tendu et offert entre ciel et terre, entre nuages et racines. Les cheveux se mêlent aux nuages vaporeux et étincelants qui suivent son sillage tandis que son ventre rejoint le sol nourricier où les racines ont la vitalité de serpents. Photo : © GrandQuebec.com.
Progrès en mouvement. Photo : © GrandQuebec.com.
L’acrobate. Photo : © GrandQuebec.com.
Le grand cheval. Bronze. Il veut se cabrer, il est d’une audace inouïe, il hésite. Photo : © GrandQuebec.com.
Le Dignitaire. Photo : © GrandQuebec.com.
Photo : © GrandQuebec.com.
Photo : © GrandQuebec.com.
Merci pour ce moment de grâce dans la ville! À la recherche du site de l’artiste annoncer mais non accessible…