Le Parc Angus, connu également comme quartier Angus, est situé dans l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, entre les rues Rachel, Saint-Joseph, Bourbonnière et le chemin de fer du Canadien Pacifique.
Le Parc Angus est un secteur en plein développement, où on retrouve un grand nombre de résidences et un parc urbain d’entreprises appelé Technopôle Angus. Ce secteur est devenu une ville dans la ville, comparable à la banlieue, mais à quelques minutes du Plateau-Mont-Royal et du centre-ville.
D’environ 2700 logements construits, 40 % ont été réservés à des ménages à revenu faible ou modeste, habitant des coopératives d’habitation ou des logements sans but lucratif et du secteur public.
Historiquement, ce secteur comprenait les Ateliers Angus. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, non moins de 12 000 personnes ont travaillé dans ces usines, autour desquelles se sont développés des quartiers ouvriers. Dans les années 1970, la plupart des usines ont été fermées, mais dès le début des années 1980, l’aménagement du quartier résidentiel Angus commence et au fil des ans, plus de 2 700 logements ont été construits, dont 60 % ont été vendus dans le marché privé et 40 % ont été réservés aux coopératives d’habitation, aux organismes de logement sans but lucratif et du secteur public.
Le milieu planifié est conforme aux caractéristiques des quadrilatères classiques de Montréal, et l’échelle et la conception architecturale des ouvrages confèrent au quartier une homogénéité qui convient tant aux logements du marché qu’aux habitations sociales.
L’aménagement paysager devant les copropriétés est très apprécié et permet aux occupants de bavarder avec leurs voisins. À l’extérieur, les quatre parcs publics sont entourés de copropriétés ou de maisons individuelles, et leur utilisation est réservée à des activités tranquilles (sauf aux endroits où se trouvent des équipements pour les enfants).
Intégration sociale
Dans le projet Angus, on trouve des copropriétés occupées par le propriétaire et d’autres louées, des logements sociaux et des immeubles d’appartements locatifs privés. La plupart des occupants des coopératives sont des francophones de souche québécoise. Des immigrants récents forment une minorité de ménages dans ces établissements. De plus, le financement du projet en vertu du programme fédéral de l’article 95 prévoit un mélange de logements offerts à des loyers inférieurs au marché ainsi qu’à des loyers proportionnés au revenu. On a donc tenu compte de la diversité ethnique et économique de la population des coopératives et du quartier.