Mosaïcultures internationales de Montréal
L’exposition d’art horticole Mosaïcultures Internationales Montréal 2013 a fleuri du 22 juin au 29 septembre 2013, au Jardin botanique de Montréal.
La mosaïculture se définit comme un art horticole raffiné qui permet la réalisation des œuvres artistiques végétales en utilisant principalement des plantes à feuillage coloré généralement annuelles et quelques fois, vivaces. Des dessins, motifs, sculptures et reliefs de deux ou trois dimensions sont ainsi créés et offrent une vaste diversité de feuillages et de couleurs. Cet art ornemental emprunte à la sculpture, sa structure et son volume; à la peinture, sa palette de couleurs; à l’horticulture, l’utilisation de végétaux dans un environnement vivant. Il faut distinguer la mosaïculture de l’art topiaire qui met en scène essentiellement des arbustes taillés pour créer différentes formes.
Créées par les meilleurs artistes-horticulteurs au monde, des œuvres végétales un été présentées en circuit enchanteur idéal à parcourir en famille.
Cette belle exposition a été conçue et organisée par la corporation sans but lucratif, Mosaïcultures Internationales de Montréal qui diffuse et promeut l’art de l’horticulture et des jardins comme une expression des valeurs du nouveau millénaire.
L’événement Mosaïcultures Internationales est à la fois une compétition internationale de mosaïculture, une exposition sur l’art horticole et une occasion d’échanges d’expertise. La compétition se déroule tous les trois ans et un jury international composé de personnalités reconnues dans le domaine décerne les différents prix attribués aux œuvres présentées. Le public est invité à voter pour son œuvre favorite.
C’est le Comité International de Mosaïculture favorise le développement et l’innovation en mosaïculture et encadre les compétitions dans le cadre d’événements internationaux, nationaux et locaux en encourageant les échanges professionnels et amicaux entre les intervenants intéressés par la mosaïculture.
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À la queue leu-leu, lémurs. Les lémurs ici représentés sont de l’espèce Maki catta considérée comme quasi menacée par l’Union internationale de conservation de la nature. Les pièces de cette œuvre auront été parmi les plus difficiles à réaliser en mosaïculture en raison de leur petite taille et de l’effet de mouvement recherché dans celles-ci. En fait, les lémuriens font partie de ces espèces dites endémiques à cette île. En tout, il existe cinq familles distinctes, divisées en 15 genres, puis en 103 espèces et sous-espèces. Alors que les lémuriens vivent surtout dans les arbres, le maki catta se distingue en passant la majorité de son temps au sol, marchant même à l’occasion sur deux jambes. Il n’en demeure pas moins un habile grimpeur. Photo : © Lucie Dumalo.
Source de vie. Cette œuvre a été présentée par la Ville de L’Assomption. La sculpture symbolise l’importance de l’eau pour l’homme, la faune, la flore, ainsi que pour la planète. On y voit une main, au cœur du méandre. Cette main représente l’homme et l’impact de son action sur l’environnement. La perle d’eau, au bout du doigt de la main, évoque la planète. Le poisson qui retourne à la rivière et l’oiseau qui s’envole symbolisent le retour de la vie après la dépollution de la rivière. Photo : © GrandQuebec.com.
Ville vivante, une œuvre réalisée par les équipes de l’arrondissement Ville-Marie. L’œuvre évoque la fusion entre la ville et la nature en recréant un espace piétonnier aux côtés de gratte-ciels du centre-ville tout en fleurs. Photo : © GrandQuebec.com.
Coexistence. Conçue et créée par la Ville de Busan de la Corée du Sud, la Coexistence évoque de manière symbolique une grande ville où l’harmonie entre développement et conservation est une priorité. L’homme en costume coréen traditionnel exécute la danse de la grue du Dongnae (Dongnae-Hak-chum) et imite les mouvements de la grue. Très ancienne, la danse de la grue du Dongnae est exécutée par des danseurs vêtus de blanc dont la tunique aux larges manches imite les ailes de la grue. Leur chapeau noir évoque la tête de l’oiseau. Fluide et poétique, cette danse est régulièrement présentée par les meilleures troupes de danse de Corée. Photo : © GrandQuebec.com.
L’arbre de la famille ou l’Arbre-Cœur présentée par les arrondissements Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et Rosemont-La Petite-Patrie. Cette mosaïculture représente un arbre dans lequel on trouve une famille. Ses branches principales, qui symbolisent les deux parents, représentent les deux arrondissements, voisins d’Espace pour la vie et de son jardin botanique. Un parent tient tient dans ses bras un nouveau-né, ainsi qu’un enfant plus âgé qui se cache derrière l’autre parent. Dans les feuillages supérieurs, situé entre les deux adultes, se dessine un cœur symbolisant le sentiment puissant de l’amour qui lie les membres d’une même famille. Photo : © GrandQuebec.com.
L’Homme qui plantait des arbres se veut un hommage à Frédéric Back, qui a réalisé ce film d’animation exceptionnel inspiré d’une nouvelle de Jean Giono.L’Homme qui plantait des arbres se veut un hommage à Frédéric Back, qui a réalisé ce film d’animation exceptionnel inspiré d’une nouvelle de Jean Giono. L’œuvre de L’Homme qui plantait des arbres a été conçue comme un véritable jardin de mosaïculture issu de l’action d’un seul homme, Elzéard Bouffier. Photo : © Lucie Dumalo.
Les chevaux qui courent dans la prairie symbolisent le retour à la vie généré par l’action de cet homme seul. Photo : © GrandQuebec.com.
Le Jardin des insectes, aménagement par la province de Hainaut, en Belgique. Avec cette œuvre, la province de Hainaut, par son Département des espaces verts (DEV), souhaite démontrer l’intérêt qu’elle porte à son environnement. Le Plan Maya a été créé en Belgique pour assurer la survie des abeilles et des insectes butineurs, essentiels à la survie de nombreuses espèces végétales. Dans les villages, on installe des ruches, on plante des arbres et des végétaux mellifères (dont le pollen permet de produire du miel) et on laisse ensuite la nature poursuivre le travail. Photo : © GrandQuebec.com.
L’œuvre Le Grand saut représentant une grenouille a été réalisée par l’État d’Atlanta, des États-Unis. Pour sauvegarder la grenouille Gopher, le Jardin botanique d’Atlanta a amorcé un programme de réinsertion de cet animal dans une aire protégée. La Terre abrite environ 4740 espèces de grenouilles, dont près de 1900 seraient en danger d’extinction. Photo : © Lucie Dumalo.
Une vraie histoire, Ville de Shanghai, en Chine. L’histoire s’est passée en Chine vers la fin des années 1980. Xu Xiu Juan, une jeune fille née dans une ville du nord de la Chine, adorait les grues à tête rouge depuis son enfance. Une fois diplômée de l’université, elle est allée prendre soin des grues dans la Réserve naturelle de Yancheng. Mais un jour, en voulant sauver une grue blessée, elle a glissé dans un marais… La grue a été sauvée sans que la jeune fille ait pu remonter à la surface…. Pour rendre hommage au grand esprit de la jeune fille qui avait sauvé la grue au détriment de sa vie, on a composé une chanson pour raconter cette histoire. Le titre de cette chanson est Une vraie histoire. Photo : © GrandQuebec.com.
Hachico, chien fidèle. Cette œuvre illustre le lien très fort qui peut s’établir entre un humain et un animal. Elle est inspirée d’une histoire vraie. Hachiko, un chien de la race Akita Inu, même après la mort de son maître et ami, l’a attendu quotidiennement pendant dix ans, à la gare de Shibuya. Hachiko a fait l’objet de deux films dont « A Dog’s Tale » tourné en 2009, à Hollywood. Une statue à son effigie est installée à la sortie de la gare de Shibuya. Cette œuvre représente l’arrondissement de Shibuya de la Ville de Tokyo, au Japon. Photo : © GrandQuebec.com.
La Ville de Hamamatsu, ville créative. Symbiose de l’homme et de la nature tournée vers l’avenir dans la Ville de Hamamatsu (préfecture de Shizoka), au Japon. Le relief magnifié par le vent sur la dune Nakatajima, l’un des trois plus importantes dunes japonaises, est présenté comme une expression de land art. Espèce en voie d’extinction, la tortue carette, qui pond sur la dune, profite des activités de protection de la nature organisées par la ville, alors que l’eau représente les sons joués par le piano pour donner l’impression de s’envoler vers une terre future remplie d’espérance. Photo : © GrandQuebec.com.
La colombe de la paix, réalisée par la Ville d’Hiroshima (Île d’Honshu), Japon. L’œuvre représente une colombe, symbole de la paix. Chaque année, le 6 août, le maire de Hiroshima lit la Déclaration de la paix et le tout est suivi de l’envol d’un millier de colombes, qui portent nos vœux de paix vers les cieux. La colombe est présentée dans les mains d’une personne et on peut voir son ombre au sol. Former des ombres qui représentent des animaux est un jeu traditionnel encore prisé des enfants au Japon. L’idée de faire de la colombe et du rameau d’olivier des symboles de la paix vient du récit de l’arche de Noé : c’est en effet une colombe qui est venue lui annoncer, une branche d’olivier dans le bec, que le déluge était terminé. Photo : © GrandQuebec.com.
Non loin de la cité de l’or. C’est la Ville de Val-d’Or dans l’Abitibi-Témiscaminque qui présente cette création artistique. Dans l’Abitibi, l’on trouve la plus vaste zone de végétation au Canada. Les auteurs ont façonné la matière et utilisé des bio-indicateurs de pollution comme le lichen boréal, extrêmement sensible à la pollution de l’air, que l’on retrouve en abondance dans la région. Ce choix n’est pas anodin : les mousses peuvent supporter de longues sécheresses et renaître à la faveur d’une petite pluie. Cet ensemble a été réalisé par des élèves du primaire de la Commission scolaire de l’or et des bois, de Val-d’Or. Ils ont été accompagnés dans ce magnifique travail par l’artiste et enseignante Pierrette Lambert. Photo : © GrandQuebec.com.
Les protecteurs de l’île, créés par l’Île de Pâques, l’île aux gardes de pierre, au Chili. L’île de Pâques renferme 838 mégalithes, connus sous le nom de Moaï. Ces statues représenteraient des dieux et des ancêtres des habitants de l’île. Si la plupart des Moaï font dos à la mer, sept d’entre eux regardent plutôt vers le large. Selon la légende, les habitants auraient ainsi immortalisé dans ces statues la bande des sept découvreurs de l’île, qui dirigent depuis leur regard vers leur île polynésienne d’origine, à l’ouest. Photo : © GrandQuebec.com.
Les sangliers de l’île de Sally, une œuvre environnementale réalisée par Sally Matthews, Wales, Royaume Uni. Cette œuvre ne relève pas du domaine proprement dit de la mosaïculture mais permet de découvrir la nouvelle tendance d’œuvres dites environnementales. Photo : © GrandQuebec.com.
Le Serpent à tête de Bélier est un symbole universel que. Loin d’une image maléfique qu’on tentera de lui attribuer, il incarne l’immortalité, l’infini, et les forces sous-jacentes menant à la création de la Vie. Ce serpent est associé au dieu gaulois Cernunnos. Photo : © GrandQuebec.com.
Odyssey et Hope (Odyssée et Espoir), une œuvre environnementale créée par Heather Jansch, Devon, Royaume Uni, œuvre artistique hors-concours. Cette œuvre ne relève pas du domaine proprement dit de la mosaïculture mais permet de découvrir la nouvelle tendance d’œuvres réalisées avec des matériaux provenant de la nature, et dont les sujets sont inspirés de la nature. Odyssey (la jument) et Hope (le poulain) ont été créés pour cette exposition, dont le thème Terre d’Espérance a inspirée l’artiste. Photo : © GrandQuebec.com.
Le Cheval blanc d’Uffington. L’extraordinaire Cheval blanc d’Uffington se détache en contrebas des ruines du château d’Uffington dans le comté d’Oxfordshire en Angleterre. Creusées à même une colline de craie, ses lignes blanches rappellent l’art celtique dans sa particularité d’évoquer le mouvement de façon épurée. Photo : © GrandQuebec.com.
Naître avec le soleil. Création de l’ Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador. L’imaginaire collectif des Premières Nations est peuplé d’êtres zooanthropiques. Ces personnages mi-humains, mi-animaux prennent la vedette dans cette œuvre conçue par Christine Sioui Wawanoloath. Photo : © GrandQuebec.com.
Issue de la culture autochtone, la Terre Mère est une œuvre réalisée par Mosaïcultures Internationales de Montréal. Pachamama pour les Amérindiens d’Amérique du Sud, Gaïa dans la mythologie grecque, Terra Mater chez les Romains de l’Antiquité, Mahimata dans le Rig Veda de l’hindouisme, Eorban Modor pour les peuples germaniques et du Nord, la Terre Mère célébrée et racontée par les Premières Nations d’Amérique du Nord est universelle et transcende les âges et les nations, du Paleolithique à aujourd’hui. Photo : © GrandQuebec.com
Le chant du cygne, œuvre créée par la Finlande. Ces oiseaux sont parmi les plus gros à pouvoir voler et vont d’ailleurs passer une partie de leur vie à migrer. L’expression « chant du cygne » viendrait d’une légende dans laquelle on rapportait qu’un cygne muet (c’est le nom de l’espèce) se serait mis à émettre un chant magnifique quelques secondes avant de mourir. Photo : © GrandQuebec.com.
Petite tortue fabrique le Soleil. Cette mosaïque de pommes a été réalisée par l’équipe des Jardins fruitiers de Laquenexy situés en Moselle dans l’Est de la France, en collaboration avec le Jardin botanique de Montréal. Photo : © GrandQuebec.com.
Le papillon de Commesse honore la France. Monsieur Commesse a réalisé la première œuvre figurative de mosaïculture à l’Exposition universelle de Paris, en 1878. Son papillon, composé de 3 000 plantes et installé devant le Trocadéro, a fait le bonheur des milliers de visiteurs et a remporté une médaille d’argent. Ce papillon a pu être reproduit grâce au dessin de monsieur Commesse lui-même, qui avait été reproduit dans La Revue horticole de 1878. Photo : © GrandQuebec.com.
Haut les mains ou l’orang-outan, l’homme de la forêt. Bornéo, Malaisie. L’île de Bornéo renferme une biodiversité distinctive et les orangs-outans font partie intégrante de cette biodiversité. Il en existe deux espèces : une propre à Bornéo; et une autre, spécifique à Sumatra. Leur nom vient du malais et signifie « homme de la forêt ». L’orang-outan est le plus gros mammifère à vivre entièrement dans les arbres. Photo : © GrandQuebec.com.
Gorilles en péril, œuvre réalisée par Ouganda. Ces géants sont aujourd’hui menacés et selon la « World Wildlife Federation », on ne dénombre pas plus de 800 individus de ce sous-groupe dans les montagnes Veringas. Photo : © GrandQuebec.com.
Presque de la famille, République de Guinée. Le nombre de chimpanzés aurait chuté de près de moitié au cours des 20 dernières années seulement, conduisant le genre à disparaître de 4 pays d’Afrique. Le chimpanzé, et le bonobo sont les plus proches cousins de l’homme dans la grande famille des hominidés. Photo : © GrandQuebec.com.
Le panda géant a une signification toute particulière pour le Fonds mondial pour la nature (WWF). Il en est devenu le symbole peu après sa fondation en 1961, en l’honneur de Chi-Chi, un panda géant du zoo de Londres. Ce fonds est l’organisme indépendant de conservation le plus important et le plus respecté au monde. Il est actif dans une centaine de pays. Photo : © GrandQuebec.com.
Traverse de grenouilles. Un petit pont pour l’homme, un grand pas pour la biodiversité. C’est la Ville de Sherbrooke qui a présenté cette œuvre. La traverse de grenouilles a permis de protéger la population d’amphibiens et, par ricochet, tout l’écosystème du marais, riche en diversité reptilienne. Photo : © GrandQuebec.com.
Le Jardin de verre et de métal a été conçu et réalisé par Albert Mondor et, son équipe. Il s’agit d’un aménagement paysager composé de verre recyclé et d’acier récupéré. À la demande de M. Mondor, l’artiste-soudeur Jeffrey McDonald y a intégré de magnifiques insectes et oiseaux métalliques qui ajoutent une touche théâtrale à l’ensemble. Photo : © GrandQuebec.com.
La Gypsy Girl de Zeugma ou la Gitane est une réplique d’une mosaïque découverte dans les ruines de Zeugma, en Turquie. La célèbre mosaïque représentée dans cette œuvre daterait de 1500 ans. Photo : © GrandQuebec.com.
Un bain au soleil présente un buffle. Notre planète ne compte que quatre mille têtes de buffles d’eau à l’état sauvage, trouvés en Asie du Sud-est. Les buffles d’eau sauvage transportent deux immenses cornes en forme de sabre de part et d’autre de leur tête. Des cornes qui s’étalent sur une largeur pouvant dépasser deux mètres. Chez les buffles d’eau de Thaïlande et du Cambodge, celles si sont plutôt droites, alors que chez leurs cousins d’Inde, elles ont une forme incurvée. Photo : © GrandQuebec.com.
Canards Colvert ou canards Malards. Œuvre présentée par l’arrondissement St-Léonard, Montréal . Cette œuvre est en quelque sorte l’emblème des Mosaïcultures Internationales à travers la planète. En effet, créée lors de la première édition des Mosaïcultures Internationales® tenue à Montréal en 2000, cette œuvre a parcouru le monde et a participé à de nombreuses fêtes. Photo : © GrandQuebec.com.
Petit poisson-clown et son anémone de mer, réalisés par l’Île d’Okinawa, au sud du Japon. La coexistence de ces deux animaux que l’on peut observer dans la « mer de poissons tropicaux » de l’Aquarium Churaumi d’Okinawa, est le sujet de l’œuvre. Le poisson-clown vit avec l’anémone une relation mutualiste : ils ont besoin l’un de l’autre pour survivre. Photo : © GrandQuebec.com.
Planter des platanes pour attirer le phénix, présentée par la Ville de Beijing, capitale de la Chine. Dans l’ancienne légende chinoise, le Phénix est le roi des oiseaux. Chez les gens d’aujourd’hui, il est toujours porte-bonheur et symbole de paix et d’harmonie. Selon la légende, le phénix en fin de vie construit un nid où il met le feu et s’installe pour se laisser brûler. De ces cendres naît ensuite un nouveau phénix. Photo : © GrandQuebec.com.
L’arbre aux oiseaux. Cette œuvre a été réalisée par l’équipe de la Ville de Montréal. Elle a illustré le troisième sous-thème de la compétition : Les espèces et écosystèmes menacés de la planète. Les branches de cet arbre géant se sont métamorphosées en plus de 60 espèces d’oiseaux, de reptiles et de batraciens. D’une hauteur de 16 mètres, avec une cime dont le diamètre totalise 18 mètres, la réalisation de cette œuvre a posé d’importants défis à l’équipe de la Ville de Montréal, notamment au du choix des plantes, au niveau structural et à celui de l’entretien. Il a fallu plus de six ans à l’équipe de Mosaïcultures Internationales de Montréal pour développer et réaliser cette œuvre. Photo : © GrandQuebec.com.
Disparaître dans la nature. Une œuvre, présentée par la République d’Yémen. Typique de cette région du monde, le caméléon casqué, d’ordinaire assez paisible, supporte très mal qu’un autre caméléon se place en face de lui. S’il se sent intimidé, il change brusquement de comportement : il change de couleurs jusqu’à prendre des teintes très vives, il gonfle les flancs, il ouvre la gueule et souffle jusqu’à ce que l’un des deux, dominé, décide de partir. Photo : © GrandQuebec.com.
Bouleversements. L‘abeille, source de vie, création artistique conçue par l’arrondissement de Verdun de Montréal. Le retour des abeilles dans nos champs passe notamment par la restauration des habitats des pollinisateurs et de leur environnement par les agriculteurs. Il faut également miser sur la diversification des cultures pour combattre les insectes nuisibles. Photo : © GrandQuebec.com.
« S’épanouir » est une œuvre présentée par la Ville de Repentigny. Cette sculpture végétale place la famille au premier plan d’une ville verte où l’eau fait partie intégrante de l’environnement. Comme pièce maîtresse de l’œuvre se trouve un pont, tel un passage entre le passé et l’avenir, unissant les idées et les générations. Photo : © GrandQuebec.com.
La salamandre du Gaudì, réalisée par la Ville de Barcelone, Catalogne, Espagne. Cette œuvre présente une salamandre, un motif populaire en Catalogne. On trouve cette salamandre au parc Güell, de Barcelone. Photo : © GrandQuebec.com.
Souvenirs d’un dîner lorsque nous étions gamins. Sculpture végétale présentée par le Département de la Moselle, en France, qui forme l’un des quatre départements de Lorraine, une région de France reconnue pour sa gastronomie. C’est là qu’aurait notamment été raffinée la recette d’une célèbre pâtisserie : le macaron. La recette ne requiert peut-être que trois ingrédients — de la poudre d’amande, du sucre à glacer, du blanc d’œuf —, mais elle représente un véritable défi de chimie. Photo : © Grandquebec.com.
Le pont, une œuvre réalisée par la Ville de Trois- Rivières. Il s’agit du pont Laviolette, le plus long pont à charpente métallique au Québec, inauguré en décembre 1967. Photo : © GrandQuebec.com.
Les agriculteurs, gardiens de nos terres – Nourrir le monde. Œuvre conçue et réalisée par la faculté d’agriculture de la California Polytechnic State University, San Luis Obispo, Californie, États-Unis. L’État de Californie est le premier producteur agricole des États-Unis, c’est pourquoi on dit que les agriculteurs de la Californie « nourrissent le monde ». On y cultive des raisins, blé, olives, laitue, riz, une variété de fruits et de noix, ainsi que presque tous les légumes imaginables. Cette exposition rend hommage aux traditions et au savoir transmis au fil des générations. La relation de symbiose entre l’homme et la nature n’aurait pu se perpétuer sans le respect et la saine gestion des terres. Photo : © GrandQuebec.com.
Esprits de la forêt. Les œuvres de mosaïcultures nécessitent un milieu ensoleillé en raison des exigences des plantes utilisées. Le secteur de la saulaie choisi pour ces sculptures est ombragé et s’avère donc un secteur expérimental où le choix de plantes d’ombre, qui ne sont pas habituellement utilisées en mosaïculture, s’est imposé. Composés de quatre œuvres représentant des divinités celtiques protectrices de la nature, Les Esprits de la Forêt exploitent le cachet magique que l’on retrouve dans le secteur de la saulaie du Jardin botanique de Montréal : C’est le Greenman, un dieu païen, qui accueille les visiteurs à l’entrée du tunnel. Le Greenman. Photo : © GrandQuebec.com.
Partager les ressources de la Terre, rencontre des quatre nations, œuvre présentée par le Jardin botanique du Nouveau Brunswick(JBNB), à Edmunston. Le jardin s’est associé à la communauté Malécite de Madawaska (nation de Wolastoqiyik) afin de présenter dans le cadre des Mosaïcultures 2013 une œuvre intitulée Partager les ressources de la terre. Photo : © GrandQuebec.com.
Nature en ville. Cette œuvre comporte trois parties : L’Eau, source de beauté, Les belles nourritures terrestres, Des arbres réconfortants. Elle souligne l’importance de conserver la beauté de la nature. Photo : © GrandQuebec.com.
Xochimilco, une région que l’on surnomme la Venise du Mexique. L’œuvre présentée par Xochimilco montre l’une des barques à bord desquelles les touristes peuvent monter pour découvrir les canaux qui sont les vestiges d’un immense lac, le lac Texcoco, qui couvrait toute la région il y a très longtemps. Photo : © GrandQuebec.com.
Nanuk ou l’Ours dansant. Nanuk est le nom donné à l’ours polaire en inuktitut. Cet ours a été inspiré par les sculptures d’ours dansants que réalisent les artistes Inuits de Cape Dorset, au Nunavut. L’Ours dansant est une image très fréquente de la sculpture Inuit. La symbolique associée à cette représentation repose sur la joie de vivre et sur la lourde responsabilité de la vie. Photo : © GrandQuebec.com.