Fondé le 9 juin 1931, le Jardin botanique de Montréal est l’un des plus importants jardins botaniques au monde. Ce jardin s’étend sur 75 hectares dans l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, au nord de la rue Sherbrooke et du Parc olympique de Montréal.
Ouvert à l’année, grâce à son équipe de chercheurs, ses programmes d’animation, sa collection d’environ 23 mille espèces et cultivars de plantes, ainsi que ses serres d’exposition et ses jardins thématiques, ce Jardin botanique se classe parmi les plus beaux jardins botaniques du monde.
Notons que le Jardin botanique de Montréal a été classé comme un lieu historique national du Canada en mai 2008.
Les Amis du Jardin botanique qui organisent des cours et ateliers en horticulture destinés aux amateurs (des cours de niveau professionnel visant l’obtention d’un DEP général en horticulture suivie d’un ASP sont donnés par l’École des métiers de l’horticulture).
Il est très facile de circuler entre le Jardin botanique, l’Insectarium, le Biodôme et le Planétarium Rio Tinto Alcan à pieds ou en voiture. L’Insectarium se trouve en effet sur le même site que le Jardin botanique. Le Biodôme et le Planétarium sont à une dizaine de minutes de marche de l’Insectarium.
Jardin des arbustes : Plus qu’un jardin !
Créer un véritable écosystème et adopter des méthodes horticoles écologiques, c’est le défi que s’est donné l’horticulteur du Jardin des arbustes. L’utilisation de l’eau est diminuée de moitié grâce au paillis. Les plantes attirant les pollinisateurs sont privilégiées. En matière de contrôle des insectes, le recours à la lutte biologique progresse.
La vie du sol est un élément-clé de cet équilibre plus naturel. La terre s’enrichit de la couche d’humus formée sous le paillis et génère une biodiversité surprenante. À cela, s’ajoutent les nombreux abris qu’offre le Jardin, autant de cachettes pour les oiseaux et les crapauds! Quant à nous, humains en visite, nous avons la chance de nous inclure de très près dans le concert des vivants.
Le Jardin des arbustes subirait-il les effets des changements climatiques? – Les récents hivers doux préservent les boutons floraux des clématites : les fleurs de certains plants – très peu florifères autrefois – éclosent précocement. Elles sont plus nombreuses, mieux réparties sur l’arbre, et de couleur plus intense. Dont-on se réjouir ?
Voici quelques photos du Jardin botanique de Montréal prises par deux membres de notre équipe :