Jardin amérindien en photos
Les gardiens du Nord
Inuits, Cris, Innus et Naskapis, ils ont choisi depuis toujours le Nord pour sa blancheur sans égale l’hiver et pour la myriade de ses couleurs l’été. Innuit, lyiyuu, Innuiat, « Autochtones, êtres Humains » et Naskapi, « Gens de l’endroit au-delà de l’horizon », sont leur nom comme si le vaste pays qu’ils habitent ne saurait être sans la présence humaine et son inscription.
Au-delà des forêts, dans la toundra, au socle de roc, au tapis végétal très bas, vivent les Innuits, de la familles culturelle esquimaude-aléoute, qui s’étend du Groenland à la Sibérie, en passant par l’Alaska. En deçà de la ligne des arbres, dans la taïga, à la forêt ouverte d’épinettes noires, au sol spongieux couvert de lichens et de mousses, vivent les Cris, les Innus et les Naskapis, les représentants les plus nordiques de la famille des Algonquiens.
Ivajivik, Salluitm Kangiqaujuaq, Akulivik, Quarqtaq, Puvirnitaq, Kangirsuk, Auqaluk, Inuiquak… Dans des villages dispersés le long des côtes, les Inuits pratiquent encore la chasse au phoque et au caribou, la pêche au saumon et à l’omble, la cueillette, de camarine et de bleuets, Dans la taïga et la toundra forestière, répartis à l’intérieur des terres comme sur la côte, les Algonquiens exploitent le caribou, le castor et l’ours noir, le brochet et les salmonidés, et les petits fruits sous le couvert forestier.
Lieu-dit Sijjait
Ce lieu-dit de la région administrative du Nord-du-Québec se situe à 2 km à l’est du coude Sangumaniq de la rivière Hamelin, tributaire de la rivière Arnaud, sur sa rive droite, à une centaine de kilomètres à l’ouest du village nordique de Kangrisuk. On retrouve dans cette contrée du bassin d’Arnaud quelques lieux qui portent le nom de Sijjait : une rivière, un lac et un second lieu-dit. Sijjait est un terme inuit qui signifie « endroit de retrouver » de nombreux terriers de renards. Ce toponyme est officiel depuis 1983.







